Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1924-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 août 1924 01 août 1924
Description : 1924/08/01 (A11,N80)-1924/08/31. 1924/08/01 (A11,N80)-1924/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63845589
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA CULTURE DU COTONNIER EN ÉGYPTE 37
un assolement. Les champs de coton voisins, ayant de 10 à
20 ares, sont donc très nombreux. La détérioration de la qua-
lité est fatale, si une variété unique n'est pas imposée ;
2° Le mélange des graines était de règle dans le commerce
égyptien des semences, surtout celui qui s'adresse au fellah
(et alors généralement frauduleux). On fournissait à celui-ci,
meilleur marché sans doute, des semences de variétés différentes
et des semences de variétés non pures. Le mélange le plus fré-
quent était le Mit-Afifi avec l'Ashmouni (variété actuellement
localisée par mesure administrative dans la Haute-Egypte).
Un grand danger est la présence des graines de « Hindi », ce
cotonnier inférieur dont nous avons précédemment parlé (1) et
qui n'appartient pas au groupe des cotonniers Jumel.
Pour remédier à tous ces fâcheux inconvénients, une seule
mesure est vraiment efficace : mettre le commerce des semences
de cotonniers entre les mains ou sous le contrôle de l'Adminis-
tration. Ainsi, l'indigène ne peut planter que la variété recon-
nue préférable et avec des semences de bonne qualité. L'arra-
chage annuel obligatoire des cotonniers complète l'efficacité
de cette réglementation, qui n'a pu être encore intégralement
appliquée en Egypte, mais qui l'est dans des pays plus neufs.
Nous avons insisté sur ces enseignements parce qu'en Egypte
ils atteignent au maximum de puissance démonstrative, mais
ils se reproduisent dans tous les pays cotonniers. Nous attirons
l'attention sur ce qu'il est nécessaire d'adopter une variété
unique par région (2) et, comme complément, dans les pays
tropicaux où le cotonnier existe depuis longtemps soit en
culture indigène, soit à l'état subspontané, de faire procéder
à la destruction de toutes les plantes qui n'appartiennent pas
à la variété choisie.
Nous ne pouvons étudier ici comment l'Administration
peut contrôler la fourniture de semences. Mais notre avis est
que, dans la généralité des cas, l'action la plus simple et la plus
efficace s'exercera à l'usine d'égrenage.
(1) Voir L'Agronomie Coloniale no 76 (avril 1924), p. 104.
(2) La région étant déterminée par les conditions du milieu dans lequel se
fait la culture et non par des divisions administratives.
un assolement. Les champs de coton voisins, ayant de 10 à
20 ares, sont donc très nombreux. La détérioration de la qua-
lité est fatale, si une variété unique n'est pas imposée ;
2° Le mélange des graines était de règle dans le commerce
égyptien des semences, surtout celui qui s'adresse au fellah
(et alors généralement frauduleux). On fournissait à celui-ci,
meilleur marché sans doute, des semences de variétés différentes
et des semences de variétés non pures. Le mélange le plus fré-
quent était le Mit-Afifi avec l'Ashmouni (variété actuellement
localisée par mesure administrative dans la Haute-Egypte).
Un grand danger est la présence des graines de « Hindi », ce
cotonnier inférieur dont nous avons précédemment parlé (1) et
qui n'appartient pas au groupe des cotonniers Jumel.
Pour remédier à tous ces fâcheux inconvénients, une seule
mesure est vraiment efficace : mettre le commerce des semences
de cotonniers entre les mains ou sous le contrôle de l'Adminis-
tration. Ainsi, l'indigène ne peut planter que la variété recon-
nue préférable et avec des semences de bonne qualité. L'arra-
chage annuel obligatoire des cotonniers complète l'efficacité
de cette réglementation, qui n'a pu être encore intégralement
appliquée en Egypte, mais qui l'est dans des pays plus neufs.
Nous avons insisté sur ces enseignements parce qu'en Egypte
ils atteignent au maximum de puissance démonstrative, mais
ils se reproduisent dans tous les pays cotonniers. Nous attirons
l'attention sur ce qu'il est nécessaire d'adopter une variété
unique par région (2) et, comme complément, dans les pays
tropicaux où le cotonnier existe depuis longtemps soit en
culture indigène, soit à l'état subspontané, de faire procéder
à la destruction de toutes les plantes qui n'appartiennent pas
à la variété choisie.
Nous ne pouvons étudier ici comment l'Administration
peut contrôler la fourniture de semences. Mais notre avis est
que, dans la généralité des cas, l'action la plus simple et la plus
efficace s'exercera à l'usine d'égrenage.
(1) Voir L'Agronomie Coloniale no 76 (avril 1924), p. 104.
(2) La région étant déterminée par les conditions du milieu dans lequel se
fait la culture et non par des divisions administratives.
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