Presse et revues
32 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1924 01 septembre 1924
Description : 1924/09/01 (A11,N81)-1924/09/30. 1924/09/01 (A11,N81)-1924/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6384559q
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
APERÇU SUR LA PRODUCTION DU COTON 69
devant la table où ils reçoivent leur paiement. Le marché est
clos avant la fin du jour et, bien qu'il se produise parfois des
erreurs, elles ne sont pas nombreuses ; il y a rarement de
plaintes.
L'opération la plus longue est l'inspection du coton.
Suivant l'époque de la cueillette et la classification, la quan-
tité de coton, deuxième catégorie, est plus ou moins grande, elle
est toutefois généralement peu importante. Des instructions
sont données pour que le coton nO 1 soit « propre et blanc ».
La deuxième question importante est l'enlèvement du cpton
des marchés et son transport jusqu'à l'embarquement.
Il y a des usines d'égrenage en quantité suffisante, mais
comme la récolte augmente considérablement, il sera néces-
saire d'en installer d'autres. Il importe, en outre, que la mise en
balles soit faite par des firmes consciencieuses. Du coton du
Tanganyika fut vendu à Manchester à la fin de l'année dernière;
or, une partie de l'envoi fut laissée à l'expéditeur, le coton avait
été mouillé au moment de l'emballage.
En ce qui concerne le transport, le planteur doit d'abord
faire un long trajet pour venir aux adjudications, trop rares
parce que le nombre des fonctionnaires de l'agriculture n'est
pas suffisant. Il est nécessaire d'augmenter leur nombre et
même de créer des marchés permanents où des acheteurs
agréés par le Gouvernement pourraient epérer. IJ est à remar-
quer, en effet, que les indigènes ne se rendent à l'adjudication,
lorsqu'elle est annoncée pour trois jours, qu'après que certains,
plus courageux, y sont déjà allés. Il en résulte une ruée de ven-
deurs le soir du deuxième jour et l'impossibilité de satisfaire
tout le monde le troisième jour, par suite du programme chargé
d'adjudications du fonctionnaire. Il s'ensuit un certain décou-
ragement du planteur. Cet inconvénient doit disparaître par
la graduelle extension des adjudications ou des marchés fixes.
Le transport à l'égreneuse, et à l'usine de mise en balles, est
gênant pour l'heure actuelle, mais disparaîtra au fur et à mesure
de l'extension des cultures, par la multiplication des usines et
l'importance des achats.
devant la table où ils reçoivent leur paiement. Le marché est
clos avant la fin du jour et, bien qu'il se produise parfois des
erreurs, elles ne sont pas nombreuses ; il y a rarement de
plaintes.
L'opération la plus longue est l'inspection du coton.
Suivant l'époque de la cueillette et la classification, la quan-
tité de coton, deuxième catégorie, est plus ou moins grande, elle
est toutefois généralement peu importante. Des instructions
sont données pour que le coton nO 1 soit « propre et blanc ».
La deuxième question importante est l'enlèvement du cpton
des marchés et son transport jusqu'à l'embarquement.
Il y a des usines d'égrenage en quantité suffisante, mais
comme la récolte augmente considérablement, il sera néces-
saire d'en installer d'autres. Il importe, en outre, que la mise en
balles soit faite par des firmes consciencieuses. Du coton du
Tanganyika fut vendu à Manchester à la fin de l'année dernière;
or, une partie de l'envoi fut laissée à l'expéditeur, le coton avait
été mouillé au moment de l'emballage.
En ce qui concerne le transport, le planteur doit d'abord
faire un long trajet pour venir aux adjudications, trop rares
parce que le nombre des fonctionnaires de l'agriculture n'est
pas suffisant. Il est nécessaire d'augmenter leur nombre et
même de créer des marchés permanents où des acheteurs
agréés par le Gouvernement pourraient epérer. IJ est à remar-
quer, en effet, que les indigènes ne se rendent à l'adjudication,
lorsqu'elle est annoncée pour trois jours, qu'après que certains,
plus courageux, y sont déjà allés. Il en résulte une ruée de ven-
deurs le soir du deuxième jour et l'impossibilité de satisfaire
tout le monde le troisième jour, par suite du programme chargé
d'adjudications du fonctionnaire. Il s'ensuit un certain décou-
ragement du planteur. Cet inconvénient doit disparaître par
la graduelle extension des adjudications ou des marchés fixes.
Le transport à l'égreneuse, et à l'usine de mise en balles, est
gênant pour l'heure actuelle, mais disparaîtra au fur et à mesure
de l'extension des cultures, par la multiplication des usines et
l'importance des achats.
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