Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 avril 1931 01 avril 1931
Description : 1931/04/01 (A6,N64)-1931/04/30. 1931/04/01 (A6,N64)-1931/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384732r
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
234 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Unis et l'Australie sont devenus les débouchés les plus importants et il est très
possible que leurs achats augmentent encore à l'avenir, Amsterdam restant
néanmoins un centre d'approvisionnnement pour les pays européens.
La France a diminué fortement ses achats directs à Java : 70 tonnes en 1928,
moins de 9 en 1929. Comme nous le signalons plus haut, elle s'approvisionne
aussi à Amsterdam en kapok de Java.
PRODUITS DIVERS
Vanille. — L'Ile cfu Java qui n'a exporté l'année dernière que 10.500 kgs
de vanille ne peut être considérée que comme un producteur de deuxième impor-
tance par rapport à Madagascar ou au Mexique. La vanille de Java est désignée
communément sous le nom de vanille de Bourbon ; la France n'en importe
que des quantités peu importantes qui ne figurent même pas dans les statistiques.
Cacao. — Les exportations de ce produit sont sensiblement inférieures à celles
d'avant-guerre et ne dépassent par 1.290 tonnes.
Ecorce de quinquina. — Les lecteurs se seront peut-être étonnés de ne pas
voir figurer l'écorce de quinquina dans le tableau en tête de cet article. La
France devrait, obligatoirement importer de- Java soit des sels de quinine de
la fabrique de Bandoeng soit, tout au moins, de l'écorce de quinquina, utilisée
dans la fabrication de produits pharmaceutiques et de vins toniques, puisque
Java représente la quasi-totalité de la production mondiale d'écorce de quin-
quina.
Ceci provient uniquement du fait, que l'écorce de quinquina est, comme !e
tabac, vendue chaque année aux enchères à Amsterdam, grand marché européen
de ces deux produits.
Le mouvement commercial en 1930
La crise mondiale de 1930 a provoqué une diminution très sensible des expor-
tations des Indes Néerlandaises sur la France dont la valeur n'a représenté que
24.493.000 Florins contre 59.518.000 Florins, soit une diminution de plus de
moitié. Les exportations globales de la Colonie ont pendant cette période dimi-
nué assez fortement, tombant à 1.203.000.000 Florins.
Le tableau ci-après indique en poids et en valeur les principaux produits ache-
tés par la France.
Java et Madoera Provinces Extérieures
Produits Quantité Valeur Quantités Valeur
en kgs fp. n) en florins en kgs (p n.) en florins
Café 246.932 327.003 13.697.463 4.369.609
Coprah 644.781 52.098 68.814.679 13.503.812
Sucre. 5.793.312 612.746 — —
Caoutchouc 1.640.983 1.317.455 2.983.936 2.301.311
Peaux 577.432 p. 1.564.262 76.133 243.264
Etain. q. 916.312 1.920.347 — —
Chapeaux tressés 5.051.426 p. 674.629 — —
Huiles essentielles. 225.367 733.007 4.417 10.832
Unis et l'Australie sont devenus les débouchés les plus importants et il est très
possible que leurs achats augmentent encore à l'avenir, Amsterdam restant
néanmoins un centre d'approvisionnnement pour les pays européens.
La France a diminué fortement ses achats directs à Java : 70 tonnes en 1928,
moins de 9 en 1929. Comme nous le signalons plus haut, elle s'approvisionne
aussi à Amsterdam en kapok de Java.
PRODUITS DIVERS
Vanille. — L'Ile cfu Java qui n'a exporté l'année dernière que 10.500 kgs
de vanille ne peut être considérée que comme un producteur de deuxième impor-
tance par rapport à Madagascar ou au Mexique. La vanille de Java est désignée
communément sous le nom de vanille de Bourbon ; la France n'en importe
que des quantités peu importantes qui ne figurent même pas dans les statistiques.
Cacao. — Les exportations de ce produit sont sensiblement inférieures à celles
d'avant-guerre et ne dépassent par 1.290 tonnes.
Ecorce de quinquina. — Les lecteurs se seront peut-être étonnés de ne pas
voir figurer l'écorce de quinquina dans le tableau en tête de cet article. La
France devrait, obligatoirement importer de- Java soit des sels de quinine de
la fabrique de Bandoeng soit, tout au moins, de l'écorce de quinquina, utilisée
dans la fabrication de produits pharmaceutiques et de vins toniques, puisque
Java représente la quasi-totalité de la production mondiale d'écorce de quin-
quina.
Ceci provient uniquement du fait, que l'écorce de quinquina est, comme !e
tabac, vendue chaque année aux enchères à Amsterdam, grand marché européen
de ces deux produits.
Le mouvement commercial en 1930
La crise mondiale de 1930 a provoqué une diminution très sensible des expor-
tations des Indes Néerlandaises sur la France dont la valeur n'a représenté que
24.493.000 Florins contre 59.518.000 Florins, soit une diminution de plus de
moitié. Les exportations globales de la Colonie ont pendant cette période dimi-
nué assez fortement, tombant à 1.203.000.000 Florins.
Le tableau ci-après indique en poids et en valeur les principaux produits ache-
tés par la France.
Java et Madoera Provinces Extérieures
Produits Quantité Valeur Quantités Valeur
en kgs fp. n) en florins en kgs (p n.) en florins
Café 246.932 327.003 13.697.463 4.369.609
Coprah 644.781 52.098 68.814.679 13.503.812
Sucre. 5.793.312 612.746 — —
Caoutchouc 1.640.983 1.317.455 2.983.936 2.301.311
Peaux 577.432 p. 1.564.262 76.133 243.264
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