Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1911 30 novembre 1911
Description : 1911/11/30 (A11,N125). 1911/11/30 (A11,N125).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383843k
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
3-26 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 125 — JN'ov. 1911
été installée à l'Agricultural Hall par les
soins de cette puissante Compagnie; nous
avons suivi avec beaucoup d'intérêt les
traitements divers subis par la matière pre-
mière provenant du Patthenium argen-
tatum. Sous la marque « Circle », cette com-
pagnie livre aux fabricants de caoutchouc
un produit propre, dérésinifié, ferme et
d'une manipulation facile. Si tous les fabri-
cants de caoutchouc ne considèrent pas le
Guayule comme un vrai caoutchouc, il n'en
est pas moins certain que pour diverses
applications ils l'ont adopté dans une no-
table proportion.
Pour montrer que cette marque « Circle »
n'avait rien de commun avec tous les
Guayules précédemment proposés à l'in-
dustrie, la Continental Rubber Co montrait
au public des objets divers en Guayule
,pU!' manufacturés absolument comme avec
une gomme ordinaire : tuyaux, courroies,
clapets, bracelets, talons tournants, etc.,
composés exclusivement de Guayule et de
soufre, étaient fabriqués sous les yeux des
visiteurs qui, vivement intéressés, récla-
maient des renseignements qui leur étaient
fournis avec la plus grande complaisance
par les représentants de cette Société.
Le Guayule représente actuellement
93 °/o de la production totale en caout-
chouc du Mexique. On suppose que cette
dernière va s'amoindrir progressivement,
car les plantes qui produisent le guayule
tendent de plus en plus à disparaître, jet il
ne semble pas que les plantations, au dire
de quelques-uns, aient donné jusque ce
jour ce qu'on en attendait. 1
Quoi qu'il en soit, il est toujours bon de
signaler les résultats obtenus par le trjaite-
ment perfectionné du Guayule que la Con-
tinental Rubber Co lui fait subir, ce idont
nous avons pu nous rendre compte par
nous-même, par les essais de résistance à
la traction sur des éprouvettes ne ren fer-
mant absolument que du Guayule et du
soufre en proportions convenables.
Une autre Compagnie avait aussi exposé
des échantillons de Guayule d'une nani-
pulation facile et d'un prix relativement
bas. C'est la « Guayule Rubber Co » de
Mexico, dont MM. CANDANEV ET C° sont
les représenlants à Londres. La marque
« Saltillo » est déjà connue sur le marché
américain. Une autre marque « Pura »
est remarquable par sa dérésiniifcation.
Par suite de traitements spéciaux, cette
dernière marque ne contient plus que 4 à
6 de résine.
Toutes nos félicitations à ces deux
Sociétés pour les progrès réalisés dans le
traitement du Guayule qui permettent
d'employer ce produit comme de la gomme
ordinaire.
Le Jelutong. — Le Jelutong est le pro-
duit d'extraction d'un arbre gigantesque
dont le nom botanique est Dyera Costulata
et qui croît dans les forêts de Sarawak, au
sud et à l'ouest de Bornéo, et à Sumatra.
Dans le commerce, on le trouve avec plus
ou moins de pureté, sous les dénomina-
tions de « Jelutong », « Pontianak » ou
« Palambang » ; il est plus connu des fa-
bricants de caoutchouc sous le nom de
« Bornéo mort ». Sa consistance pâteuse
le rend apte à se dissimuler en faible
quantité dans les compositions de caout-
chouc. Cette résine renferme une quantité
appréciable de gomme. Depuis longtemps
déjà, on a essayé d'extraire le caoutchouc
du Bornéo mort, on y est plus ou moins
bien parvenu. Des sociétés se sont formées >
en vue d'exploitation de procédés divers
tendant à ce résultat. Jusqu'à ce jour, nous
ne savons si les rendements ont été satis-
faisants tant au point de vue qualité que
quantité.
