Presse et revues
31 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1939-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1939 01 mai 1939
Description : 1939/05/01 (A28,N257)-1939/05/31. 1939/05/01 (A28,N257)-1939/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383880v
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
132 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
les tabias, c'est-à-dire les levées de terre qui bordent les carrés
de culture. On sépare les feuilles des rameaux lorsqu'elles com-
mencent à se détacher.
La coupe qui fournit le meilleur henné est la taille d'été dénom-
mée localement séfia qui se prolonge jusqu'en septembre. La
taille d'automne ou harfia dure jusqu'en décembre. Par suite
de l'humidité plus élevée à cette époque, une bonne dessiccation
est toujours difficile, l'humidité contribuant d'autre part à altérer
la matière colorante des feuilles.
Le nombre de coupes est parfois plus élevé et dépend alors
uniquement de la vigueur et du degré de développement de la
plante.
Le rendement cultural est très variable car il dépend de l'âge
des plantes et des soins culturaux dont on les entoure. Il varie
généralement entre 12 et 1 h quintaux à l'hectare. Mais il n'est
pas rare de rencontrer des rendements de 20 quintaux qui sont
normaux en bonne culture. Dans les cas les moins favorables le
rendement ne s'élève guère au-dessus de 5 à 6 quintaux à l'hec-
tare.
Les ouvriers sont le plus souvent payés en nature. Ils reçoivent
le tiers et quelquefois la moitié de la récolte. La dessiccation est
une opération toujours délicate surtout pour la récolte d'automne
car elle exige beaucoup de main-d'œuvre et des locaux suffisants.
On a conseillé des séchoirs à air chaud qui permettraient d'amé-
liorer la qualité du produit tout en évitant les pertes de feuilles
qui se produisent pendant les manipulations. Mais leur emploi
ne semble pas avoir passé encore dans la pratique.
D'après Morgantini, la culture du henné en Libye est effectuée
par contrats. Trois types sont en vigueur lorsque le propriétaire
ne cultive pas lui-même sa terre. Ces contrats ont une durée de
trois ans à cause du caractère pluriannuel de la culture.
1 er type. Le propriétaire achète la semence, procure au fellah
un animal, assure l'alimentation de celui-ci ou paye une indem-
nité en prix de compensation. Le locataire plante, soigne la
culture et assure enfin la vente du produit. Déductions faites des
avances pour la semence, l'entretien de l'animal, la vente est
divisée par moitié. A la fin du contrat on estime le prix de la
plantation dont le propriétaire paye la moitié au locataire.
les tabias, c'est-à-dire les levées de terre qui bordent les carrés
de culture. On sépare les feuilles des rameaux lorsqu'elles com-
mencent à se détacher.
La coupe qui fournit le meilleur henné est la taille d'été dénom-
mée localement séfia qui se prolonge jusqu'en septembre. La
taille d'automne ou harfia dure jusqu'en décembre. Par suite
de l'humidité plus élevée à cette époque, une bonne dessiccation
est toujours difficile, l'humidité contribuant d'autre part à altérer
la matière colorante des feuilles.
Le nombre de coupes est parfois plus élevé et dépend alors
uniquement de la vigueur et du degré de développement de la
plante.
Le rendement cultural est très variable car il dépend de l'âge
des plantes et des soins culturaux dont on les entoure. Il varie
généralement entre 12 et 1 h quintaux à l'hectare. Mais il n'est
pas rare de rencontrer des rendements de 20 quintaux qui sont
normaux en bonne culture. Dans les cas les moins favorables le
rendement ne s'élève guère au-dessus de 5 à 6 quintaux à l'hec-
tare.
Les ouvriers sont le plus souvent payés en nature. Ils reçoivent
le tiers et quelquefois la moitié de la récolte. La dessiccation est
une opération toujours délicate surtout pour la récolte d'automne
car elle exige beaucoup de main-d'œuvre et des locaux suffisants.
On a conseillé des séchoirs à air chaud qui permettraient d'amé-
liorer la qualité du produit tout en évitant les pertes de feuilles
qui se produisent pendant les manipulations. Mais leur emploi
ne semble pas avoir passé encore dans la pratique.
D'après Morgantini, la culture du henné en Libye est effectuée
par contrats. Trois types sont en vigueur lorsque le propriétaire
ne cultive pas lui-même sa terre. Ces contrats ont une durée de
trois ans à cause du caractère pluriannuel de la culture.
1 er type. Le propriétaire achète la semence, procure au fellah
un animal, assure l'alimentation de celui-ci ou paye une indem-
nité en prix de compensation. Le locataire plante, soigne la
culture et assure enfin la vente du produit. Déductions faites des
avances pour la semence, l'entretien de l'animal, la vente est
divisée par moitié. A la fin du contrat on estime le prix de la
plantation dont le propriétaire paye la moitié au locataire.
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