Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1911 28 février 1911
Description : 1911/02/28 (A11,N116). 1911/02/28 (A11,N116).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383834m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
N° 116 — FÉv. 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 63
tières incrustantes qu'elle renferme. La
masse que l'on tire de la chaudière est
ensuite séchée à l'air ou par la vapeur.
Si ce produit doit remplacer le coton
hydrophile ou la charpie pour les panse-
ments, il est en outre aseptisé par les
moyens employés pour rendre le coton
hydrophile.
On constate que le produit est léger et
qu'il absorbe l'eau sans se peloter. Grâce
an traitement qu'il a subi, il est également
rendu imputrescible.
, Pour l'appliquer au lieu et place de
l'ouate, on pourra le mettre sous forme de
bandes larges en lui constituant un sup-
port pelliculaire comme celui de l'ouate.
- c~&.~<~
Transport par monoroues.
Les appareils de transport monoroues,
c'est-à-dire dans lesquels il n'y a qu'une
roue, ou plusieurs roues dans le même
plan, possèdent des propriétés méca-
niques théoriques si séduisantes, qu'ils
reviennent Périodiquement sous des formes
nouvelles, sans qu'il semble qu'un seul
modèle puisse résister à une exploitation
suivie. Nous ignorons à quelle cause il
faut attribuer cet insuccès, le premier mo-
noroue, la brouette, étant passée dans les
usages les plus courants. Il y a une
quinzaine d'années, le monorail, qui,
comme son nom l'indique, était un mo-
noroue sur rail, très bien conçu, du reste,
prit un certain essor, mais nous ne savons
s'il existe toujours. Il est, en tous cas, à
notre connaissance, peu répandu.
Un administrateur des colonies, M. CHA-
MARAMDE, vient de poursuivre, pour le ravi-
taillement du corps d'occupation du Tchad,
les essais d'un monoroue de son système,
en tubes d'acier, qui a fait réaliser une sen-
sible économi-e dans les transports. La
roue est encastrée au milieu de la plate-
forme, et celle-ci, montée SUT ressorts, se
prolonge par des brancards, poussés ou
tirés par les indigènes. Une bricole passant
sur le front des hommes placés devant,
permet de respecter leurs habitudes de
portage sur la tête. Le véhicule pèse 80 kg. ;
il est démontable et porte 240 kg. sur une
largeur de 70'cm. seulement. Les hommes
qui le traînent peuvent réaliser une vitesse
de 4 à 5 km. à l'heure, en comptant que
deux équipes de deux hommes se relaient
d'heure en heure.
Nous souhaitons à cet appareil meilleur
succès que ses devanciers, car en raison
de la nature des pistes de l'Afrique occi-
dentale, il s'écoulera encore longtemps
avant qu'il ne soit possible d'y faire cir-
culer des véhicules à deux ou quatre roues
à traction animale ou mécanique.
D'un autre côté, les journaux de tous les
pays ont rendu compte des essais qui ont
été faits en divers endroits avec des voi-
tures monoroues munies de gyroscopes
qui leur permettent de conserver leur équi-
libre, même en station, et qui présentent
de curieuses particularités, comme celle
de prendre les courbes de très faible rayon
sans inclinaison du ballast,ou de la voie,
de pouvoir atteindre des vitesses élevées
avec une faible dépense de force motrice,
et qui, enfin, nécessitent des frais d'éta-
blissement de la voie moins élevés presque
de moitié que les voies ordinaires. Un
ingénieur anglais,. M. BRENNAN, a expéri-
menté récemment un monorail à gyroscope
de ce type, et le « West India Committee
Circular » du 22 novembre dernier attire
l'attention des coloniaux sur les avantages
que présenterait ce système sur les
chemins de fer à double rail; en raison de
la nature accidentée de beaucoup de pays
tropicaux, jointe à l'épaisseur des forêts
dans lesquelles on doit tailler les percées
de la voie ; ce système réduirait d'autant
les travaux d'art, les défrichements et le
transport des matériaux de construction
nécessaires à l'établissement des voies. Ce
raisonnement est logique, et nous applau-
dirons 'à la première tentative de monorail
ou de transport régulier par monoroue qui
sera signalée.
