Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
54 ÉTUDES ET MEMOIRES
tout autour d'un réceptacle quasi discoïde, peu épais : l'in- florescence est sensiblement claviforme, généralement dissy- métrique, assez aplatie, et mesure de 17 à 20 millimètres au moment de la lforaison. La surface en est grenue : ce sont les sommets des périgones contigus qui forment autant de mame- lons, au centre desquels on aperçoit le pinceau stigmatique ; les sommets des bractées sont très visibles entre les fleurs, qui sont de couleur plus foncée.
Le pédoncule de cette inflorescence est généralement vigou- reux, dressé, cannelé, plus long que l'inflorescence elle-même et souvent inséré à un des angles inférieurs de celle-ci lorsqu'elle est quadrangulaire.
Les inflorescences femelles sont insérées par paires à l'ais- selle d'une feuille (fig. 18).
(A suivre).
Erratum. — Une omission a altéré le sens d'une phrase de notre précédent article (I?Agronomie Coloniale n° 77, page 13, ligne 3), laquelle doit être rétablie comme suit : Ces stipules forment, pour le jeune bourgeon, ainsi que pour la feuille encore repliée, immédiate- ment supérieure à celle dont elles dépendent, une protection très efficace contre la dessiccation.
Fi° gure 18 (suite). — [Les stipules de la feuille épanouie ont été arrachées un peu au-dessus de leur cercle d'insertion apparent (non visible sur la figure) ; la petite partie de la coiffe restée en place, dont le bord libre porte des cils blancs, longs et fins, passe entre le pétiole et les pédoncules des inflorescences].
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