Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30. 1931/09/01 (A6,N69)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384736d
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
490 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
2) Fosse à composition
i #
Qui reçoit la quantité de mélasse rigoureusement dosée par une petite cuve
en charge sur la fosse. Le mélange d'eau-mélasse-vinasse, amené à la densité
voulue est brassé soit au moyens de bâtons terminés par une planche trouée, soit
par une agitation mécanique.
3) Cuveries
Les cuves destinées à recevoir les moûts sont en tôle ou en bois. Le nombre
de cuves dont on a besoin est fonction de la durée de fermentation et de la
production de l'appareil à distiller.
Lia capacité de ces cuves varie beaucoup à la Martinique mais quoique
anciennement on préférait les cuves de petites dimensions, il semble qu'actuel-
lement on ait tendance à préférer les grands cuves.
4) Appareils à distiller
Lorque la fermentation est terminée et la cuve tombée à sa densité, on
procède à la distillation. A la Martinique, les distilleries de mélasse travaillent
toutes avec des appareils continus d'origine française, ou construits sur place.
Les colonnes sont ordinairement composées d'une chaudière surmontée d'une
colonne à plateaux qui sont généralement au nombre d'une vingtaine. La chau-
dière est chauffée par un serpentin à vapeur. Ces appareils fonctionnent en conti-
nu de la façon suivante : le moût élevé dans un bac spécial situé à la partie
supérieure du bâtiment, parcourt de bas en haut la capacité interne de deux
chauffe-vins dont les serpentins ou corps tubulaires sont traversés en sens inverse
par les vapeurs alcooliques provenant de la colonne et se rendant au réfrigérant.
Du chauffe-vin supérieur, le moût passe par un petit condenseur ou analyseur
léché extérieurement par les vapeurs de la colonne et, de là, dans les plateaux
qu'il parcourt de haut en bas en s'épuisant jusqu'à la chaudière d'où il est
évacué sous forme de vinasse.
5) Foudre à Rhum
Les foudres à rhum sont de grandes cuves en chêne où le rhum blanc est
, envoyé dès sa sortie de l'appareil.
C'est dans ces foudres que le rhum blanc est caramélisé pour le rendre brun
foncé, coloration demandée par les acheteurs.
Les rhums sont ensuite dépotés dans des fûts en chêne de 250 litres, ceux-ci
sont contremarqués aux marques des usines et des acheteurs et expédiés en France.
Les Rhums industriels de qualité courante présentent l'analyse suivante d'après
A. Simon : -
Type ordinaire Type moyen Type supérieur
Acidité. 73.2 186.7 278.2
Aldéhydes 15.4 10.2 20.0
Ethers. 49.3 186.6 512.2
Alcools supérieurs 170,0 100.0 26.3
Furfurol 1.0 0.8 1.6
Total (coeff. non aie.). 308.9 484.4 838.3
2) Fosse à composition
i #
Qui reçoit la quantité de mélasse rigoureusement dosée par une petite cuve
en charge sur la fosse. Le mélange d'eau-mélasse-vinasse, amené à la densité
voulue est brassé soit au moyens de bâtons terminés par une planche trouée, soit
par une agitation mécanique.
3) Cuveries
Les cuves destinées à recevoir les moûts sont en tôle ou en bois. Le nombre
de cuves dont on a besoin est fonction de la durée de fermentation et de la
production de l'appareil à distiller.
Lia capacité de ces cuves varie beaucoup à la Martinique mais quoique
anciennement on préférait les cuves de petites dimensions, il semble qu'actuel-
lement on ait tendance à préférer les grands cuves.
4) Appareils à distiller
Lorque la fermentation est terminée et la cuve tombée à sa densité, on
procède à la distillation. A la Martinique, les distilleries de mélasse travaillent
toutes avec des appareils continus d'origine française, ou construits sur place.
Les colonnes sont ordinairement composées d'une chaudière surmontée d'une
colonne à plateaux qui sont généralement au nombre d'une vingtaine. La chau-
dière est chauffée par un serpentin à vapeur. Ces appareils fonctionnent en conti-
nu de la façon suivante : le moût élevé dans un bac spécial situé à la partie
supérieure du bâtiment, parcourt de bas en haut la capacité interne de deux
chauffe-vins dont les serpentins ou corps tubulaires sont traversés en sens inverse
par les vapeurs alcooliques provenant de la colonne et se rendant au réfrigérant.
Du chauffe-vin supérieur, le moût passe par un petit condenseur ou analyseur
léché extérieurement par les vapeurs de la colonne et, de là, dans les plateaux
qu'il parcourt de haut en bas en s'épuisant jusqu'à la chaudière d'où il est
évacué sous forme de vinasse.
5) Foudre à Rhum
Les foudres à rhum sont de grandes cuves en chêne où le rhum blanc est
, envoyé dès sa sortie de l'appareil.
C'est dans ces foudres que le rhum blanc est caramélisé pour le rendre brun
foncé, coloration demandée par les acheteurs.
Les rhums sont ensuite dépotés dans des fûts en chêne de 250 litres, ceux-ci
sont contremarqués aux marques des usines et des acheteurs et expédiés en France.
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A. Simon : -
Type ordinaire Type moyen Type supérieur
Acidité. 73.2 186.7 278.2
Aldéhydes 15.4 10.2 20.0
Ethers. 49.3 186.6 512.2
Alcools supérieurs 170,0 100.0 26.3
Furfurol 1.0 0.8 1.6
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