Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 novembre 1911 30 novembre 1911
Description : 1911/11/30 (A11,N125). 1911/11/30 (A11,N125).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383843k
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N" 125 — Nov. 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE - 349
Extraction du caoutchouc d'écorces
par l'appareil L. Guiguet.
Nous avons assisté ce mois-ci, sur l'in-
vitation de M. LEVAT, à des expériences
d'extraction du caoutchouc de Landolphia
par l'appareil portalif de M. L. GUIGUET.
L'appareil se compose de deux parties _:
d'une part, une machine portative qu'on
amène sur le lieu des peuplements, et qui
est mue par deux hommes; cette machine
effectue la séparation du bois et de l'écorce
laticifère. D'autre part, à l'usine centrale,
une broyeuse mise en mouvement par une
machine à vapeur sépare le caoutchouc
des fragments d'écorce, le met en boudins
et envoie le tout dans un tamis polygonal
où un fort courant d'eau entraîne les frag-
ments d'écorce et les impuretés et livre du,
caoutchouc bien lavé.
Bien que les matériaux sur lesquels ont
eu lieu les essais fussent anciens et aient
du, pour se présenter d'une façon normale
dans l'appareil, subir un trempage - assez
prolongé, la décortication était bonne et il
ne restait sur le bois que quelques fila-
ments de caoutchouc en- quantité négli-
geable. 11 serait néanmoins à désirer "que
quelques-uns des détails mécaniques de la
décortiqueuse fussent améliorés, le guidage
des lianes prolongé jusqu'aux raclettes,
celles-ci munies de joues pour éviter la
projection des morceaux d'écorces, et les
cylindres d'alimentation modifiés pour
éviter le bourrage qui se produit au bout
d'un certain temps de fonctionnement,
malgré leur construction à jour. Une réduc-
tion de la force nécessaire à la mise en
mouvement serait aussi très désirable. Mais
tout ceci, nous le répétons, n'est que la
mise au point d'un appareil dont le principe
est bon, et qui donne déjà, tel qu'il est, des
résultats satisfaisants.
Quant à la broyeuse, elle se compose de
deux jeux de cylindre superposés, les
cylindres inférieurs recevant pour un tra-
vail complénrenlaire la masse provenant
des cylindres supérieurs. Une certaine
quantité d'eau est injectée dans les cylindres
pour faciliter le travail de broyage. Il sort
de la deuxième -série de cylindres du caout-
chouc pur, en petits boudins, et de petits
fragments d'écorce. La séparation se fait
facilement dans un tamis en tôle perforée
gui reçoit un courant d'eau à l'extérieur et
un à l'intérieur; ce courant d'eau entraîne -
avec l'écorce toutes les impuretés que
celle-ci contenait et une matière colorante
abondante, peut-être du tannin. - Il ne nous
a guère été possible d'apprécier la qualité
du caoutchouc obtenu d'écorces anciennes,
et nous avons pu seulement constater sa
propreté. La broyeuse, d'après les rensei-
gnements que nous a donnés M. LEVAT peut
traiter 900 kilos d'écorces en dix heures -
de travail; la quantité d'eau nécessaire est
de 3 mètres cubes par heure et il nous a
semblé qu'elle pourrait être avantageuse-
ment augmentée; l'ensemble était actionné
- par une machine à vapeur de 15 chevaux
qui nous a paru un peu faible.
En résumé, l'appareil GUIGUET traite
convenablement, au point de vue technique,
les lianes donnant le caoutchouc des herbes ;
mais nous avouerons qu'il nous intéresse
davantage pour l'application qui pourrait
éventuellement en être faite au traitement
des écorces de Funtumia. Cette opinion
qui nous est personnelle a été également
exprimée par plusieurs des assistants; tout
porte à croire, en effet, que l'importance
économique des lianes est plutôt appelée à
diminuer et l'on hésitera probablement sou-
vent à faire les frais d'une machine assez
coûteuse pour le traitement de ces lianes.
Il serait à désirer que l'inventeur ou les
constructeurs puissent trouver L'occasion
de faire des essais analogues avec des écorces
de Funlumia. y
F. MAIN.
-
Huile de7 tabac.
