Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-06-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 juin 1911 30 juin 1911
Description : 1911/06/30 (A11,N120). 1911/06/30 (A11,N120).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838388
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
!
N° 120 - JUIN 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 173
dais, ces' derniers étant plus portés à les multi-
plier, en raison de la production de Java et des
Indes néerlandaises, qui sont un centre important
pour l'exportation de cette fibre, dont une grande
partie entre en Europe par les ports d'Amsterdam
et Rotterdam. Plusieurs de nos lecteurs ayant
depuis peu multiplié leurs questions sur le kapok,
sa culture, son commerce et ses produits, nous
publions ci-dessous un premier dépouillement du
dossier que nous avons réuni sur ce sujet, quitte
à développer plus tard les points sur lesquels
notre enquête nous aura apporté de nouveaux
documents. Nous n'insisterons pas sur la culture
et renvoyons pour cela nos lecteurs à la note que
nous avons publiée dans notre numéro 96 (août
1909), ainsi qu'à celles rappelées dans le même
numéro, page 252. Nous n'aurions en effet ripn à
ajouter aux données succinctes, mais précises,
que nous exposions, d'après notre confrère le
« Journal of the Royal Society of Arts. » —
N. D. L. R.
L'importation du kapok a pris depuis
ces dernières années une importance de
plus en plus grande; les Indes néerlan-
daises restent toujours en tête du marché,
avec une exportation de 1.800 tonnes en
1910, dont la majeure partie à destination
de Rolterdam, le reste à destination de la
France (350 tonnes), de l'Angleterre et
de l'Allemagne (1). Les Etats-Unis en re-
çoivent également, soit directement, soit
par l'Europe, mais ils commencent à tirer
une partie de leurs approvisionnements du
Vénézuéla et de l'Equateur, qui leur four-
nissent des qualités meilleures, paraît-il,
que celles des Indes néerlandaises.
La production des colonies allemandes,
de l'Afrique occidentale, de Madagascar et
des autres régions où croît cet arbre ne
peut encore être mise en ligne de compte
pour influencer le marché.
Rendement. — On est unanime à recon-
naître que la production d'un hectare de
kapok, planté à raison de 300 arbres, res-
sort à 500 kilos de kapok (fibre sèche).
Tous les auteurs sérieux reconnaissent
que les rendements parfois indiqués de 50
à 60 kilos de fibre par arbre, bien que
constatés quelquefois, sont tout à fait
(1) En 1910 l'importation totale par Rotterdam a
atteint 2.687 tonnes.
exceptionnels et ne doivent pas servir de
base à une plantation.
Egrenage. — Cette question, bien que
très simple en apparence, est loin d'être
résolue. En réalité, il ne s'agit pas d'un
égrenage proprement dit, car la fibre, ou
mieux la bourre, n'adhère pas à la graine,
ni à la coque. La preuve en est que le
moyen le plus généralement employé à
Java consiste à battre le contenu des co-
ques avec des bambous, sur des claies; les
graines passent au travers, tandis que la
fibre reste sur la claie. Néanmoins, l'usage
d'égreneuses commence à se répandre, et
diverses machines ont été construites, la
plupart sur place, pour cet usage. En gé-
néral, elles - consistent en un tambour
muni intérieurement de broches, dans les
intervalles desquelles passent d'autres bro-
ches fixées sur un arbre placé dans l'axe
du cylindre et tournant à une faible vi-
tesse. Nous avons donné dans notre nu-
méro 34 (avril 1904), page 11-5, un dessin
d'une de ces machines; elle était à axe
vertical, alors que toutes celles dont nous
entendons parler aujourd'hui sont à axe
horizontal; le fond des machines actuelles
est perforé pour permettre la chute des
graines, et la fibre sort en bout; le venti-/
laleur existant sur la machine de 1904, et
qui chassait la fibre vers le haut, est sup-
prime, le cheminement des produits étant
fonction de l'alimentation, ce qui simplifie
les machines.
Le Dr Stuhlmann, parlant d'une de ces
machines en usage sûr la plantation Ga-
jamprit, dit que le tambour, fait d'une
ancienne chaudière, avait Im80 de lon-
gueur sur 0m80 de diamètre. L'axe faisait
408 tours par minute, le ventilateur 1140,
et l'ensemble était actionné par une roue
hydraulique, « Culluurgids ».
