Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1911 30 avril 1911
Description : 1911/04/30 (A11,N118). 1911/04/30 (A11,N118).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383836f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
100 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI, 118 - AVRIL 1911
¿e..9r::s
Notes d'Expériences et de Voyage sur l'Hévéa
UiU~iUiD~ u.) C- !
¡Qt;'iliUëJfia pente à donner aux incisions de la saignée?
Quelle
Par M. G. VERNET.
La question à laquelle. répond M. G. VERNET
doit être rattachée à l'intéressante série d'articles
du même auteur, parue dans les numéros 113, 115,
116, 117 du « J. d'A. T. ». Elle est traitée avec la
même richesse d'argumentation et comporte un
indiscutable intérêt pour tous les planteurs, non
seulement d'Hévéa, mais également de Castilloa et
autres essences caoutchoutifères, qui ne parvien-
nent pas à s'accorder sur la direction la plus favo-
rable à donner aux incisions. Notre collaborateur
accorde la préférence aux incisions à 45° pour les
saignées en arête, tout en constatant que sa mé-
thode par ponctions sur rigoles hélicoïdales est
plus conforme aux conceptions qu'il a longuement
développées au cours de cette remarquable étude.
[N. D. L. R.]
Le tracé des rigoles destinées aux sai-
gnées d'Hévéa peut se diviser en deux par-
ties, suivant que l'opération concerne : la
rigole collectrice ou les saignées propre-
ment dites.
Rigoles collectrices. On pense généra-
lement que, pour les saignées en arêtes ou
demi-arêtes et leurs dérivées, ce sont les
rigoles collectrices verticales qui sont les
plus pratiques. Comme le tronc des arbres
est supposé vertical, on admet que ces
rigoles doivent être parallèles à l'axe des
Hévéas. I
Mais, dans la pratique, le tronc des arbres
est loin d'avoir toujours une direction ver-
ticale, en sorte qu'il n'est pas toujours
possible de tracer autour d'un même tronc
4 ou 5 rigoles qui soient- en même temps
verticales et parallèles à son axe. Pour les
arbres inclinés, on est donc obligé d'opter
dans un sens ou dans l'autre. Dans toutes
les plantations qu'il m'a été donné de visi-
ter, ce sont les rigoles parallèles à l'axe du
tronc que j'ai vues adoptées.
Les planteurs estiment, en effet, que,
dans ces conditions, le tracé des saignées
est plus facile, et que l'exploitation mathé-
matique des écorces par secteurs sem-
blables est conservée.
Mais cette méthode est loin d'être par-
faite : la lrc année cependant, tout va bien
en général, car la rigole collectrice étant
tracée sur la face dorsale du tronc (fig. 18)
est facilement suivie par le latex ; mais, à
la seconde année de traitement, la rigole
est pratiquée sur la face inférieure du
tronc, et le latex tombe à terre suivant les
flèches AA'. Cela se produit parfois même
malgré l'imbibition préalable de la rigole
à l'aide d'une burette à bec effilé ou de tout
autre dispositif destiné à produire le même
effet. Il en va de même la 3e et la 4° année,
lorsqu'on exploite les faces latérales de
l'arbre, car le latex a encore une tendance
à déborder, suivant les flèches BB'. C'est
pourquoi j'estime qu'il est préférable
d'adopter les rigoles collectrices verticales,
dont le tracé pourra se faire de la façon
suivante. La circonférence étant divisée
en 4 ou 5 parties égales (« J. d'A T. »,
n° 116), on part de chacun des points ainsi
déterminés pour tracer les rigoles collec-
trices verticales qui ne doivent intéresser
que l'écorce du végétal, sans aller jusqu'au
liber. Cette opération peut se faire à l'aide
d'une gouge munie d'un fil à plomb (fig. 19)
et qui sert ainsi continuellement de guide
à l'ouvrier chargé du tracé des saignées.
