Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 mai 1931 01 mai 1931
Description : 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31. 1931/05/01 (A6,N65)-1931/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63847335
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
270 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Noms commerciaux
et botaniques des essences
Colonies productrices
CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES
Les Acajous africains ne valent sans doute pas, dans
l'ensemble, les acajous d'Amérique qui sont fournis par
le genre Swietenia, variétés « Cuba », « St-Domingue »,
« Honduras », « Tabasco » entre autres. Ces derniers
bois sont plus denses et plus fins; ils prennent un beau
poli et acquièrent à la longue une patine, une teinte
avec lesquelles pourront sans doute difficilement rivali-
ser les teintes ou patines acquises avec le temps par
les diverses variétés de la Côte d'Ivoire, du Cameroun
et du Gabon.
Les acajous d'Afrique sont néanmoins de très beaux
bois et ils ont le grand avantage de coûter deux à trois
fois moins cher que les variétés américaines. Du reste,
si la consommation d'acajous en Europe se développe,
c'est uniquement à leur profit. En France, par exemple,
sur 48.500 tonnes importées en 1929, près de 40.000 pro-
viennent de nos Colonies.
Les Américains eux-mêmes nous en achètent une
trentaine de milliers de tonnes chaque année. N'est-ce
pas la meilleure preuve qu'ils les apprécient !
Toutes les variétés africaines comprennent d'autre
part une proportion assez forte de bois moirés, frisés,
drapés, etc. qui sont du plus bel effet et qui n'ont rien
à envier aux qualités similaires de leurs aînés d'Outre-
Atlantique.
*
* *
Les acajous africains appartiennent à deux groupes
principaux de la famille des Méliacées :
a) Les Khaya, qui fournissent l'acajou de Grand-Bas-
sam et une autre espèce très voisine, « le Krala » ou
acajou blanc. Deux autres espèces, le K. grandifolia et
le K. sénégalensis existent également en Afrique Occi-
dentale, mais ne sont pour ainsi dire pas exploitées pour
l'exportation. Le K. sénégalensis ou Caïlcédrat est, le
fait est à noter, extrêmement voisin, à tous égards, des
meilleurs Swietenia des Antilles ou d'Amérique Centrale;
b) Les Entandrophragma qui comprennent plusieurs
espèces ou variétés dont on trouvera plus loin l'énu-
mération.
Les bois d'Entandrophragma sont en général plus co-
lorés que ceux de Khaya (sauf le Khaya sénégalensis).
On les reconnaît d'autre part, soit par leurs rayons mé-
dullaires (sur la face tangentielle), qui sont homogènes
dans leurs dimensions totales et dans les dimensions de
leurs cellules, soit par la présence de parenchyme cir-
cummédullaire, apparaissant, sur la face transversale,
en lignes parallèles irrégulières, perpendiculaires aux
rayons. Chez le Tiama, ce parenchyme est toutefois ex-
trêmement peu abondant et le bois peut parfois être
confondu avec celui des Khaya. Un simple examen à la
loupe suffit cependant à déceler, sur la face tangentielle,
des rayons bien homogènes disposés en chicane, tandis
que chez les Khaya, ces rayons, de hauteur très inéga-
les, sont disposés sans ordre apparent ou avec ten-
dance à l'étagement.
Noms commerciaux
et botaniques des essences
Colonies productrices
CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES
Les Acajous africains ne valent sans doute pas, dans
l'ensemble, les acajous d'Amérique qui sont fournis par
le genre Swietenia, variétés « Cuba », « St-Domingue »,
« Honduras », « Tabasco » entre autres. Ces derniers
bois sont plus denses et plus fins; ils prennent un beau
poli et acquièrent à la longue une patine, une teinte
avec lesquelles pourront sans doute difficilement rivali-
ser les teintes ou patines acquises avec le temps par
les diverses variétés de la Côte d'Ivoire, du Cameroun
et du Gabon.
Les acajous d'Afrique sont néanmoins de très beaux
bois et ils ont le grand avantage de coûter deux à trois
fois moins cher que les variétés américaines. Du reste,
si la consommation d'acajous en Europe se développe,
c'est uniquement à leur profit. En France, par exemple,
sur 48.500 tonnes importées en 1929, près de 40.000 pro-
viennent de nos Colonies.
Les Américains eux-mêmes nous en achètent une
trentaine de milliers de tonnes chaque année. N'est-ce
pas la meilleure preuve qu'ils les apprécient !
Toutes les variétés africaines comprennent d'autre
part une proportion assez forte de bois moirés, frisés,
drapés, etc. qui sont du plus bel effet et qui n'ont rien
à envier aux qualités similaires de leurs aînés d'Outre-
Atlantique.
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Les acajous africains appartiennent à deux groupes
principaux de la famille des Méliacées :
a) Les Khaya, qui fournissent l'acajou de Grand-Bas-
sam et une autre espèce très voisine, « le Krala » ou
acajou blanc. Deux autres espèces, le K. grandifolia et
le K. sénégalensis existent également en Afrique Occi-
dentale, mais ne sont pour ainsi dire pas exploitées pour
l'exportation. Le K. sénégalensis ou Caïlcédrat est, le
fait est à noter, extrêmement voisin, à tous égards, des
meilleurs Swietenia des Antilles ou d'Amérique Centrale;
b) Les Entandrophragma qui comprennent plusieurs
espèces ou variétés dont on trouvera plus loin l'énu-
mération.
Les bois d'Entandrophragma sont en général plus co-
lorés que ceux de Khaya (sauf le Khaya sénégalensis).
On les reconnaît d'autre part, soit par leurs rayons mé-
dullaires (sur la face tangentielle), qui sont homogènes
dans leurs dimensions totales et dans les dimensions de
leurs cellules, soit par la présence de parenchyme cir-
cummédullaire, apparaissant, sur la face transversale,
en lignes parallèles irrégulières, perpendiculaires aux
rayons. Chez le Tiama, ce parenchyme est toutefois ex-
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confondu avec celui des Khaya. Un simple examen à la
loupe suffit cependant à déceler, sur la face tangentielle,
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les, sont disposés sans ordre apparent ou avec ten-
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