Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1939-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1939 01 avril 1939
Description : 1939/04/01 (A28,N256)-1939/04/30. 1939/04/01 (A28,N256)-1939/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838796
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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ETUDES ET MÉMOIRES.
Sind. Dans e r sei fl district de Shikarpur où la cu l ture du henn é
>^6JL^^j^j^rftj(^ent développée, la pro d uct i on s' é lève à 2.000 qu i n-
iw*_ dont 5oo sont consommés sur p l ace et le reste
eïpTOTïTcI ans l'Inde du Sud ou sur les marc h és étran g ers. Dans le
Bengale et la Province frontière du Nord-Ouest, la culture n'est
guère pratiquée que dans la région de Téraï, pour la consommation
locale. Dans les provinces de Madras et de Bombay, le henné est
utilisé comme arbuste de clôture ou comme plante d'agrément
dans les jardins. Les exportations s'effectuent surtout par le port
de Karatchi, une faible quantité seulement est dirigée sur Bombay.
En Égypte, le henné est cultivé dans la Basse-Égypte dans la
province de Charkieh, notamment aux environs de Bilbeis et de
Zagazig ainsi qu'un peu en Haute-Égypte, à Assouan. Les expor-
tations très importantes de henné se sont élevées à io.5oo quin-
taux en 1936 contre 9. 5oo en 1935. Les principaux clients
de l'Égypte sont par ordre d'importance la France, l'Algérie, la
Grande-Bretagne, la Tunisie et la Turquie. L'Egypte importe
également des hennés de choix du Hedjaz et du Yémen. Les centres
d'exportation sont Alexandrie pour les envois sur l'étranger et
Bilbeis pour les ventes locales.
En Iran, le henné est cultivé à Bam et à Chahdad dans la pro-
vince de Kerman ainsi qu'à Bender-Abbas dans le Sud-Est. La
production s'élève à 12.000 quintaux dont k.000 sont exportés
surtout vers l'Irak. Une quantité beaucoup plus faible est dirigée
sur l'État d'Oman, l'Afghanistan, les Indes, Zanzibar et un peu
vers l'Europe et les Etats-Unis.
En Tripolitaine, le henné est cultivé par les indigènes et quel-
ques Israélites propriétaires de jardins dans les environs de
Tripoli, dans les régions de Tadjoura et de Souk-el-Djouma
ainsi qu'un peu dans les oasis du Fezzan. Depuis quelques années.
dans les zones de colonisation démographique les colons italiens
s'adonnent à sa culture et obtiennent d'excellents résultats. Les
surfaces cultivées sont de l'ordre de 400 hectares produisant
5.000 quintaux de henné presque entièrement exportés.
Au Yémen, on cultive le henné dans certaines régions monta-
gneuses où il est très apprécié pour sa qualité en particulier à
Maowyah et à Sherman près de Tahez. Dans le Hedjaz, le henné
se rencontre à Yambo et à Wadi Fatima, entre Djeddah et la Mecque
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ETUDES ET MÉMOIRES.
Sind. Dans e r sei fl district de Shikarpur où la cu l ture du henn é
>^6JL^^j^j^rftj(^ent développée, la pro d uct i on s' é lève à 2.000 qu i n-
iw*_ dont 5oo sont consommés sur p l ace et le reste
eïpTOTïTcI ans l'Inde du Sud ou sur les marc h és étran g ers. Dans le
Bengale et la Province frontière du Nord-Ouest, la culture n'est
guère pratiquée que dans la région de Téraï, pour la consommation
locale. Dans les provinces de Madras et de Bombay, le henné est
utilisé comme arbuste de clôture ou comme plante d'agrément
dans les jardins. Les exportations s'effectuent surtout par le port
de Karatchi, une faible quantité seulement est dirigée sur Bombay.
En Égypte, le henné est cultivé dans la Basse-Égypte dans la
province de Charkieh, notamment aux environs de Bilbeis et de
Zagazig ainsi qu'un peu en Haute-Égypte, à Assouan. Les expor-
tations très importantes de henné se sont élevées à io.5oo quin-
taux en 1936 contre 9. 5oo en 1935. Les principaux clients
de l'Égypte sont par ordre d'importance la France, l'Algérie, la
Grande-Bretagne, la Tunisie et la Turquie. L'Egypte importe
également des hennés de choix du Hedjaz et du Yémen. Les centres
d'exportation sont Alexandrie pour les envois sur l'étranger et
Bilbeis pour les ventes locales.
En Iran, le henné est cultivé à Bam et à Chahdad dans la pro-
vince de Kerman ainsi qu'à Bender-Abbas dans le Sud-Est. La
production s'élève à 12.000 quintaux dont k.000 sont exportés
surtout vers l'Irak. Une quantité beaucoup plus faible est dirigée
sur l'État d'Oman, l'Afghanistan, les Indes, Zanzibar et un peu
vers l'Europe et les Etats-Unis.
En Tripolitaine, le henné est cultivé par les indigènes et quel-
ques Israélites propriétaires de jardins dans les environs de
Tripoli, dans les régions de Tadjoura et de Souk-el-Djouma
ainsi qu'un peu dans les oasis du Fezzan. Depuis quelques années.
dans les zones de colonisation démographique les colons italiens
s'adonnent à sa culture et obtiennent d'excellents résultats. Les
surfaces cultivées sont de l'ordre de 400 hectares produisant
5.000 quintaux de henné presque entièrement exportés.
Au Yémen, on cultive le henné dans certaines régions monta-
gneuses où il est très apprécié pour sa qualité en particulier à
Maowyah et à Sherman près de Tahez. Dans le Hedjaz, le henné
se rencontre à Yambo et à Wadi Fatima, entre Djeddah et la Mecque
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