Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1911 30 novembre 1911
Description : 1911/11/30 (A11,N125). 1911/11/30 (A11,N125).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383843k
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
324 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 125 — Nov. 19U
qu'une approximation inappréciable du piix de
revient dans une fabrication continue. X. D. L. R.
Coagulation du latex par le procédé
Wilhelm Pahl. — Parmi les procédés les
plus récents préconisés pour la coagulation
du latex, il en est un qui se distingue des
autres par son originalité et sa nouveauté.
Nous avons vu les appareils à l'exposition
internationale de Londres; ils ne sont pas
très compliqués. Néanmoins, nous avons
beaucoup regretté qu'il n'y ait eu là
personne pour nous fourni r quelques
renseignements élémentaires. Tout ce que
nous savons d'après les quelques docu-
ments que nous avons pu nous procurer
sur place, c'est que le procédé de M. W.
PAHL, de Dortmund, serait basé sur l'emploi
de l'acide carbonique chaud, sans autre
produit coagulant.
Dans le système ancien et toujours
employé au Brésil, de l'enfumage du latex,
qui est celui qui jusqu'à ce jour a donné
les meilleurs résultats à tous points de
vue, on s'est toujours accordé pour recon-
naître que la coagulation du caoutchouc
étail due principalement à l'acide acétique
en très faible proportion, et aussi à la
créosote en plus grande quantité contenus
dans les fumées provenant de la com-
bustion de graines oléagineuses - Urucury
(Attalea excelsa) ou Inaja (Nlaximiliarta
Regia) — généralement employées pour
cet enfumage. D'après M. W. PAHL, jce ne
serait pas seulement à ces deux réactifs,
pourtant énergiques et antiseptiquls par
excellence, qu'ilfaudrait attribuer la coagu-
lation du latex d'Hévéa, mais bien à
l'acide carbonique contenu dans les fiimées
épaisses et humides dont nous venons de
parler.
Des études faites sur place par M; PAHL
sur les latex d'Hévéa des plantations
de Sumatra, et de la presqu'île malaise,
l'ont amené à découvrir ce coagulant
insoupçonné jusqu'à ce jour, mais rarfait,
auquel on doit tout particulièrement les
propriétés si spéciales du caoutchouc du
Para.
Son appareil, dont nous regrettons de ne
pas pouvoir donner le dessin, se compose
d'une bouteille d'acide carbonique avec
robinet, valve, manomètre; une dispo-
sition particulière permet en passant
d'élever la température de l'acide carbo-
nique à un degré convenable avant sa
mise en contact avec le latex; deux réci-
pients superposés, celui du dessus renfer-
mant le lalex, celui de dessous recevant le
latex et l'acide, carbonique pulvérisé. Le
caoutchouc coagulé se sépare, on l'enlève
et on le traite comme les crêpes ordinaires
de Ceylan.
Ce procédé a, paraît-il, l'immense avan-
tage de récupérer rapidement la totalité
du caoutchouc contenu dans le latex, de
lui procurer une grande pureté tout en
portant au dernier degré ses qualités si
recherchées des fabricants : la nervosité,
l'élasticité, l'imperméabilité qui le font
préférer à tout autre, et d'éviter enfin aux
fabricants une épuration fort coûteuse et
souvent imparfaite.
Si ce procédé donne d'aussi bons résultats,
il devrait être immédiatement appliqué
dans les plantations où l'enfumage n'est
pas encore admis.
Coagulation du latex par le « Purub »,
coagulant et désinfectant. — Le mot
« Purub » est composé des deux mois
« Pure » et « Rubber », ce qui nous dispense
de toute autre explication. Ce coagulant
est à base de fluor et fait l'objet de brevets
pris dans tous les pays de production de la
gomme; son emploi est des plus simples et
il peut être résumé de la façon suivante :
Dans un latex soigneusement filtré et
propre, on verse une solution de « Purub »
étendue à raison de 1 p. 100 litres de lait
à coaguler. On mélange les deux liquides
en agitant avec une baguette de bois, puis
l'on verse ce mélange dans des plats en
couches minces dans un endroit à l'abri
de la lumière, mais bien aéré. Au bout
de quelques heures, le caoutchouc forme
une pellicule mince qu'on enlève et que
l'on peut ensuite traiter comme la gomme
ordinaire des Crêpes.
qu'une approximation inappréciable du piix de
revient dans une fabrication continue. X. D. L. R.