La « United Malaysian Rubber Co Limi-
ted » dont les usines sont à Goebilt, Sara-
wak, a exposé à l'Agricultural Ilall des
échantillons de caoutchouc extraits du
Bornéo mort; nous n'avons pas pu con-
naître le procédé, secret sans doute, dont
on s'est servi; tout ce que nous pouvons
dire, c'est que les échantillons de gomme
exposés au stand (n° 8) de cette Société
avaient l'aspect, la couleur, la consistance 1
d'un caoutchouc ordinaire, provenant des
arbres et plantes qui produisent naturelle-
été installée à l'Agricultural Hall par les
soins de cette puissante Compagnie; nous
avons suivi avec beaucoup d'intérêt les
traitements divers subis par la matière pre-
mière provenant du Patthenium argen-
tatum. Sous la marque « Circle », cette com-
pagnie livre aux fabricants de caoutchouc
un produit propre, dérésinifié, ferme et
d'une manipulation facile. Si tous les fabri-
cants de caoutchouc ne considèrent pas le
Guayule comme un vrai caoutchouc, il n'en
est pas moins certain que pour diverses
applications ils l'ont adopté dans une no-
table proportion.
Pour montrer que cette marque « Circle »
n'avait rien de commun avec tous les
Guayules précédemment proposés à l'in-
dustrie, la Continental Rubber Co montrait
au public des objets divers en Guayule
,pU!' manufacturés absolument comme avec
une gomme ordinaire : tuyaux, courroies,
clapets, bracelets, talons tournants, etc.,
composés exclusivement de Guayule et de
soufre, étaient fabriqués sous les yeux des
visiteurs qui, vivement intéressés, récla-
maient des renseignements qui leur étaient
fournis avec la plus grande complaisance
par les représentants de cette Société.
Le Guayule représente actuellement
93 °/o de la production totale en caout-
chouc du Mexique. On suppose que cette
dernière va s'amoindrir progressivement,
car les plantes qui produisent le guayule
tendent de plus en plus à disparaître, jet il
ne semble pas que les plantations, au dire
de quelques-uns, aient donné jusque ce
jour ce qu'on en attendait. 1
Quoi qu'il en soit, il est toujours bon de
signaler les résultats obtenus par le trjaite-
ment perfectionné du Guayule que la Con-
tinental Rubber Co lui fait subir, ce idont
nous avons pu nous rendre compte par
nous-même, par les essais de résistance à
la traction sur des éprouvettes ne ren fer-
mant absolument que du Guayule et du
soufre en proportions convenables.
Une autre Compagnie avait aussi exposé
des échantillons de Guayule d'une nani-
pulation facile et d'un prix relativement
bas. C'est la « Guayule Rubber Co » de
Mexico, dont MM. CANDANEV ET C° sont
les représenlants à Londres. La marque
« Saltillo » est déjà connue sur le marché
américain. Une autre marque « Pura »
est remarquable par sa dérésiniifcation.
Par suite de traitements spéciaux, cette
dernière marque ne contient plus que 4 à
6 de résine.
Toutes nos félicitations à ces deux
Sociétés pour les progrès réalisés dans le
traitement du Guayule qui permettent
d'employer ce produit comme de la gomme
ordinaire.
Le Jelutong. — Le Jelutong est le pro-
duit d'extraction d'un arbre gigantesque
dont le nom botanique est Dyera Costulata
et qui croît dans les forêts de Sarawak, au
sud et à l'ouest de Bornéo, et à Sumatra.
Dans le commerce, on le trouve avec plus
ou moins de pureté, sous les dénomina-
tions de « Jelutong », « Pontianak » ou
« Palambang » ; il est plus connu des fa-
bricants de caoutchouc sous le nom de
« Bornéo mort ». Sa consistance pâteuse
le rend apte à se dissimuler en faible
quantité dans les compositions de caout-
chouc. Cette résine renferme une quantité
appréciable de gomme. Depuis longtemps
déjà, on a essayé d'extraire le caoutchouc
du Bornéo mort, on y est plus ou moins
bien parvenu. Des sociétés se sont formées >
en vue d'exploitation de procédés divers
tendant à ce résultat. Jusqu'à ce jour, nous
ne savons si les rendements ont été satis-
faisants tant au point de vue qualité que
quantité.
La « United Malaysian Rubber Co Limi-
ted » dont les usines sont à Goebilt, Sara-
wak, a exposé à l'Agricultural Ilall des
échantillons de caoutchouc extraits du
Bornéo mort; nous n'avons pas pu con-
naître le procédé, secret sans doute, dont
on s'est servi; tout ce que nous pouvons
dire, c'est que les échantillons de gomme
exposés au stand (n° 8) de cette Société
avaient l'aspect, la couleur, la consistance 1
d'un caoutchouc ordinaire, provenant des
arbres et plantes qui produisent naturelle-
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