Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1911 30 juin 1911
Description : 1911/06/30 (A11,N120). 1911/06/30 (A11,N120).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838388
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N° 120 — JUIN 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 169
Mais la taille que nous effectuons main-
tenant, qui pour le moment est plutôt
une taille de nettoyage, d'aération, qu'autre
chose, semble nous donner de bons résul-
tats. Si ceux-ci se maintiennent encore un
an ou deux, nous pourrons affirmer que la
virescence des fleurs devait être attribuée
à un entretien défectueux des arbres dont
la végétation, maintenue en trop bon état
par l'emploi peut-être exagéré d'engrais
azotés ou un ombrage trop intense (peut-
être les deux causes à la fois), était telle que
ni air, ni lumière ne pénétraient à l'inté-
rieur des arbres. Il en résultait un allon-
gement excessif des branches et une cons-
titution de rameaux peu propre à la
fructifica-tion.
Cette façon de voir nous a du reste été
confirmée par des renseignements reçus
du Brésil, où pareil accident se manifeste
dans les plantations dont la partie infé-
rieure des arbres est insuffisamment
DI Ltoyée. -
Votre distingué Rédacteur principal,
M. 0. LABROY, ne peut manquer de profiter
de son séjour au Brésil pour obtenir
quelques éclaircissements à ce sujet, et
surtout pour rapporter des renseignements
précis sur le mode de taille employé dans
les plantations du Brésil, depuis le
moment du repiquage jusqu'au moment
où la production du caféier ne compense
plus les frais qu'il occasionne.
, A. TOUCHAIS,
Directeur de la Société Agricole de Yen-Lay.
Nantes, le 16 avril 1911. - -
Le prix de revient du Manioc sec et du Tapioca
Rendements.. - Prix d'achat, de transfornatioll et -de vente à la Réunion.
Progrès de l'industrie du Manioc à Madagascar.
Par M. Ë. BAILLAUD.
L'utilisation du manioc par l'industrie
européenne est une des conquêtes des plus
intéressantes de l'agriculture tropicale.
Le temps n'est pas loin où il semblait
que seule, en dehors du tapioca, la fécule
pouvait être intéressante, et où de nom-
breux projets étaient faits pour préparer en
grand cette fécule dans les pays produc-
teurs de manioc. L'inconnu le plus grand
paraissait être le chiffre de rendements
qu'il était possible d'obtenir à l'hectare, en
même temps que les indications les plus
fantaisistes étaient données à ce sujet.
Quelques-uns avaient bien conçu l'idée
d'importer du manioc sec, mais il semblait
que des usines équipées spécialement pour
le traiter devaient d'abord être établies, et
l'on tournait dans ce dilemme : créer une
plantation de manioc sans être sûr de trou-
ver des débouchés, ou édifier une usine
sans savoir si l'on pourrait se procurer la
matière première.
A cette époque, nous voulons parler des
environs de 1900, les maniocs entraient eu
franchise en France et nos amidonniers
*
purent être poussés par le bon marché de
la matière première à faire les essais néces-
saires. En outre, cette matière pouvait leur
être offerte par les pays grands produc-
teurs comme Java et les Indes Anglaises.
Le manioc sec est ainsi peu à peu entré-
dans la consommation et, lorsqu'en 1908 la
loi a frappé à leur entrée en France les
maniocs dé provenance étrangère d'un droit
de 7 fr. par 100 kg., c'est la production
coloniale qui s'est trouvée insuffisante pour
satisfaire aux demandes qui lui étaient
faites.
De tous côtés actuellement- on se préoc-
cupe de cette exploitation du manioc et
l'on cherche à se renseigner sur les rende-
ments et les moyens de préparation.
La Réunion, qui est celle des Colonies
Françaises où la culture du manioc était
Mais la taille que nous effectuons main-
tenant, qui pour le moment est plutôt
une taille de nettoyage, d'aération, qu'autre
chose, semble nous donner de bons résul-
tats. Si ceux-ci se maintiennent encore un
an ou deux, nous pourrons affirmer que la
virescence des fleurs devait être attribuée
à un entretien défectueux des arbres dont
la végétation, maintenue en trop bon état
par l'emploi peut-être exagéré d'engrais
azotés ou un ombrage trop intense (peut-
être les deux causes à la fois), était telle que
ni air, ni lumière ne pénétraient à l'inté-
rieur des arbres. Il en résultait un allon-
gement excessif des branches et une cons-
titution de rameaux peu propre à la
fructifica-tion.
Cette façon de voir nous a du reste été
confirmée par des renseignements reçus
du Brésil, où pareil accident se manifeste
dans les plantations dont la partie infé-
rieure des arbres est insuffisamment
DI Ltoyée. -
Votre distingué Rédacteur principal,
M. 0. LABROY, ne peut manquer de profiter
de son séjour au Brésil pour obtenir
quelques éclaircissements à ce sujet, et
surtout pour rapporter des renseignements
précis sur le mode de taille employé dans
les plantations du Brésil, depuis le
moment du repiquage jusqu'au moment
où la production du caféier ne compense
plus les frais qu'il occasionne.
, A. TOUCHAIS,
Directeur de la Société Agricole de Yen-Lay.
Nantes, le 16 avril 1911. - -
Le prix de revient du Manioc sec et du Tapioca
Rendements.. - Prix d'achat, de transfornatioll et -de vente à la Réunion.
Progrès de l'industrie du Manioc à Madagascar.
Par M. Ë. BAILLAUD.
L'utilisation du manioc par l'industrie
européenne est une des conquêtes des plus
intéressantes de l'agriculture tropicale.
Le temps n'est pas loin où il semblait
que seule, en dehors du tapioca, la fécule
pouvait être intéressante, et où de nom-
breux projets étaient faits pour préparer en
grand cette fécule dans les pays produc-
teurs de manioc. L'inconnu le plus grand
paraissait être le chiffre de rendements
qu'il était possible d'obtenir à l'hectare, en
même temps que les indications les plus
fantaisistes étaient données à ce sujet.
Quelques-uns avaient bien conçu l'idée
d'importer du manioc sec, mais il semblait
que des usines équipées spécialement pour
le traiter devaient d'abord être établies, et
l'on tournait dans ce dilemme : créer une
plantation de manioc sans être sûr de trou-
ver des débouchés, ou édifier une usine
sans savoir si l'on pourrait se procurer la
matière première.
A cette époque, nous voulons parler des
environs de 1900, les maniocs entraient eu
franchise en France et nos amidonniers
*
purent être poussés par le bon marché de
la matière première à faire les essais néces-
saires. En outre, cette matière pouvait leur
être offerte par les pays grands produc-
teurs comme Java et les Indes Anglaises.
Le manioc sec est ainsi peu à peu entré-
dans la consommation et, lorsqu'en 1908 la
loi a frappé à leur entrée en France les
maniocs dé provenance étrangère d'un droit
de 7 fr. par 100 kg., c'est la production
coloniale qui s'est trouvée insuffisante pour
satisfaire aux demandes qui lui étaient
faites.
De tous côtés actuellement- on se préoc-
cupe de cette exploitation du manioc et
l'on cherche à se renseigner sur les rende-
ments et les moyens de préparation.
La Réunion, qui est celle des Colonies
Françaises où la culture du manioc était
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 9/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63838388/f9.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63838388/f9.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63838388/f9.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63838388
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63838388
Facebook
Twitter