Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 avril 1931 01 avril 1931
Description : 1931/04/01 (A6,N64)-1931/04/30. 1931/04/01 (A6,N64)-1931/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384732r
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
226 REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX
Peaux de buffles. — Exportées surtout de Java, elles sont chargées dans les
grands ports de la côte nord, Tandjong Priok, Semarang et Soerabaia. La
France, en 1929, a acheté 41.925 peaux d'une valeur de 410.000 florins envi-
ron ; les exportations globales de Java, à destination des pays européens, repré-
sentant en chiffres ronds 300.000 peaux soit plus de 3.000.000 florins.
Dans les Provinces Extérieures, la région de Macassar, dans les Célèbes,
constitue le plus important centre de production où les acheteurs français s' appro-
visionnent. (En 1929 : 35.000 peaux).
Peaux de porcs. — A elle seule, la France absorbe le 1/5 des exportations
de la Colonie avec 106.00 peaux d'une valeur de 650.000 florins. Les peaux
de porcs sont généralement chargées à Soerabaia et c'est Java qui les fournit
en quasi-totalité.
Peaux de boucs, de chèvres et de daims. — Les Etats-Unis sont Ifes gros
acheteurs, avec 3.053.000 peaux. La France en 1929 n'important que 83.000
peaux vient au 3" rang après l'Australie.
Peaux de serpents et de lézards. — La demande des marché européen et
américain a été importante en 1927 et 1928, l'emploi de ces peaux se dévelop-
pant dans l'industrie de la chaussure et de la maroquinerie. Les centres les
plus importants, pour ces genres de peaux, sont Batavia et Soerabaia à Java et
Samarinda à Bornéo. Au total 582.000 peaux de serpents représentant 1.302.000
florins ont été exportées à destination de notre pays au cours de l'année 1929.
Ces chiffres donnent une idée de l'importance des achats.
ÉTAIN
L'étain de Bangka est trop connu en France par sa pureté exceptionnelle
(99,97 %), par les garanties offertes par le service des mines hollandais qui
procède à des analyses fréquentes et rigoureuses du métal à la sortie des fonde-
rie et enfin par ses utilisations nombreuses dans l'industrie pour qu'il soit néces-
saire d'en parler longuement dans cet article. Les exportations directes sur la
France sont assez importantes et dépassent annuellement un millier de tonnes,
soit :
1927 1.315 tonnes
1928 1.095 -
1929 1.092 —
Ces chiffres ne représentent pas, d'ailleurs, de beaucoup, la consommation
française en étain Bangka, dont une grosse partie est toujours achetée à Londres.
L'étain est vendu en blocs d'une forme spéciale, appelés communément
« slabs », pesant approximativement chacun 35 kilogrammes, par l'intermédiaire
du bureau de vente gouvernemental de Batavia, le Verkoopsbureàu van' s Land-
smijnproducten.
Ajoutons enfin que tout l'étain en provenance des mines gouvernementales
de Bangka n'est pas expéd;é directement de Bangka sur les pays destinataires,
mais est toujours chargé à Tandjong Priok, avant-port de Batavia, où se trou-
vent les entrepôts du gouvernement. Une accumulation trop considérable de
Peaux de buffles. — Exportées surtout de Java, elles sont chargées dans les
grands ports de la côte nord, Tandjong Priok, Semarang et Soerabaia. La
France, en 1929, a acheté 41.925 peaux d'une valeur de 410.000 florins envi-
ron ; les exportations globales de Java, à destination des pays européens, repré-
sentant en chiffres ronds 300.000 peaux soit plus de 3.000.000 florins.
Dans les Provinces Extérieures, la région de Macassar, dans les Célèbes,
constitue le plus important centre de production où les acheteurs français s' appro-
visionnent. (En 1929 : 35.000 peaux).
Peaux de porcs. — A elle seule, la France absorbe le 1/5 des exportations
de la Colonie avec 106.00 peaux d'une valeur de 650.000 florins. Les peaux
de porcs sont généralement chargées à Soerabaia et c'est Java qui les fournit
en quasi-totalité.
Peaux de boucs, de chèvres et de daims. — Les Etats-Unis sont Ifes gros
acheteurs, avec 3.053.000 peaux. La France en 1929 n'important que 83.000
peaux vient au 3" rang après l'Australie.
Peaux de serpents et de lézards. — La demande des marché européen et
américain a été importante en 1927 et 1928, l'emploi de ces peaux se dévelop-
pant dans l'industrie de la chaussure et de la maroquinerie. Les centres les
plus importants, pour ces genres de peaux, sont Batavia et Soerabaia à Java et
Samarinda à Bornéo. Au total 582.000 peaux de serpents représentant 1.302.000
florins ont été exportées à destination de notre pays au cours de l'année 1929.
Ces chiffres donnent une idée de l'importance des achats.
ÉTAIN
L'étain de Bangka est trop connu en France par sa pureté exceptionnelle
(99,97 %), par les garanties offertes par le service des mines hollandais qui
procède à des analyses fréquentes et rigoureuses du métal à la sortie des fonde-
rie et enfin par ses utilisations nombreuses dans l'industrie pour qu'il soit néces-
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France sont assez importantes et dépassent annuellement un millier de tonnes,
soit :
1927 1.315 tonnes
1928 1.095 -
1929 1.092 —
Ces chiffres ne représentent pas, d'ailleurs, de beaucoup, la consommation
française en étain Bangka, dont une grosse partie est toujours achetée à Londres.
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« slabs », pesant approximativement chacun 35 kilogrammes, par l'intermédiaire
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de Bangka n'est pas expéd;é directement de Bangka sur les pays destinataires,
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vent les entrepôts du gouvernement. Une accumulation trop considérable de
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