Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1939-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1939 01 mai 1939
Description : 1939/05/01 (A28,N257)-1939/05/31. 1939/05/01 (A28,N257)-1939/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383880v
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE HENNÉ DANS LE MONDE MUSULMAN. 135
profondes et humifères. On préfère le repiquage aux plantations
par souquets ou par boutures. La graine est mise auparavant à
tremper pendant six jours dans de l'eau de source que l'on a soin
de renouveler deux à trois fois. Une fois les graines bien ressuyées
à l'air, on sème fin avril dans une terre bien ameublie que l'on
bassine fréquemment en ayant soin de la protéger contre le froid
ou l'insolation par des paillassons. La levée a lieu quatre à six
jours après. On maintient l'humidité du sol par des arrosages
répétés. L'année suivante, en mai, s'effectue l'arrachage des
plantes qui sont ensuite mises en place sur le même terrain après
sectionnement du pivot. Dès que la plante atteint 5o centimètres
de hauteur, s'effectuent les tailles à la faucille. On opère trois ré-
coltes annuelles. Les rameaux coupés sont réunis en moyettes que
l'on laisse sécher. Des sarclages fréquents sont pratiqués contre le
chiendent et les indigènes ne manquent jamais d'incorporer,
chaque année, du terreau.
Dans la région d'Azemmour, la culture a été importée par des
immigrants du Souss (indigènes Chtouki de Tiznit) vers 1700.
Au début, la culture était pratiquée avec beaucoup de soins, sur
semis mais depuis elle laisse beaucoup à désirer. La plantation et
le rajeunissement des vieilles cultures s'effectuent à l'aide de
bras de souches pris sur des pieds adultes de cinq ans. Le sol ne
subit aucune préparation préalable. La plantation est effectuée
très irrégulièrement à raison de à pieds au mètre carré suivant les
besoins de l'irrigation. Les souquets sont plantés en mars dans
les sols alluvionnaires de l'Oum et R'bia. On procède à deux
coupes annuelles vers fin avril et fin septembre variables selon
l'importance des arrosages.
La dessiccation se fait au soleil puis l'on bat les rameaux pour
recueillir les feuilles. En automne, la récolte est parfois séchée
au-dessus d'un feu. La culture est trop rudimentaire et les façons
culturales tout à fait insuffisantes.
Au Maroc, aux environs de Fez, de louables tentatives ont pour-
tant été faites pour apporter quelques améliorations à cette
culture. On a recommandé le choix de terres de bonne qualité,
profondes et perméables, l'ameublissement et le défoncement
soignés du sol, l'épandage d'une copieuse fumure. On a aussi
conseillé l'espacement des pieds à o m. 60 soit 2 8.000 pieds à
profondes et humifères. On préfère le repiquage aux plantations
par souquets ou par boutures. La graine est mise auparavant à
tremper pendant six jours dans de l'eau de source que l'on a soin
de renouveler deux à trois fois. Une fois les graines bien ressuyées
à l'air, on sème fin avril dans une terre bien ameublie que l'on
bassine fréquemment en ayant soin de la protéger contre le froid
ou l'insolation par des paillassons. La levée a lieu quatre à six
jours après. On maintient l'humidité du sol par des arrosages
répétés. L'année suivante, en mai, s'effectue l'arrachage des
plantes qui sont ensuite mises en place sur le même terrain après
sectionnement du pivot. Dès que la plante atteint 5o centimètres
de hauteur, s'effectuent les tailles à la faucille. On opère trois ré-
coltes annuelles. Les rameaux coupés sont réunis en moyettes que
l'on laisse sécher. Des sarclages fréquents sont pratiqués contre le
chiendent et les indigènes ne manquent jamais d'incorporer,
chaque année, du terreau.
Dans la région d'Azemmour, la culture a été importée par des
immigrants du Souss (indigènes Chtouki de Tiznit) vers 1700.
Au début, la culture était pratiquée avec beaucoup de soins, sur
semis mais depuis elle laisse beaucoup à désirer. La plantation et
le rajeunissement des vieilles cultures s'effectuent à l'aide de
bras de souches pris sur des pieds adultes de cinq ans. Le sol ne
subit aucune préparation préalable. La plantation est effectuée
très irrégulièrement à raison de à pieds au mètre carré suivant les
besoins de l'irrigation. Les souquets sont plantés en mars dans
les sols alluvionnaires de l'Oum et R'bia. On procède à deux
coupes annuelles vers fin avril et fin septembre variables selon
l'importance des arrosages.
La dessiccation se fait au soleil puis l'on bat les rameaux pour
recueillir les feuilles. En automne, la récolte est parfois séchée
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Au Maroc, aux environs de Fez, de louables tentatives ont pour-
tant été faites pour apporter quelques améliorations à cette
culture. On a recommandé le choix de terres de bonne qualité,
profondes et perméables, l'ameublissement et le défoncement
soignés du sol, l'épandage d'une copieuse fumure. On a aussi
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