Il'serait question aux Etats-Unis d'éten-
dre la culture du tabac en vue de la pro-
duction de la graine utilisée comme source
Extraction du caoutchouc d'écorces
par l'appareil L. Guiguet.
Nous avons assisté ce mois-ci, sur l'in-
vitation de M. LEVAT, à des expériences
d'extraction du caoutchouc de Landolphia
par l'appareil portalif de M. L. GUIGUET.
L'appareil se compose de deux parties _:
d'une part, une machine portative qu'on
amène sur le lieu des peuplements, et qui
est mue par deux hommes; cette machine
effectue la séparation du bois et de l'écorce
laticifère. D'autre part, à l'usine centrale,
une broyeuse mise en mouvement par une
machine à vapeur sépare le caoutchouc
des fragments d'écorce, le met en boudins
et envoie le tout dans un tamis polygonal
où un fort courant d'eau entraîne les frag-
ments d'écorce et les impuretés et livre du,
caoutchouc bien lavé.
Bien que les matériaux sur lesquels ont
eu lieu les essais fussent anciens et aient
du, pour se présenter d'une façon normale
dans l'appareil, subir un trempage - assez
prolongé, la décortication était bonne et il
ne restait sur le bois que quelques fila-
ments de caoutchouc en- quantité négli-
geable. 11 serait néanmoins à désirer "que
quelques-uns des détails mécaniques de la
décortiqueuse fussent améliorés, le guidage
des lianes prolongé jusqu'aux raclettes,
celles-ci munies de joues pour éviter la
projection des morceaux d'écorces, et les
cylindres d'alimentation modifiés pour
éviter le bourrage qui se produit au bout
d'un certain temps de fonctionnement,
malgré leur construction à jour. Une réduc-
tion de la force nécessaire à la mise en
mouvement serait aussi très désirable. Mais
tout ceci, nous le répétons, n'est que la
mise au point d'un appareil dont le principe
est bon, et qui donne déjà, tel qu'il est, des
résultats satisfaisants.
Quant à la broyeuse, elle se compose de
deux jeux de cylindre superposés, les
cylindres inférieurs recevant pour un tra-
vail complénrenlaire la masse provenant
des cylindres supérieurs. Une certaine
quantité d'eau est injectée dans les cylindres
pour faciliter le travail de broyage. Il sort
de la deuxième -série de cylindres du caout-
chouc pur, en petits boudins, et de petits
fragments d'écorce. La séparation se fait
facilement dans un tamis en tôle perforée
gui reçoit un courant d'eau à l'extérieur et
un à l'intérieur; ce courant d'eau entraîne -
avec l'écorce toutes les impuretés que
celle-ci contenait et une matière colorante
abondante, peut-être du tannin. - Il ne nous
a guère été possible d'apprécier la qualité
du caoutchouc obtenu d'écorces anciennes,
et nous avons pu seulement constater sa
propreté. La broyeuse, d'après les rensei-
gnements que nous a donnés M. LEVAT peut
traiter 900 kilos d'écorces en dix heures -
de travail; la quantité d'eau nécessaire est
de 3 mètres cubes par heure et il nous a
semblé qu'elle pourrait être avantageuse-
ment augmentée; l'ensemble était actionné
- par une machine à vapeur de 15 chevaux
qui nous a paru un peu faible.
En résumé, l'appareil GUIGUET traite
convenablement, au point de vue technique,
les lianes donnant le caoutchouc des herbes ;
mais nous avouerons qu'il nous intéresse
davantage pour l'application qui pourrait
éventuellement en être faite au traitement
des écorces de Funtumia. Cette opinion
qui nous est personnelle a été également
exprimée par plusieurs des assistants; tout
porte à croire, en effet, que l'importance
économique des lianes est plutôt appelée à
diminuer et l'on hésitera probablement sou-
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coûteuse pour le traitement de ces lianes.
Il serait à désirer que l'inventeur ou les
constructeurs puissent trouver L'occasion
de faire des essais analogues avec des écorces
de Funlumia. y
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Huile de7 tabac.
Il'serait question aux Etats-Unis d'éten-
dre la culture du tabac en vue de la pro-
duction de la graine utilisée comme source
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