Le tronc ne se trouve-plus être alors
divisé en 4 ou 5 secteurs parfaitement
égaux, puisque les rigoles collectrices, ainsi
tracées, ont une tendance à se rejoindre à
la face inférieure de l'arbre et à laisser sur
la partie dorsale du tronc une région inex-
ploitée. Mais on peut facilement remédier
à cet inconvénient en arrêtant certaines
des rigoles avant la base de l'arbre, et en
compensant cette diminution de longueur
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Notes d'Expériences et de Voyage sur l'Hévéa
UiU~iUiD~ u.) C- !
¡Qt;'iliUëJfia pente à donner aux incisions de la saignée?
Quelle
Par M. G. VERNET.
La question à laquelle. répond M. G. VERNET
doit être rattachée à l'intéressante série d'articles
du même auteur, parue dans les numéros 113, 115,
116, 117 du « J. d'A. T. ». Elle est traitée avec la
même richesse d'argumentation et comporte un
indiscutable intérêt pour tous les planteurs, non
seulement d'Hévéa, mais également de Castilloa et
autres essences caoutchoutifères, qui ne parvien-
nent pas à s'accorder sur la direction la plus favo-
rable à donner aux incisions. Notre collaborateur
accorde la préférence aux incisions à 45° pour les
saignées en arête, tout en constatant que sa mé-
thode par ponctions sur rigoles hélicoïdales est
plus conforme aux conceptions qu'il a longuement
développées au cours de cette remarquable étude.
[N. D. L. R.]
Le tracé des rigoles destinées aux sai-
gnées d'Hévéa peut se diviser en deux par-
ties, suivant que l'opération concerne : la
rigole collectrice ou les saignées propre-
ment dites.
Rigoles collectrices. On pense généra-
lement que, pour les saignées en arêtes ou
demi-arêtes et leurs dérivées, ce sont les
rigoles collectrices verticales qui sont les
plus pratiques. Comme le tronc des arbres
est supposé vertical, on admet que ces
rigoles doivent être parallèles à l'axe des
Hévéas. I
Mais, dans la pratique, le tronc des arbres
est loin d'avoir toujours une direction ver-
ticale, en sorte qu'il n'est pas toujours
possible de tracer autour d'un même tronc
4 ou 5 rigoles qui soient- en même temps
verticales et parallèles à son axe. Pour les
arbres inclinés, on est donc obligé d'opter
dans un sens ou dans l'autre. Dans toutes
les plantations qu'il m'a été donné de visi-
ter, ce sont les rigoles parallèles à l'axe du
tronc que j'ai vues adoptées.
Les planteurs estiment, en effet, que,
dans ces conditions, le tracé des saignées
est plus facile, et que l'exploitation mathé-
matique des écorces par secteurs sem-
blables est conservée.
Mais cette méthode est loin d'être par-
faite : la lrc année cependant, tout va bien
en général, car la rigole collectrice étant
tracée sur la face dorsale du tronc (fig. 18)
est facilement suivie par le latex ; mais, à
la seconde année de traitement, la rigole
est pratiquée sur la face inférieure du
tronc, et le latex tombe à terre suivant les
flèches AA'. Cela se produit parfois même
malgré l'imbibition préalable de la rigole
à l'aide d'une burette à bec effilé ou de tout
autre dispositif destiné à produire le même
effet. Il en va de même la 3e et la 4° année,
lorsqu'on exploite les faces latérales de
l'arbre, car le latex a encore une tendance
à déborder, suivant les flèches BB'. C'est
pourquoi j'estime qu'il est préférable
d'adopter les rigoles collectrices verticales,
dont le tracé pourra se faire de la façon
suivante. La circonférence étant divisée
en 4 ou 5 parties égales (« J. d'A T. »,
n° 116), on part de chacun des points ainsi
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que l'écorce du végétal, sans aller jusqu'au
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égaux, puisque les rigoles collectrices, ainsi
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