Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1924 01 octobre 1924
Description : 1924/10/01 (A11,N82)-1924/10/31. 1924/10/01 (A11,N82)-1924/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384560c
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
106 ÉTUDES ET MÉMOIRES
daises, Clark à Panama, Heanley à Hong-Kong, ont rencontré,
chez les bovidés, des parasites identiques.
Spirochœta Theileri est un parasite de 20 à 30 p. de long,
extrêmement délié (1/4 de p. de large), spiralé et doué de mou-
vements très actifs ; il se colore au moyen des couleurs d'aniline
et ne prend pas le Gram.
L'infection naturelle se traduit cliniquement par une fièvre
plus ou moins intense, de la faiblesse et de l'anémie. Le parasite
est rencontré seul ou, le plus souvent, associé à des piroplasmes,
à des trypanosomes, ou à certains ultra-virus microscopiques
(peste bovine, pleuro-pneumonie, etc.).
Les premiers essais de transmission expérimentale directe
ont été réussis par Theiler et Dodd, qui ont pu infecter des bovi-
dés et des moutons en partant du sang de bovidés atteints.
La spirochétose naturelle du bœuf semble se propager par
l'intermédiaire de deux tiques : Boophilus decoloratus et Rhipi-
cephalus Evertsi. Laveran et Vallée en ont apporté la démons-
tration expérimentale, qui sont parvenus à infecter une vache,
à l'école vétérinaire d'Alfort, en fixant sur cet animal des larves
de Boophiles prélevées sur des bovidés du Transvaal. Entre le
quinzième et le dix-neuvième jour, des spirochètes apparaissent
dans le sang, sans déterminer d'ailleurs aucun signe de maladie.
Blier a étudié au Chili, en 1914, une hémoglobinurie grave
du bétail qu'il rapporte à une spirochétose. L'affection s'ex-
prime par l'émission d'urine hémoglobinurique, accompagnée
de fièvre, d'excitation et de vertige. La démarche est titubante,
les selles apparaissent souvent sanguinolentes et on assiste à
l'éclosion d'une jaunisse généralisée, d'hémorragies guigivales
et d'un certain degré d'exophtalmie. La mort est la terminaison
inéluctable et survient presque toujours après quarante-huit
heures.
Blier a retrouvé, au sein des altérations morbides, des para-
sites capables de reproduire une maladie bénïgne après une
période d'incubation de cinq à six jours. Ces parasites évoquent,
à première vue, les spirochètes : plus longs que ces derniers,
toutefois, ils peuvent dépasser 60 p. de long sur 1 p. de large ; la
partie centrale est renflée et on observe un flagelle à chaque
daises, Clark à Panama, Heanley à Hong-Kong, ont rencontré,
chez les bovidés, des parasites identiques.
Spirochœta Theileri est un parasite de 20 à 30 p. de long,
extrêmement délié (1/4 de p. de large), spiralé et doué de mou-
vements très actifs ; il se colore au moyen des couleurs d'aniline
et ne prend pas le Gram.
L'infection naturelle se traduit cliniquement par une fièvre
plus ou moins intense, de la faiblesse et de l'anémie. Le parasite
est rencontré seul ou, le plus souvent, associé à des piroplasmes,
à des trypanosomes, ou à certains ultra-virus microscopiques
(peste bovine, pleuro-pneumonie, etc.).
Les premiers essais de transmission expérimentale directe
ont été réussis par Theiler et Dodd, qui ont pu infecter des bovi-
dés et des moutons en partant du sang de bovidés atteints.
La spirochétose naturelle du bœuf semble se propager par
l'intermédiaire de deux tiques : Boophilus decoloratus et Rhipi-
cephalus Evertsi. Laveran et Vallée en ont apporté la démons-
tration expérimentale, qui sont parvenus à infecter une vache,
à l'école vétérinaire d'Alfort, en fixant sur cet animal des larves
de Boophiles prélevées sur des bovidés du Transvaal. Entre le
quinzième et le dix-neuvième jour, des spirochètes apparaissent
dans le sang, sans déterminer d'ailleurs aucun signe de maladie.
Blier a étudié au Chili, en 1914, une hémoglobinurie grave
du bétail qu'il rapporte à une spirochétose. L'affection s'ex-
prime par l'émission d'urine hémoglobinurique, accompagnée
de fièvre, d'excitation et de vertige. La démarche est titubante,
les selles apparaissent souvent sanguinolentes et on assiste à
l'éclosion d'une jaunisse généralisée, d'hémorragies guigivales
et d'un certain degré d'exophtalmie. La mort est la terminaison
inéluctable et survient presque toujours après quarante-huit
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Blier a retrouvé, au sein des altérations morbides, des para-
sites capables de reproduire une maladie bénïgne après une
période d'incubation de cinq à six jours. Ces parasites évoquent,
à première vue, les spirochètes : plus longs que ces derniers,
toutefois, ils peuvent dépasser 60 p. de long sur 1 p. de large ; la
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