Revue internationale des produits coloniaux

1930
1931
1932
1933

Jan.
Fev.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Dec.

Presse et revues

96 pages

Titre : Revue internationale des produits coloniaux

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1931-06-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259

Description : 01 juin 1931 01 juin 1931

Description : 1931/06/01 (A6,N66)-1931/06/30. 1931/06/01 (A6,N66)-1931/06/30.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384734k

Source : CIRAD, 2012-231858

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 357

parfaitement pure, qu'elle est parfois fraudée et que, par conséquent, son
emploi n'est pas toujours sans danger. Il n'est pas douteux qu'en imposant le
respect des règles du commerce loyal, on restreindrait l'emploi de la vanilline
au profit du produit naturel.

Mais il restera, malgré toutes les mesures de défense, malgré la propagande
la plus active, à éviter le retour d'un apport massif analogue à celui de 1929.

Toutefois il faut observer que cette exportation fut vraiment exceptionnelle ;
que les 1.092 tonnes livrées en France comportaient pour certains centres le
montant de (deux récoltes. De plus, 1929 a vu le début de la fructification
normale des vanilleraies qui furent plantées à l'époque merveilleuse où la
vanille était réalisée à 300 francs le kilogramme à la propriété. Les cours défi-
citaires de 1930 et 1931 ont déjà fait abandonner un certain nombre de ces
cultures. En 1929, la récolte fut aussi grossie par bien des planteurs qui,
affectés par la baisse des cours, fécondèrent en masse pensant que la quantité
compenserait le manque à gagner résultant de la faiblesse des prix. Par ail-
leurs, bien des circonstances tendront à diminuer la production. De vieilles
vanilleraies de la côte Est, plantées dans le sable sont parvenues à l'épuise-
ment et ne seront pas replantées. On peut, dans le moment, prévoir que la
récolte pourrait se stabiliser vers le chiffre de 700 tonnes. Cette quantité est
encore très supérieure à celle que le marché mondial peut absorber. Il faut, pour
retrouver l'équilibre, revenir à une exportation annuelle de 600 tonnes. On ne
parviendra à retrouver ce chiffre que par le classement et la réglementation de
l'exportation qui sont plus généralement définis par le terme de « standardisa-
tion ». La discipline prévue permettra tout d'abord, d'écarter du marché les
qualités avariées ; puis de restreindre le volume des exportations par le; classe-
ment qui impose de produire des gousses longues en fécondant moins de fleurs.

L'arrêté du Gouverneur Général de Madagascar en date du 6 Novembre 1930
prévoyait le classement suivant :
Type Madagascar N° 1 : Gousses sans défectuosités ayant au moins 18 cen-
timètres de longueur.

Type Madagascar N° 2 : Gousses sans défectuosités ayant au moins 14 cen-
timètres de longueur.

Type Madagascar N° 3 : Gousses sans défectuosités ayant au moins 10 cen-
timètres de longueur.

Type Madagascar N° 4 : Fruits sans défectuosités ayant moins de 10 cen-
timètres de longueur. --
Type « Tout venant » comprenant les vanilles défectueuses fendues, alté-
rées.

Ce classement qui n'est pas encore appliqué et dont la modification est à
l'étude est, selon nous, trop peu sévère. Dans la période de surproduction que
nous traversons, il ne faut pas admettre que l'on puisse commercer des produits
altérés alors qu'il est impossible de trouver des acheteurs pour les qualités
saines. Il faut supprimer le type « Tout venant », prohiber la sortie des vanilles
altérées, et créer un Type ? 5 comprenant les gousses saines mais fendues
de toutes longueurs.

Ce projet a soulevé des objections parmi les planteurs de Nossi-Be et des
Comores. Ceux-ci estiment que leurs vanilles du meilleur parfum sont toujours

Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.

Page

chiffre de pagination vue 25/96