Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies

Presse et revues

50 pages

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- Position actuelle de la rayonne courte devant le coton, par O. ROEHRICH
  .......... Page(s) .......... 53
- Sur l'analyse et la composition des duvets de graines de cotonnier (Gossy- pium-Malvacées), par Georges BROOKS
  .......... Page(s) .......... 67
- EXTRAITS ET ANALYSES
  .......... Page(s) .......... 73
  - Biologie des cotonniers,
    .......... Page(s) .......... 73
  - Génétique, Sélection,
    .......... Page(s) .......... 74
  - Maladies cryptogamiques,
    .......... Page(s) .......... 80
  - Animaux nuisibles,
    .......... Page(s) .......... 83
  - Sols, Engrais,
    .......... Page(s) .......... 87
  - Récolte. Préparation du produit pour expédition et vente,
    .......... Page(s) .......... 89
- INFORMATIONS RELATIVES AUX CENTRES COTONNIERS
  .......... Page(s) .......... 95
  - Egypte
    .......... Page(s) .......... 95
  - Indes
    .......... Page(s) .......... 99
  - Etats-Unis
    .......... Page(s) .......... 99

82 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE

de la maladie dépend alors de la pluviosité. S'il se trouve, pendant
la période des pluies, quelques journées chaudes et sèches, le dommage
causé par la maladie est réduit de beaucoup. Si cette accalmie ne se
produit qu'à la fin des pluies, les lésions qui se sont formées sont trop
profondes et le mal ne peut être enrayé.

Il est difficile de préciser l'effet des conditions du sol sur la ma-
ladie, elle est néanmoins plus fréquente et plus sérieuse dans les terrains
légers.

La résistance à la maladie est très variable; en 1929-30, par
exemple, dans le Teso, une seule plante s'est montrée rebelle à la
maladie. Elle a donné naissance à une série de races connues sous le
nom de « dérivées de Nariama », qui sont encore très résistantes après
plusieurs années de sélection.

En 1932-33, on examina un grand nombre de plants. S.G. 29
furent examinés en vue de déterminer l'effet des différentes formes de
la maladie sur la récolte. Les résultats sont indiqués dans des tableaux
comparatifs. Les auteurs en concluent, au point de vue de la forme de
l'attaque, que la tache angulaire de la feuille n'influe sur la récolte
que si l'infection gagne les tiges et les branches. Oh a étudié successi-
vement le pourcentage des plants attaqués, le nombre de lésions des
tiges et des branches, le nombre de lésions par plante pour chaque race.

Le travail de sélection se complique du fait que la résistance s'unit,
dans quelques cas, à une faible récolte et à une croissance lente. En
conséquence, on s'est attaché à unir la résistance à un bon rendement.

On a poursuivi ces recherches pendant plusieurs années, on a essayé en
même temps de désinfecter les graines, et, quoique les semis effectués
avec des graines désinfectées donnent des plants plus résistants que les
plants témoins, il n'en résulte pas de différence importante dans la
récolte.

On cherche à obtenir des cotonniers hybrides résistant à la maladie
à Serere, et on peut espérer en obtenir d'excellents résultats en cas
d'épidémie sérieuse de la maladie.

J.- J. TAUBENHAUS et W.-N. EZEKIEL. Relation of soil aci-
dity to cotton root rot. (Rapports entre l'acidité du sol et la pourriture
de la racine du cotonnier.) Texas Sta. Dut., 545, 1937, p. 39.

On a constaté, au cours d'expériences suivant l'inoculation de Phy-

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