Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30. 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384736d
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
492 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
de cette cuve et porte un col de cygne qui la met en communication avec un
réfrigérant ordinaire.
A une certaine hauteur de la cuvé se trouve un tube de trop-plein qui descend
dans la chaudière permettant ainsi la rétrogradation..
L' appareil Privat se compose d'une chaudière surmontée d'un chapiteau
spécial, sorte de petite colonne à deux plateaux reliés entre eux par un tube
à niveau. Le dernier plateau est terminé par une section plane à rebord, du
centre de laquelle sort le tube allant au serpentin.
La chaudière et les plateaux sont chargés avec du vin puis avec les petites
eaux. Pendant la chauffe, un courant d'eau froide se déverse sur les parois de
la colonne. Le courant d'eau, selon sa vitesse, donne le degré d'alcool que
l'on désire.
b) Distillerie traite le Vesou cuit
Quelques distilleries travaillent le Vesou cuit de la façon suivante :
Le vesou extrait par moulins est déféqué à 100° sans addition de chaux, et
envoyé à travers un réfrigérant (28 à 50°) vers la cuverie. Là, on procède de la
même façon que pour le Vesou cru, soit ensemencement avec coupage prélevé
sur une cuve, soit par addition de levures pures (Pasteur, Vitallin ou autres).
La densité moyenne du mélange atteint 1.040, qui tombera après fermentation
aux environs de 0.995 apparente.
Le rendement moyen se rapproche de 10 litres de rhum à 55° réel pour
100 kg. de cannes.
* c) Distillerie trav,aillant le sirop
Ces distilleries dénommées anciennement distilleries de sirop batterie, parce
que le jus déféqué était évaporé dans les chaudières ou batteries du père Labat.
Actuellement, le jus déféqué est évaporé dans des appareils à multiples effets
d'où il sort à l'état de sirop à 20°.
C'est ce sirop qui va à la fosse à composition, où l'on prépare le mélange
suivant :
Sirop : 1.000 litres l
Vinasse : 9.000 litres 1 pour une cuve de 1l0 r. 0n0n0 <~ l.l.trdensité finale du mélange 1.040, densité après fermentation 1.000.
Dans ces usines, la fermentation se fait soit par ensemencement à l'aide de
levure pure, soit par prélèvement de levain sur une cuve en fermentation.
Les rendements diffèrent fort peu de ceux des autres distilleries et varient
entre 7 et 13 litres de rhum à 550 réel aux 100 kg. de cannes.
Toutes ces qualités de rhum agricole se reconnaissent à leur teneur en Ether +
Alcool supérieur + Acidité qui oscille entre 150 et 300.
Si le rapport Alcool supérieur ( 1 on peut être certain que l, on se trouve en pre-
—— Ether on peut etreeertam que on se trouve en pre.
sence' d'un Rhum agricole.
de cette cuve et porte un col de cygne qui la met en communication avec un
réfrigérant ordinaire.
A une certaine hauteur de la cuvé se trouve un tube de trop-plein qui descend
dans la chaudière permettant ainsi la rétrogradation..
L' appareil Privat se compose d'une chaudière surmontée d'un chapiteau
spécial, sorte de petite colonne à deux plateaux reliés entre eux par un tube
à niveau. Le dernier plateau est terminé par une section plane à rebord, du
centre de laquelle sort le tube allant au serpentin.
La chaudière et les plateaux sont chargés avec du vin puis avec les petites
eaux. Pendant la chauffe, un courant d'eau froide se déverse sur les parois de
la colonne. Le courant d'eau, selon sa vitesse, donne le degré d'alcool que
l'on désire.
b) Distillerie traite le Vesou cuit
Quelques distilleries travaillent le Vesou cuit de la façon suivante :
Le vesou extrait par moulins est déféqué à 100° sans addition de chaux, et
envoyé à travers un réfrigérant (28 à 50°) vers la cuverie. Là, on procède de la
même façon que pour le Vesou cru, soit ensemencement avec coupage prélevé
sur une cuve, soit par addition de levures pures (Pasteur, Vitallin ou autres).
La densité moyenne du mélange atteint 1.040, qui tombera après fermentation
aux environs de 0.995 apparente.
Le rendement moyen se rapproche de 10 litres de rhum à 55° réel pour
100 kg. de cannes.
* c) Distillerie trav,aillant le sirop
Ces distilleries dénommées anciennement distilleries de sirop batterie, parce
que le jus déféqué était évaporé dans les chaudières ou batteries du père Labat.
Actuellement, le jus déféqué est évaporé dans des appareils à multiples effets
d'où il sort à l'état de sirop à 20°.
C'est ce sirop qui va à la fosse à composition, où l'on prépare le mélange
suivant :
Sirop : 1.000 litres l
Vinasse : 9.000 litres 1 pour une cuve de 1l0 r. 0n0n0 <~ l.l.trdensité finale du mélange 1.040, densité après fermentation 1.000.
Dans ces usines, la fermentation se fait soit par ensemencement à l'aide de
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entre 7 et 13 litres de rhum à 550 réel aux 100 kg. de cannes.
Toutes ces qualités de rhum agricole se reconnaissent à leur teneur en Ether +
Alcool supérieur + Acidité qui oscille entre 150 et 300.
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