Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
y*. Le Parasolier MUSANGA SMITHII R. Br.
par
GEORGES NOACHOVITCH
Ingénieur agronome Chargé des travaux pratiques de botanique à l'Institut d'Agronomie Coloniale (Suite) (1)
II. MORPHOLOGIE
A. MORPHOLOGIE EXTERNE
b) MORPHOLOGIE FLORALE (fin) Fruits. - Les lfeurs femelles une fois fécondées, l'inflores- cence augmente beaucoup de volume, jusqu'à atteindre sou- vent 10 cm. de longueur sur 5 cm. de largeur, en même temps que son pédoncule croît également en longueur et en diamètre (fig. 19 et 20) (2).
Le fruit mûr est un achaine de 2 mm, de longueur sur 1,25 mm. de largeur et 0,8 mm. d'épaisseur, en moyenne; le mésocarpe est charnu et très mince, tandis que l'endocarpe est scléreux, crustacé, verruqueux et relativement très épais : il est luisant, de coloration jaune clair et généralement très dur, dissymétrique. Il reste entouré par le calice, qui devient plus ou moins fibreux (fig. 16 et 17).
La graine épouse sensiblement la forme de la cavité du fruit. Elle est munie de deux téguments minces, d'un albumen réduit ; l'embryon, qui est incombant et droit, porte deux coty- lédons ovalaires, plan-convexes assez charnus ; la radicule est bien marquée, dirigée vers le haut (puisque l'ovule est ortho- trope). Cet embryon, de couleur blanche, a un peu moins d'un millimètre de longueur (fig. 16 et 17).
(1) Voir L'Agronomie Coloniale, nos 78, p. 177, 79, p. 7 et 80, p. 48.
(2) Les pédicelles s'accroissent de longueurs inégales, dans deux fleurs voi- sines (fig. 16, D et E), de sorte que les achaines se trouvent étagés, et agencés en masse compacte (fig. 17, A).
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