Coagulation du latex par le procédé
Wilhelm Pahl. — Parmi les procédés les
plus récents préconisés pour la coagulation
du latex, il en est un qui se distingue des
autres par son originalité et sa nouveauté.
Nous avons vu les appareils à l'exposition
internationale de Londres; ils ne sont pas
très compliqués. Néanmoins, nous avons
beaucoup regretté qu'il n'y ait eu là
personne pour nous fourni r quelques
renseignements élémentaires. Tout ce que
nous savons d'après les quelques docu-
ments que nous avons pu nous procurer
sur place, c'est que le procédé de M. W.
PAHL, de Dortmund, serait basé sur l'emploi
de l'acide carbonique chaud, sans autre
produit coagulant.
Dans le système ancien et toujours
employé au Brésil, de l'enfumage du latex,
qui est celui qui jusqu'à ce jour a donné
les meilleurs résultats à tous points de
vue, on s'est toujours accordé pour recon-
naître que la coagulation du caoutchouc
étail due principalement à l'acide acétique
en très faible proportion, et aussi à la
créosote en plus grande quantité contenus
dans les fumées provenant de la com-
bustion de graines oléagineuses - Urucury
(Attalea excelsa) ou Inaja (Nlaximiliarta
Regia) — généralement employées pour
cet enfumage. D'après M. W. PAHL, jce ne
serait pas seulement à ces deux réactifs,
pourtant énergiques et antiseptiquls par
excellence, qu'ilfaudrait attribuer la coagu-
lation du latex d'Hévéa, mais bien à
l'acide carbonique contenu dans les fiimées
épaisses et humides dont nous venons de
parler.
Des études faites sur place par M; PAHL
sur les latex d'Hévéa des plantations
de Sumatra, et de la presqu'île malaise,
l'ont amené à découvrir ce coagulant
insoupçonné jusqu'à ce jour, mais rarfait,
auquel on doit tout particulièrement les
propriétés si spéciales du caoutchouc du
Para.
Son appareil, dont nous regrettons de ne
pas pouvoir donner le dessin, se compose
d'une bouteille d'acide carbonique avec
robinet, valve, manomètre; une dispo-
sition particulière permet en passant
d'élever la température de l'acide carbo-
nique à un degré convenable avant sa
mise en contact avec le latex; deux réci-
pients superposés, celui du dessus renfer-
mant le lalex, celui de dessous recevant le
latex et l'acide, carbonique pulvérisé. Le
caoutchouc coagulé se sépare, on l'enlève
et on le traite comme les crêpes ordinaires
de Ceylan.
Ce procédé a, paraît-il, l'immense avan-
tage de récupérer rapidement la totalité
du caoutchouc contenu dans le latex, de
lui procurer une grande pureté tout en
portant au dernier degré ses qualités si
recherchées des fabricants : la nervosité,
l'élasticité, l'imperméabilité qui le font
préférer à tout autre, et d'éviter enfin aux
fabricants une épuration fort coûteuse et
souvent imparfaite.
Si ce procédé donne d'aussi bons résultats,
il devrait être immédiatement appliqué
dans les plantations où l'enfumage n'est
pas encore admis.
Coagulation du latex par le « Purub »,
coagulant et désinfectant. — Le mot
« Purub » est composé des deux mois
« Pure » et « Rubber », ce qui nous dispense
de toute autre explication. Ce coagulant
est à base de fluor et fait l'objet de brevets
pris dans tous les pays de production de la
gomme; son emploi est des plus simples et
il peut être résumé de la façon suivante :
Dans un latex soigneusement filtré et
propre, on verse une solution de « Purub »
étendue à raison de 1 p. 100 litres de lait
à coaguler. On mélange les deux liquides
en agitant avec une baguette de bois, puis
l'on verse ce mélange dans des plats en
couches minces dans un endroit à l'abri
de la lumière, mais bien aéré. Au bout
de quelques heures, le caoutchouc forme
une pellicule mince qu'on enlève et que
l'on peut ensuite traiter comme la gomme
ordinaire des Crêpes.
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