Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1911 31 octobre 1911
Description : 1911/10/31 (A11,N124). 1911/10/31 (A11,N124).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838425
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- 1
316 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N" 19-4 - OCT. 191,
plus ou moins prolongée, donnent un
regain de sève aux palmiers et en rendent
les portions végétatives très fragiles.
Cette pression îles éléments atmosphé-
riques s'exerce, non seulement sur les
grandes palmes, qui sont plus ou moins
endommagées, mais aussi sur les feuilles
centrales qui s'élancent verticalement
comme une hampe et les casse fort souvent
à leur base.
Il est très vraisemblable que ces lésions
accidentelles sont une des principales
portes d'entrée pour les germes cryptoga-
miques qui déterminant la maladie.
Aux Antilles et ailleurs, les cocotiers
paraissent moins sensibles aux blessures :
les feuilles vertes peuvent être coupées
sans danger. Cette résistance apparente ne
correspondrait-elle pas à une différence
- dans les espèces parasites?
N. PATOUILLARD.
Huile de graines d'Hévéa.
Dans le n° 111 (septembre 1910), le
« J. d'A. T. » a consacré à cette question un
article de M. PETCH (1). Les conclusions
pessimistes d'après lesquelles cette produc-
tion d'huile ne serait pas véritable, n'est
pas partagée par tout le monde. 11 ne s'agit
pas, bien entendu, de soustraire actuelle-
ment des graines pour extraction d'hùile au
- commerce des semences : la demande dans
ce but est encore trop forte et trop avanta-
geuse. Mais à mesure que les cultures se
- développent, il se produit de plus en plus.
de graines qui seront de moins en moins
demandées. Aussi la question reste-t-elle
à l'étude.
Elle est toujours aussi controversée. Nous
trouvons peu d'accord quant au rendement
en graines des arbres et à la teneur en
huile de ces graines. Il y a certainement
des variations de lieu, d'âge, etc. qu'il
serait intéressant de déterminer avjec pré-
cision. La divergence de vue entre CARRU-
THERS d'une part, et MACMILLAN et PETCH
(1) Voir aussi « J. d'A. T. », nos 39 et 83.
d'autre part, quant aux frais- de récolte,
tient, d'après « Gummi Zeilung », à ce
que les frais de ramassage des fruits sont
à Ceylan quatre fois plus élevés que dans
les Federated Malay States.
Quoi qu'il en soit, il semble qu'on ne
veuille pas être pris au dépourvu et l'étude
des graines et de l'huile par les chimistes
se poursuit, de façon que l'on soit en pos-
session de données précises le jour où on
aura un surcroît de graines. Certains pré-
conisent le broyage à la plantation et l'uti-
lisation des tourteaux sur place pour l'ali-
mentation du bétail. D'autres sont d'avis
que les graines intactes et bien séchées
soient envoyées à l'usine en Europe ou en
Amérique.
« L'Imperial Institute (2) s'est livré,
pour la connaissance de l'huile d'Hévéa, à
d'intéressantes recherches dont nous allons
indiquer les résultats principaux. Les
graines d'Hévéa entamées s'altèrent rapi-
dement à l'air : pour les envoyer dans de
bonnes conditions, il faut donc assurer
l'intégrité de leurs téguments. A côté de
l'huile, les graines contiennent une dias-
tase lipolytique qui dédouble cette huilé en
glycérine et acides gras. C'est une nouvelle
difficulté que devra surpionter l'industrie
de l'extraction de l'huile. Dans les graines,,
on a aussi trouvé un glucoside accompagné
d'une diastase spécifique qui, en présence
d'eau, le décompose donnant de l'acide
cyanhydrique. Dans les expériences effec-
tuées, il se trouvait peu de cet acide. Mais,
comme on en retrouve dans les tourteaux
qui devraient servir à l'alimentation du
bétail, il est bon de faire de nombreux
essais pour déterminer la quantité maxima
d'acide cyanhydrique — corps éminem-
ment toxique — que peuvent fournir les
graines et contenir les tourteaux.
On sait enfin que l'on importe chaque
année à Londres une petite quantité de
cette huile, qu'on en a tenté l'introduction
aux États- Unis, où, en raison de la dimi-
nution de la production de l'huile de lin
(2) « Bulletin of the Impérial Institute », [¡,D 1, 1911.