Ce système donne-t-il satisfaction? Oui,
suivant les uns, et, récemment encore, le
Tidjschrift voor Nijverheid en Landbouw
en signalait une analogue fonctionnant
sur la plantation Kedaton, où elle avait
été établie, et débitant 15 à 20 piculs de
kapok par jour, avec une force motrice
N° 120 - JUIN 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 173
dais, ces' derniers étant plus portés à les multi-
plier, en raison de la production de Java et des
Indes néerlandaises, qui sont un centre important
pour l'exportation de cette fibre, dont une grande
partie entre en Europe par les ports d'Amsterdam
et Rotterdam. Plusieurs de nos lecteurs ayant
depuis peu multiplié leurs questions sur le kapok,
sa culture, son commerce et ses produits, nous
publions ci-dessous un premier dépouillement du
dossier que nous avons réuni sur ce sujet, quitte
à développer plus tard les points sur lesquels
notre enquête nous aura apporté de nouveaux
documents. Nous n'insisterons pas sur la culture
et renvoyons pour cela nos lecteurs à la note que
nous avons publiée dans notre numéro 96 (août
1909), ainsi qu'à celles rappelées dans le même
numéro, page 252. Nous n'aurions en effet ripn à
ajouter aux données succinctes, mais précises,
que nous exposions, d'après notre confrère le
« Journal of the Royal Society of Arts. » —
N. D. L. R.
L'importation du kapok a pris depuis
ces dernières années une importance de
plus en plus grande; les Indes néerlan-
daises restent toujours en tête du marché,
avec une exportation de 1.800 tonnes en
1910, dont la majeure partie à destination
de Rolterdam, le reste à destination de la
France (350 tonnes), de l'Angleterre et
de l'Allemagne (1). Les Etats-Unis en re-
çoivent également, soit directement, soit
par l'Europe, mais ils commencent à tirer
une partie de leurs approvisionnements du
Vénézuéla et de l'Equateur, qui leur four-
nissent des qualités meilleures, paraît-il,
que celles des Indes néerlandaises.
La production des colonies allemandes,
de l'Afrique occidentale, de Madagascar et
des autres régions où croît cet arbre ne
peut encore être mise en ligne de compte
pour influencer le marché.
Rendement. — On est unanime à recon-
naître que la production d'un hectare de
kapok, planté à raison de 300 arbres, res-
sort à 500 kilos de kapok (fibre sèche).
Tous les auteurs sérieux reconnaissent
que les rendements parfois indiqués de 50
à 60 kilos de fibre par arbre, bien que
constatés quelquefois, sont tout à fait
(1) En 1910 l'importation totale par Rotterdam a
atteint 2.687 tonnes.
exceptionnels et ne doivent pas servir de
base à une plantation.
Egrenage. — Cette question, bien que
très simple en apparence, est loin d'être
résolue. En réalité, il ne s'agit pas d'un
égrenage proprement dit, car la fibre, ou
mieux la bourre, n'adhère pas à la graine,
ni à la coque. La preuve en est que le
moyen le plus généralement employé à
Java consiste à battre le contenu des co-
ques avec des bambous, sur des claies; les
graines passent au travers, tandis que la
fibre reste sur la claie. Néanmoins, l'usage
d'égreneuses commence à se répandre, et
diverses machines ont été construites, la
plupart sur place, pour cet usage. En gé-
néral, elles - consistent en un tambour
muni intérieurement de broches, dans les
intervalles desquelles passent d'autres bro-
ches fixées sur un arbre placé dans l'axe
du cylindre et tournant à une faible vi-
tesse. Nous avons donné dans notre nu-
méro 34 (avril 1904), page 11-5, un dessin
d'une de ces machines; elle était à axe
vertical, alors que toutes celles dont nous
entendons parler aujourd'hui sont à axe
horizontal; le fond des machines actuelles
est perforé pour permettre la chute des
graines, et la fibre sort en bout; le venti-/
laleur existant sur la machine de 1904, et
qui chassait la fibre vers le haut, est sup-
prime, le cheminement des produits étant
fonction de l'alimentation, ce qui simplifie
les machines.
Le Dr Stuhlmann, parlant d'une de ces
machines en usage sûr la plantation Ga-
jamprit, dit que le tambour, fait d'une
ancienne chaudière, avait Im80 de lon-
gueur sur 0m80 de diamètre. L'axe faisait
408 tours par minute, le ventilateur 1140,
et l'ensemble était actionné par une roue
hydraulique, « Culluurgids ».
Ce système donne-t-il satisfaction? Oui,
suivant les uns, et, récemment encore, le
Tidjschrift voor Nijverheid en Landbouw
en signalait une analogue fonctionnant
sur la plantation Kedaton, où elle avait
été établie, et débitant 15 à 20 piculs de
kapok par jour, avec une force motrice
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 13/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63838388/f13.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63838388/f13.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63838388/f13.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63838388
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63838388