Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1911 31 mars 1911
Description : 1911/03/31 (A11,N117). 1911/03/31 (A11,N117).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838351
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N°-117 — MARS 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 93
son extrémité, elle porte un trou dans le-.
quel on peut enfoncer un poinçon. Le côté
interne de la courroie est laissé rugueux,
mais le côté extérieur est lisse.
Pour se servir de l'instrument, on pro-
cède comme suit : L'appareil est placé
côntre l'arbre à mesurer, comme le montre
la figure 17 empruntée à notre confrère
l'India-Rubber Journal, le morceau de bois
vertical, et on entoure l'arbre avec la cour-
roie qui vient repasser par la droite dans
l'échancrure ménagée dans l'extrémité
courte de celle-ci. La courroie a été préa-
lablement recouverte d'une feuille de pa-
pier sur toute sa longueur au moyen d'une
colle quelconque. L'indigène chargé 'du
mesurage des arbres assujettit solidement
la courroie, et lorsque celle-ci, est bien ap-
pliquée sur l'arbre, il perce le papier à
l'endroit d.u trou au moyen du poinçon ci-
dessus mentionné. Puis, sans qu'il ait à
faire de lecture ni à rien inscrire, il passe
à un autre arbre.
Au bout de sa tournée, le papier se
trouve criblé d'une foule de trous qui,
s'ils ont été faits avec un instrument bien
,
pointu, ne se confondent pas et permettent
de les compter facilement. Le soir, le sur-
veillant ou contrôleur étale la bande de
papier fixée sur la courroie sur unè sur-
face plane, et reporte sur ce papier des di-
visions correspondant, en centimètres, à la
longueur de la courroie, c'est-à-dire de la
- circonférence des arbres mesurés, depuis
l'origine. A partir de ces divisions, il
trace des traits parallèles, légèrement in-
clinés comme le montre la figure (partie
inférieure), pour tenir compte de l'incli-
naison de la courroie pendant le mesurage.
Puis il compte les trous ou marq ues, dont
le total lui donne le nombre d'arbres me-
surés dans la journée et leur circonférence.
11 est curieux de constater que la fraude
-est rendue impossible par ce fait que, dans
un grand nombre d'arbres, il existe une
progression régulière du nombre d'arbres
ayant un diamètre de plus en plus grand,
puis une diminution non moins régulière.
Il serait donc facile de reconnaître qu'un
indigène se sera borné à perforer son pa-
pier au hasard, sans prendre la peine de
mesurer les arbres, à la seule inspection
des chiffres obtenus, ceux-ci étant essen-
tiellemenf irréguliers, tandis que toute
plantation présentera une courbe réguliè-
rement ascendante, puis descendant plus
vite, mais toujours régulièrement.
Il est, paraît-il, facile de compter jusqu'à
FIG. 17. — Appareil pour mesurer les arbres
à caoutchouc.
150 trous par pouce de longueur de cour-
roie (2 cm. 4/2), et les trous se recouvrant
ne dépassent pas la proportion de 2 0/0>
Depuis 1906, M. BURGESS utilise quatre de
ces instruments simples, qui ont servi
jusqu'ici à 174.343 mesurages, à peu de
frais, comme on le voit.
son extrémité, elle porte un trou dans le-.
quel on peut enfoncer un poinçon. Le côté
interne de la courroie est laissé rugueux,
mais le côté extérieur est lisse.
Pour se servir de l'instrument, on pro-
cède comme suit : L'appareil est placé
côntre l'arbre à mesurer, comme le montre
la figure 17 empruntée à notre confrère
l'India-Rubber Journal, le morceau de bois
vertical, et on entoure l'arbre avec la cour-
roie qui vient repasser par la droite dans
l'échancrure ménagée dans l'extrémité
courte de celle-ci. La courroie a été préa-
lablement recouverte d'une feuille de pa-
pier sur toute sa longueur au moyen d'une
colle quelconque. L'indigène chargé 'du
mesurage des arbres assujettit solidement
la courroie, et lorsque celle-ci, est bien ap-
pliquée sur l'arbre, il perce le papier à
l'endroit d.u trou au moyen du poinçon ci-
dessus mentionné. Puis, sans qu'il ait à
faire de lecture ni à rien inscrire, il passe
à un autre arbre.
Au bout de sa tournée, le papier se
trouve criblé d'une foule de trous qui,
s'ils ont été faits avec un instrument bien
,
pointu, ne se confondent pas et permettent
de les compter facilement. Le soir, le sur-
veillant ou contrôleur étale la bande de
papier fixée sur la courroie sur unè sur-
face plane, et reporte sur ce papier des di-
visions correspondant, en centimètres, à la
longueur de la courroie, c'est-à-dire de la
- circonférence des arbres mesurés, depuis
l'origine. A partir de ces divisions, il
trace des traits parallèles, légèrement in-
clinés comme le montre la figure (partie
inférieure), pour tenir compte de l'incli-
naison de la courroie pendant le mesurage.
Puis il compte les trous ou marq ues, dont
le total lui donne le nombre d'arbres me-
surés dans la journée et leur circonférence.
11 est curieux de constater que la fraude
-est rendue impossible par ce fait que, dans
un grand nombre d'arbres, il existe une
progression régulière du nombre d'arbres
ayant un diamètre de plus en plus grand,
puis une diminution non moins régulière.
Il serait donc facile de reconnaître qu'un
indigène se sera borné à perforer son pa-
pier au hasard, sans prendre la peine de
mesurer les arbres, à la seule inspection
des chiffres obtenus, ceux-ci étant essen-
tiellemenf irréguliers, tandis que toute
plantation présentera une courbe réguliè-
rement ascendante, puis descendant plus
vite, mais toujours régulièrement.
Il est, paraît-il, facile de compter jusqu'à
FIG. 17. — Appareil pour mesurer les arbres
à caoutchouc.
150 trous par pouce de longueur de cour-
roie (2 cm. 4/2), et les trous se recouvrant
ne dépassent pas la proportion de 2 0/0>
Depuis 1906, M. BURGESS utilise quatre de
ces instruments simples, qui ont servi
jusqu'ici à 174.343 mesurages, à peu de
frais, comme on le voit.
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