Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS
SIMPLES RÉFLEXIONS AU SUJET DE L'AVENIR DU MARCHÉ DU CAOUTCHOUC Après un relèvement des prix du caoutchouc, en 1923, dû à l'application de la première partie du plan Stevenson,, certains prévoient une baisse de la matière première qui a, d'ailleurs, commencé à se manifester pendant les premiers mois de 1924, mais ne paraît pas devoir continuer. On en rend responsable la grande production indigène des Indes Néerlandaises, aussi voudrait-on voir adopter également dans ce pays Une restric- tion des exportations de caoutchouc.
Les dirigeants de grandes sociétés productrices de gomme, en Extrême-Orient, sont, dit-on, très optimistes au sujet de l'avenir du marché. Ils se basent, paraît-il, pour étayer leurs espoirs, sur l'augmentation du nombre des voitures automo- biles dans la plupart des principaux pays, et sur les nouveaux emplois du caoutchouc sous forme de latex, etc.
Un non-spécialiste ne peut donner son avis dans tine ques- tion aussi grave, car il manque de chiffres précis.
Toutefois, il ne sera peut-être pas inutile d'attirer l'attention sur un facteur qui ne paraît pas avoir encore, jusqu'ici, été mis suffisamment en lumière. Il s'agit de l'emploi industriel de quantités considérables de déchets de caoutchouc.
, Le caoutchouc, au point de vue utilisation, ne peut être comparé aux matières alimentaires, par exemple, qui dispa- raissent complètement après avoir servi.
Il ne disparaît qu'en partie, laissant seulement perdre, par usure, une certaine quantité de la matière première. Tout ce qui est ramassé après usage : chambres à air, vieux pneus, vieux tuyaux d'arrosage, vieux bandages, etc., représente une quantité importante de caoutchouc qui rentre en usine chaque année, et est réincorporée aux nouvelles fabrications, sans parler des usages spéciaux aux déchets de caoutchouc.
On pourra se demander à quel chiffre il est possible d'éva-
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