Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 30 avril 1911 30 avril 1911
Description : 1911/04/30 (A11,N118). 1911/04/30 (A11,N118).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383836f
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
NO 118 - AVRIL 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 127 *
le sujet de noies nombreuses sur l'utilisa-
tion et la préparation de sa fibre ; cette
journée ne peut manquer d'être intéres-
sante.
A notre avis, la journée suivante où
sera traitée la défibration sera de beaucoup
la plus instructive. En effet, sans être
résolue dans tous ses détails, la culture
des textiles ci-dessus ne sou lève pas de
problèmes aussi graves que la culture
d'autres plantes économiques, tandis que
leur défibrai ion présente encore bien des
aléas. Or, on verra à Soerabaya fonction-
ner, du moins on l'espère, les principaux
types de machines en usage, depuis l'outil
primitif des Philippins jusqu'à la machine
à grand rendement du Yucatan, et ces
diverses défibreuses travailleront sur des
matériaux aussi frais qu'ils peuvent s'ob-
tenir dans les lieux de production. Le
programme dit que les installations seront
faites autant que possible dans des condi-
tions permettant la comparaison aux visi-
teurs, de façon à les mettre à même de
juger les différents systèmes en toute con-
naissance de cause, et de décider du côté
pratique de chacun en vue de leurs propres
installations.
Des considérations économiques sur
l'avenir des différents textiles et les rap-
ports du Jury termineront le Congrès.
Quant à l'Exposition annexée au Con-
grès, elle présentera une innovation heu-
reuse : à côté des fibres préparées pour le
marché européen, on pourra y voir une
collection des mêmes fibres non préparées
en vue d'usages commerciaux ; ce seront
ertaincment des échantillons destinés soit
à des collections ou à l'Exposition, soit
aux usages indigènes, et la comparaison
des deux séries pourra donner lieu à des
aperçus intéressants, de même que la com-
paraison des échantillons des Musées euro-
péens avec les fibres examinées sur les
quais de débarquement des ports d'impor-
tation donne parfois lieu à des différences
si profondes.
L'exposition des machines devra être
très complète si les constructeurs des
divers types répondent à l'appel des orga-
nisateurs ; y verrons-nous une égreneuse
de kapok réellement construite pour cette
fibre? On nous promet également une
exposition des machines destinées à traiter
les sous-produits des fibres; cela tentera-
t-il quelques industriels? Nous le souhai-
tons sans trop l'espérer, nous l'avouons.
Quoi qu'il en soit, ceux que leurs affaires
appelleront à cette époque dans la région,
et ceux que n'effraiera pas le temps néces-
saire au voyage de Java sont certains
d'en tirer un profit indiscutable, et nous
souhaitons aux organisateurs de cette
manifestation la plus entière réussite.
F. M.
Les camphriers en Afrique orientale
allemande.
En 1907, M. ECKERT (1) avait rendu
compte de l'état végétatif, après deux ans
de culture en Afrique orientale allemande,
de camphriers issus de 300 lbs. de graines
reçues, en 1905, du Japon. De ces graines,
la plupart avaient été semées à la station
de Wilhelmstal, qui distribua les jeunes
plants de ses pépinières aux diverses sta-
tions et à des colons. Un certain nombre
de graines furent données à la station
d'Amani. Ce sont ces camphriers, par con-
séquent âgés de 4 ans 1/2 et d'autres
plus jeunes d'un an, que M. LOMMEL a
étudiés au point de vue camphorifère (2).
Les arbres atteignant cet âge sont, à Amani,
au nombre de 3.500 environ. L'auteur a
fait de nombreuses séries de distillations,
desquelles il ressort que, même pour des
arbres de 3 ans 1/2, en pratiquant un
effeuillage raisonné, on peut extraire des
feuilles et des jeunes rameaux 1,2 0 de
produit, dont 0,8 à 0,9 "/o de camphre et
0,3 à 0,4 0/0 d'huile de camphre. Il ajoute
qu'en opérant sur de plus grandes quan-
tités, on pourrait réduire les pertes et
atteindre 1 "/o en camphre concrété. Au
(1) ECKERT : « Der Pttanzer », 18 nov. 1907.
