Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 juin 1931 01 juin 1931
Description : 1931/06/01 (A6,N66)-1931/06/30. 1931/06/01 (A6,N66)-1931/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384734k
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 345
Riz autres, moins de 30 de brisures, taxe 4 %, valeur 600 fr., droit,
24 fr. par tonne ;
Riz autres, de 30 à 45 de brisures, taxe 8 %, valeur 350 fr., droit,
28 fr. par tonne ;
Riz autres, plus de 45 de brisures, taxe 8 %, valeur 300 fr., droit,
24 fr. par tonne.
Il s'ensuit que, malgré un coefficient double, le riz pilonné ne paie pas une
taxe supérieure aux riz usinés les plus favorisés ; il n'en reste pas moins qu elle
est plus lourde du fait de sa moindre valeur.
Le glaçage est rarement pratiqué dans les usines de la Colonie, bien que
plusieurs aient le matériel nécessaire ; les essais ont démontré que fréquemment
les riz glacés perdaient une partie de leur poli au cours du transport. D'autre
part, le commerce des pays voisins n'accepte que les riz blanchis, c'est-à-dire
simplement dépouillés de la pellicule qui entoure le grain.
Il y a quelques années, les emballages manquaient d'uniformité, il était même
utilisé des sacs en joncs de fabrication locale, actuellement les sacs en jute
sont seuls employés avec un poids unique de 75 kgs.
La production agricole de Madagascar est trop variée pour qu'on puisse
escompter, au moins dans un avenir proche, une grosse production rizicole que
ne permet pas, au surplus, le chiffre de la population ; néanmoins, il est certain
que l'exportation peut être facilement de 30 à 40.000 tonnes puisque ces quan-
tités ont été dépassées pendant trois années consécutives. Pour que ce résultat
puisse être acquis d'une façon certaine, en dehors des aléas inhérents à toute
entreprise agricole, et plus particulièrement sous les tropiques, il faut que le
cultivateur trouve une rémunération raisonnable à son travail. La question est
assez délicate pour le paysl ; la concurrence de provenances plus favorisées sur'
les marchés voisins en font des débouchés de faible intérêt et, en ce qui con-
cerne les pays lointains, les frais de transport sont une lourde charge ; une tonne
de riz supporte actuellement de 550 à 600 francs de frais divers de l'usine de
préparation à l'un quelconque de nos ports métropolitains ; s'il s'agit de riz
ordinaires, déduction faite du coût de l'usinage et des frais de transport et
autres qui incombent au paddy, les prix payés au producteur ne sont pas avanta-
geux. Les riz translucides dont la valeur est sensiblement plus grande ne sup-
portent que les mêmes frais et peuvent être payés à plus haut prix au lieu de
production. C'est donc à l'extension de leur culture que doivent tendre tous
les efforts.
En vue d'une étude complète de cette question, le Gouverneur Général a
créé, en 1930, un Comité d'Etudes et de Propagande du riz groupant, sous
la présidence du Secrétaire Général de la Colonie, des usiniers et commer-
çants en riz, des représentants des compagnies de transport et du Service
Agricole. Cet organisme doit rechercher toutes les mesures susceptibles de
favoriser l'extension de la culture du riz et son exportation.
Le service de propagande agricole poursuit d'ailleurs, depuis plusieurs an-
nées, dans le cadre général de l'évolution des méthodes culturales et de l'in-
tensification des cultures, la réalisation d'un programme spécial au riz qui
comporte l'équipement des indigènes en charrues et herseis pour substituer le
labour et l'affinage au piétinage par les boeufs et au travail à l'angady ; la
Riz autres, moins de 30 de brisures, taxe 4 %, valeur 600 fr., droit,
24 fr. par tonne ;
Riz autres, de 30 à 45 de brisures, taxe 8 %, valeur 350 fr., droit,
28 fr. par tonne ;
Riz autres, plus de 45 de brisures, taxe 8 %, valeur 300 fr., droit,
24 fr. par tonne.
Il s'ensuit que, malgré un coefficient double, le riz pilonné ne paie pas une
taxe supérieure aux riz usinés les plus favorisés ; il n'en reste pas moins qu elle
est plus lourde du fait de sa moindre valeur.
Le glaçage est rarement pratiqué dans les usines de la Colonie, bien que
plusieurs aient le matériel nécessaire ; les essais ont démontré que fréquemment
les riz glacés perdaient une partie de leur poli au cours du transport. D'autre
part, le commerce des pays voisins n'accepte que les riz blanchis, c'est-à-dire
simplement dépouillés de la pellicule qui entoure le grain.
Il y a quelques années, les emballages manquaient d'uniformité, il était même
utilisé des sacs en joncs de fabrication locale, actuellement les sacs en jute
sont seuls employés avec un poids unique de 75 kgs.
La production agricole de Madagascar est trop variée pour qu'on puisse
escompter, au moins dans un avenir proche, une grosse production rizicole que
ne permet pas, au surplus, le chiffre de la population ; néanmoins, il est certain
que l'exportation peut être facilement de 30 à 40.000 tonnes puisque ces quan-
tités ont été dépassées pendant trois années consécutives. Pour que ce résultat
puisse être acquis d'une façon certaine, en dehors des aléas inhérents à toute
entreprise agricole, et plus particulièrement sous les tropiques, il faut que le
cultivateur trouve une rémunération raisonnable à son travail. La question est
assez délicate pour le paysl ; la concurrence de provenances plus favorisées sur'
les marchés voisins en font des débouchés de faible intérêt et, en ce qui con-
cerne les pays lointains, les frais de transport sont une lourde charge ; une tonne
de riz supporte actuellement de 550 à 600 francs de frais divers de l'usine de
préparation à l'un quelconque de nos ports métropolitains ; s'il s'agit de riz
ordinaires, déduction faite du coût de l'usinage et des frais de transport et
autres qui incombent au paddy, les prix payés au producteur ne sont pas avanta-
geux. Les riz translucides dont la valeur est sensiblement plus grande ne sup-
portent que les mêmes frais et peuvent être payés à plus haut prix au lieu de
production. C'est donc à l'extension de leur culture que doivent tendre tous
les efforts.
En vue d'une étude complète de cette question, le Gouverneur Général a
créé, en 1930, un Comité d'Etudes et de Propagande du riz groupant, sous
la présidence du Secrétaire Général de la Colonie, des usiniers et commer-
çants en riz, des représentants des compagnies de transport et du Service
Agricole. Cet organisme doit rechercher toutes les mesures susceptibles de
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Le service de propagande agricole poursuit d'ailleurs, depuis plusieurs an-
nées, dans le cadre général de l'évolution des méthodes culturales et de l'in-
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comporte l'équipement des indigènes en charrues et herseis pour substituer le
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