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316 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N" 19-4 - OCT. 191,
plus ou moins prolongée, donnent un
regain de sève aux palmiers et en rendent
les portions végétatives très fragiles.
Cette pression îles éléments atmosphé-
riques s'exerce, non seulement sur les
grandes palmes, qui sont plus ou moins
endommagées, mais aussi sur les feuilles
centrales qui s'élancent verticalement
comme une hampe et les casse fort souvent
à leur base.
Il est très vraisemblable que ces lésions
accidentelles sont une des principales
portes d'entrée pour les germes cryptoga-
miques qui déterminant la maladie.
Aux Antilles et ailleurs, les cocotiers
paraissent moins sensibles aux blessures :
les feuilles vertes peuvent être coupées
sans danger. Cette résistance apparente ne
correspondrait-elle pas à une différence
- dans les espèces parasites?
N. PATOUILLARD.
Huile de graines d'Hévéa.
Dans le n° 111 (septembre 1910), le
« J. d'A. T. » a consacré à cette question un
article de M. PETCH (1). Les conclusions
pessimistes d'après lesquelles cette produc-
tion d'huile ne serait pas véritable, n'est
pas partagée par tout le monde. 11 ne s'agit
pas, bien entendu, de soustraire actuelle-
ment des graines pour extraction d'hùile au
- commerce des semences : la demande dans
ce but est encore trop forte et trop avanta-
geuse. Mais à mesure que les cultures se
- développent, il se produit de plus en plus.
de graines qui seront de moins en moins
demandées. Aussi la question reste-t-elle
à l'étude.
Elle est toujours aussi controversée. Nous
trouvons peu d'accord quant au rendement
en graines des arbres et à la teneur en
huile de ces graines. Il y a certainement
des variations de lieu, d'âge, etc. qu'il
serait intéressant de déterminer avjec pré-
cision. La divergence de vue entre CARRU-
THERS d'une part, et MACMILLAN et PETCH
(1) Voir aussi « J. d'A. T. », nos 39 et 83.
d'autre part, quant aux frais- de récolte,
tient, d'après « Gummi Zeilung », à ce
que les frais de ramassage des fruits sont
à Ceylan quatre fois plus élevés que dans
les Federated Malay States.
Quoi qu'il en soit, il semble qu'on ne
veuille pas être pris au dépourvu et l'étude
des graines et de l'huile par les chimistes
se poursuit, de façon que l'on soit en pos-
session de données précises le jour où on
aura un surcroît de graines. Certains pré-
conisent le broyage à la plantation et l'uti-
lisation des tourteaux sur place pour l'ali-
mentation du bétail. D'autres sont d'avis
que les graines intactes et bien séchées
soient envoyées à l'usine en Europe ou en
Amérique.
« L'Imperial Institute (2) s'est livré,
pour la connaissance de l'huile d'Hévéa, à
d'intéressantes recherches dont nous allons
indiquer les résultats principaux. Les
graines d'Hévéa entamées s'altèrent rapi-
dement à l'air : pour les envoyer dans de
bonnes conditions, il faut donc assurer
l'intégrité de leurs téguments. A côté de
l'huile, les graines contiennent une dias-
tase lipolytique qui dédouble cette huilé en
glycérine et acides gras. C'est une nouvelle
difficulté que devra surpionter l'industrie
de l'extraction de l'huile. Dans les graines,,
on a aussi trouvé un glucoside accompagné
d'une diastase spécifique qui, en présence
d'eau, le décompose donnant de l'acide
cyanhydrique. Dans les expériences effec-
tuées, il se trouvait peu de cet acide. Mais,
comme on en retrouve dans les tourteaux
qui devraient servir à l'alimentation du
bétail, il est bon de faire de nombreux
essais pour déterminer la quantité maxima
d'acide cyanhydrique — corps éminem-
ment toxique — que peuvent fournir les
graines et contenir les tourteaux.
On sait enfin que l'on importe chaque
année à Londres une petite quantité de
cette huile, qu'on en a tenté l'introduction
aux États- Unis, où, en raison de la dimi-
nution de la production de l'huile de lin
(2) « Bulletin of the Impérial Institute », [¡,D 1, 1911.
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