Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1924 01 novembre 1924
Description : 1924/11/01 (A11,N83)-1924/11/30. 1924/11/01 (A11,N83)-1924/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384561s
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
142 ÉTUDES ET MÉMOIRES
progressivement car il y a toujours des retardataires. D'ailleurs,
le semis est très serré : 2 grammes par mètre carré.
Les deuxièmes pépinières occupent une quarantaine de
bouws, mais cela implique une surface plus considérable car
les anciens sols de pépinières sont laissés trois ans avec des
engrais verts pour servir ensuite à de nouveaux semis ou à la
plantation.
La nécessité de ne pas trop éloigner les pépinières des cen-
tres habités ne permet pas toujours de les établir sur des sols
fraîchement défrichés, comme il est toujours préférable de
le faire.
La question des engrais verts est très étudiée. Les essais les
plus variés sont entrepris soit avec des plantes déjà connues
dans l'île, soit avec des acacias australiens importés.
Au début, on employait surtout le Leucœna glauca, mais sa
croissance est lente ; à trois ans, il n'a pas 50 centimètres de
haut et une première qualité à rechercher, chez les engrais
verts est, certes, la rapidité de croissance, le développement
de l'appareil végétatif, un feuillage abondant et un chevelu
de racines touffu et profond.
On a songé ensuite aux Crotalaria; les espèces ne manquent
pas : incana, juncea, quinquefolia, verrucosa, ferruginea et
alata. La croissance est plus rapide mais elle n'atteint pas celle
de divers acacias australiens : Farnesiana, decurrens, fistata,
longifolia, neriifolia. A trois ans, les arbustes ont plusieurs
mètres de haut et on peut espérer un bénéfice de l'extraction
du tannin des écorces. Les racines très profondes ont joué le
rôle de pompes aspirantes qui sont allées puiser, très bas dans
le sol, les principes nutritifs pour les rapprocher de la surface
et en faire profiter la culture qui suivra quand les engrais verts
seront décomposés.
On peut objecter que les frais de défrichement et de remise en
culture deviennent plus considérables, mais ils le seront certai-
nement moins que si l'on défriche de nouvelles forêts vierges.
Pour terminer, je citerai des essais avec divers acacias: A. his-
ruta, A. loevigata. Ce dernier peut être attaqué par des champi-
gnons de racines susceptibles de s'acclimater sur le Cinchona.
progressivement car il y a toujours des retardataires. D'ailleurs,
le semis est très serré : 2 grammes par mètre carré.
Les deuxièmes pépinières occupent une quarantaine de
bouws, mais cela implique une surface plus considérable car
les anciens sols de pépinières sont laissés trois ans avec des
engrais verts pour servir ensuite à de nouveaux semis ou à la
plantation.
La nécessité de ne pas trop éloigner les pépinières des cen-
tres habités ne permet pas toujours de les établir sur des sols
fraîchement défrichés, comme il est toujours préférable de
le faire.
La question des engrais verts est très étudiée. Les essais les
plus variés sont entrepris soit avec des plantes déjà connues
dans l'île, soit avec des acacias australiens importés.
Au début, on employait surtout le Leucœna glauca, mais sa
croissance est lente ; à trois ans, il n'a pas 50 centimètres de
haut et une première qualité à rechercher, chez les engrais
verts est, certes, la rapidité de croissance, le développement
de l'appareil végétatif, un feuillage abondant et un chevelu
de racines touffu et profond.
On a songé ensuite aux Crotalaria; les espèces ne manquent
pas : incana, juncea, quinquefolia, verrucosa, ferruginea et
alata. La croissance est plus rapide mais elle n'atteint pas celle
de divers acacias australiens : Farnesiana, decurrens, fistata,
longifolia, neriifolia. A trois ans, les arbustes ont plusieurs
mètres de haut et on peut espérer un bénéfice de l'extraction
du tannin des écorces. Les racines très profondes ont joué le
rôle de pompes aspirantes qui sont allées puiser, très bas dans
le sol, les principes nutritifs pour les rapprocher de la surface
et en faire profiter la culture qui suivra quand les engrais verts
seront décomposés.
On peut objecter que les frais de défrichement et de remise en
culture deviennent plus considérables, mais ils le seront certai-
nement moins que si l'on défriche de nouvelles forêts vierges.
Pour terminer, je citerai des essais avec divers acacias: A. his-
ruta, A. loevigata. Ce dernier peut être attaqué par des champi-
gnons de racines susceptibles de s'acclimater sur le Cinchona.
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