'Ñoo
tières incrustantes qu'elle renferme. La
masse que l'on tire de la chaudière est
ensuite séchée à l'air ou par la vapeur.
Si ce produit doit remplacer le coton
hydrophile ou la charpie pour les panse-
ments, il est en outre aseptisé par les
moyens employés pour rendre le coton
hydrophile.
On constate que le produit est léger et
qu'il absorbe l'eau sans se peloter. Grâce
an traitement qu'il a subi, il est également
rendu imputrescible.
, Pour l'appliquer au lieu et place de
l'ouate, on pourra le mettre sous forme de
bandes larges en lui constituant un sup-
port pelliculaire comme celui de l'ouate.
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Transport par monoroues.
Les appareils de transport monoroues,
c'est-à-dire dans lesquels il n'y a qu'une
roue, ou plusieurs roues dans le même
plan, possèdent des propriétés méca-
niques théoriques si séduisantes, qu'ils
reviennent Périodiquement sous des formes
nouvelles, sans qu'il semble qu'un seul
modèle puisse résister à une exploitation
suivie. Nous ignorons à quelle cause il
faut attribuer cet insuccès, le premier mo-
noroue, la brouette, étant passée dans les
usages les plus courants. Il y a une
quinzaine d'années, le monorail, qui,
comme son nom l'indique, était un mo-
noroue sur rail, très bien conçu, du reste,
prit un certain essor, mais nous ne savons
s'il existe toujours. Il est, en tous cas, à
notre connaissance, peu répandu.
Un administrateur des colonies, M. CHA-
MARAMDE, vient de poursuivre, pour le ravi-
taillement du corps d'occupation du Tchad,
les essais d'un monoroue de son système,
en tubes d'acier, qui a fait réaliser une sen-
sible économi-e dans les transports. La
roue est encastrée au milieu de la plate-
forme, et celle-ci, montée SUT ressorts, se
prolonge par des brancards, poussés ou
tirés par les indigènes. Une bricole passant
sur le front des hommes placés devant,
permet de respecter leurs habitudes de
portage sur la tête. Le véhicule pèse 80 kg. ;
il est démontable et porte 240 kg. sur une
largeur de 70'cm. seulement. Les hommes
qui le traînent peuvent réaliser une vitesse
de 4 à 5 km. à l'heure, en comptant que
deux équipes de deux hommes se relaient
d'heure en heure.
Nous souhaitons à cet appareil meilleur
succès que ses devanciers, car en raison
de la nature des pistes de l'Afrique occi-
dentale, il s'écoulera encore longtemps
avant qu'il ne soit possible d'y faire cir-
culer des véhicules à deux ou quatre roues
à traction animale ou mécanique.
D'un autre côté, les journaux de tous les
pays ont rendu compte des essais qui ont
été faits en divers endroits avec des voi-
tures monoroues munies de gyroscopes
qui leur permettent de conserver leur équi-
libre, même en station, et qui présentent
de curieuses particularités, comme celle
de prendre les courbes de très faible rayon
sans inclinaison du ballast,ou de la voie,
de pouvoir atteindre des vitesses élevées
avec une faible dépense de force motrice,
et qui, enfin, nécessitent des frais d'éta-
blissement de la voie moins élevés presque
de moitié que les voies ordinaires. Un
ingénieur anglais,. M. BRENNAN, a expéri-
menté récemment un monorail à gyroscope
de ce type, et le « West India Committee
Circular » du 22 novembre dernier attire
l'attention des coloniaux sur les avantages
que présenterait ce système sur les
chemins de fer à double rail; en raison de
la nature accidentée de beaucoup de pays
tropicaux, jointe à l'épaisseur des forêts
dans lesquelles on doit tailler les percées
de la voie ; ce système réduirait d'autant
les travaux d'art, les défrichements et le
transport des matériaux de construction
nécessaires à l'établissement des voies. Ce
raisonnement est logique, et nous applau-
dirons 'à la première tentative de monorail
ou de transport régulier par monoroue qui
sera signalée.
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