(2) LOMMICL : Il Der Pflanzer ,», avril 1910.
le sujet de noies nombreuses sur l'utilisa-
tion et la préparation de sa fibre ; cette
journée ne peut manquer d'être intéres-
sante.
A notre avis, la journée suivante où
sera traitée la défibration sera de beaucoup
la plus instructive. En effet, sans être
résolue dans tous ses détails, la culture
des textiles ci-dessus ne sou lève pas de
problèmes aussi graves que la culture
d'autres plantes économiques, tandis que
leur défibrai ion présente encore bien des
aléas. Or, on verra à Soerabaya fonction-
ner, du moins on l'espère, les principaux
types de machines en usage, depuis l'outil
primitif des Philippins jusqu'à la machine
à grand rendement du Yucatan, et ces
diverses défibreuses travailleront sur des
matériaux aussi frais qu'ils peuvent s'ob-
tenir dans les lieux de production. Le
programme dit que les installations seront
faites autant que possible dans des condi-
tions permettant la comparaison aux visi-
teurs, de façon à les mettre à même de
juger les différents systèmes en toute con-
naissance de cause, et de décider du côté
pratique de chacun en vue de leurs propres
installations.
Des considérations économiques sur
l'avenir des différents textiles et les rap-
ports du Jury termineront le Congrès.
Quant à l'Exposition annexée au Con-
grès, elle présentera une innovation heu-
reuse : à côté des fibres préparées pour le
marché européen, on pourra y voir une
collection des mêmes fibres non préparées
en vue d'usages commerciaux ; ce seront
ertaincment des échantillons destinés soit
à des collections ou à l'Exposition, soit
aux usages indigènes, et la comparaison
des deux séries pourra donner lieu à des
aperçus intéressants, de même que la com-
paraison des échantillons des Musées euro-
péens avec les fibres examinées sur les
quais de débarquement des ports d'impor-
tation donne parfois lieu à des différences
si profondes.
L'exposition des machines devra être
très complète si les constructeurs des
divers types répondent à l'appel des orga-
nisateurs ; y verrons-nous une égreneuse
de kapok réellement construite pour cette
fibre? On nous promet également une
exposition des machines destinées à traiter
les sous-produits des fibres; cela tentera-
t-il quelques industriels? Nous le souhai-
tons sans trop l'espérer, nous l'avouons.
Quoi qu'il en soit, ceux que leurs affaires
appelleront à cette époque dans la région,
et ceux que n'effraiera pas le temps néces-
saire au voyage de Java sont certains
d'en tirer un profit indiscutable, et nous
souhaitons aux organisateurs de cette
manifestation la plus entière réussite.
F. M.
Les camphriers en Afrique orientale
allemande.
En 1907, M. ECKERT (1) avait rendu
compte de l'état végétatif, après deux ans
de culture en Afrique orientale allemande,
de camphriers issus de 300 lbs. de graines
reçues, en 1905, du Japon. De ces graines,
la plupart avaient été semées à la station
de Wilhelmstal, qui distribua les jeunes
plants de ses pépinières aux diverses sta-
tions et à des colons. Un certain nombre
de graines furent données à la station
d'Amani. Ce sont ces camphriers, par con-
séquent âgés de 4 ans 1/2 et d'autres
plus jeunes d'un an, que M. LOMMEL a
étudiés au point de vue camphorifère (2).
Les arbres atteignant cet âge sont, à Amani,
au nombre de 3.500 environ. L'auteur a
fait de nombreuses séries de distillations,
desquelles il ressort que, même pour des
arbres de 3 ans 1/2, en pratiquant un
effeuillage raisonné, on peut extraire des
feuilles et des jeunes rameaux 1,2 0 de
produit, dont 0,8 à 0,9 "/o de camphre et
0,3 à 0,4 0/0 d'huile de camphre. Il ajoute
qu'en opérant sur de plus grandes quan-
tités, on pourrait réduire les pertes et
atteindre 1 "/o en camphre concrété. Au
(1) ECKERT : « Der Pttanzer », 18 nov. 1907.
(2) LOMMICL : Il Der Pflanzer ,», avril 1910.
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