Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1911 31 mars 1911
Description : 1911/03/31 (A11,N117). 1911/03/31 (A11,N117).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63838351
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
94 .- JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N~117—MARS 1911
spécialement destinés. De ce nombre sont
les travaux d'irrigation, pour lesquels la
somme demandée s'élève à la somme
fantastique dé 9 milliards 31 millions de
roubles. Cette somme serait consacrée à des
travaux d'irrigation des steppes du Turkes-
tan, de la Transcaucasie et de la région de
Boukhara, sur une étendue. de plus de
200.000 hectares. Or, il ne faut pas oublier
que toute cette région est particulièrement
propre à la culture du coton, dont les
capsules ne risquent jamais d'être souillées
par la pluie dans ce climat essentielle-
ment sec. Le chiffre de 200.000 hectares
suffirait à lui seul à donner une idée de ce
que serait la production cotonnière de la
Russie si toute cette étendue lui était con-
sacrée; l'estimation qui en a été faite
atteint près de 50 millions de roubles ;
mais il faut aussi ne pas perdre de vue que,
si ces travaux donnent les résultats atten-
dus, ils seront continués sur la majeure
partie des steppes du Turkestan et de la
Boukharie, où on rencontre plus de
2 millions d'hectares propres à cette
culture, et que la sécheresse seule en a
éloignés aujourd'hui. C'est dire que la con-
sommation de l'Europe entière serait lar-
gement alimentée par la production de
l'Empire russe.
Dans l'estimation faite, le revenu brut
serait très supérieur aux dépenses, même
en y comprenant l'intérêt à un taux élevé
du capital engagé dans l'opération.
Un curieux procédé de récolte
des arachides.
C'est dans l'Inde qu'il est employé. Il dif-
fère tellement de ceux que- nous avons vu
préconiser que nous tenons à le signaler
,d'après le Bulletin de l'Impérial Institute.
Ce procédé n'est employéque sur les ter-
rains irrigués, car c'est l'eau qui constitue
sa seule possibilité. A la maturité, on
assèche, et on enlève les tiges et les
feuilles, de façon à laisser la terre nue,
pour permettre la maturation des gousses.
Celle-ci se fait d'autant plus - rapidement
que la terre se dessèche ; on l'humecte
alors par une légère rentrée d'eau et on la
laboure profondément pour ramener les
gousses à la surface. Ceci fait, on laisse
rentrer une bonne hauteur d'eau, sur la-
quelle flottent les gousses. On laisse au
vent le soin de les ramener vers un coin
du champ, ou, si le vent fait totalement
défaut, on fait usage d'une sorte de balai
avec lequel on chasse les fruits devant soi,
jusqu'à les rassembler. Puis on les recueille,
on les sèche et on les bat.
Nous décrivons cette pratique parce
qu'elle est curieuse, mais nous ne pensons
pas qu'elle doive jamais être recommandée
pour une exploitation raisonnée. En effet,
un émiettage de la terre suffisant pour
permettre aux gousses de remonter d'elles-
mêmes à la surface de l'eau doit nécessiter
un labourage plus profond et plus répété
que celui qui ramènerait la majeure partie
des fruits à la surface du sol comme cela
se fait partout; de plus, la manœuvre de la
mise en eau et du retrait de l'eau n'est pas
praticable partout à peu de frais, et nous
préférons encore un arracheur, si impar-
fait soit-il. F. M.
e{gT~&,~
Un dispositif simple pour mesurer les arbres
à caoutchouc.
Il s'agit du dispositif imaginé par
M. BURGESS il y a quatre ans, et un peu
perfectionné depuis. IL se compose d'un
morceau de bois ayant comme longueur
15 centimètres de plus que la hauteur à
laquelle on désire mesurer les arbres. A
angle droit avec le morceau de bois en
question, et à la hauteur de mesurage, un
mètre par exemple, on fixe une courroie
un peu plus longue que la plus grande cir-
conférence présumée des arbres à mesurer.
Cette courroie se projette à gauche, et à
droite on ne laisse passer qu'une petite
longueur d'environ 12 à 15 cm. Cette por-
tion courte est rétrécie jusqu'à ne plus
avoir qu'un centimètre environ, contre 3 à
4 que possède la courroie tout entière; à
spécialement destinés. De ce nombre sont
les travaux d'irrigation, pour lesquels la
somme demandée s'élève à la somme
fantastique dé 9 milliards 31 millions de
roubles. Cette somme serait consacrée à des
travaux d'irrigation des steppes du Turkes-
tan, de la Transcaucasie et de la région de
Boukhara, sur une étendue. de plus de
200.000 hectares. Or, il ne faut pas oublier
que toute cette région est particulièrement
propre à la culture du coton, dont les
capsules ne risquent jamais d'être souillées
par la pluie dans ce climat essentielle-
ment sec. Le chiffre de 200.000 hectares
suffirait à lui seul à donner une idée de ce
que serait la production cotonnière de la
Russie si toute cette étendue lui était con-
sacrée; l'estimation qui en a été faite
atteint près de 50 millions de roubles ;
mais il faut aussi ne pas perdre de vue que,
si ces travaux donnent les résultats atten-
dus, ils seront continués sur la majeure
partie des steppes du Turkestan et de la
Boukharie, où on rencontre plus de
2 millions d'hectares propres à cette
culture, et que la sécheresse seule en a
éloignés aujourd'hui. C'est dire que la con-
sommation de l'Europe entière serait lar-
gement alimentée par la production de
l'Empire russe.
Dans l'estimation faite, le revenu brut
serait très supérieur aux dépenses, même
en y comprenant l'intérêt à un taux élevé
du capital engagé dans l'opération.
Un curieux procédé de récolte
des arachides.
C'est dans l'Inde qu'il est employé. Il dif-
fère tellement de ceux que- nous avons vu
préconiser que nous tenons à le signaler
,d'après le Bulletin de l'Impérial Institute.
Ce procédé n'est employéque sur les ter-
rains irrigués, car c'est l'eau qui constitue
sa seule possibilité. A la maturité, on
assèche, et on enlève les tiges et les
feuilles, de façon à laisser la terre nue,
pour permettre la maturation des gousses.
Celle-ci se fait d'autant plus - rapidement
que la terre se dessèche ; on l'humecte
alors par une légère rentrée d'eau et on la
laboure profondément pour ramener les
gousses à la surface. Ceci fait, on laisse
rentrer une bonne hauteur d'eau, sur la-
quelle flottent les gousses. On laisse au
vent le soin de les ramener vers un coin
du champ, ou, si le vent fait totalement
défaut, on fait usage d'une sorte de balai
avec lequel on chasse les fruits devant soi,
jusqu'à les rassembler. Puis on les recueille,
on les sèche et on les bat.
Nous décrivons cette pratique parce
qu'elle est curieuse, mais nous ne pensons
pas qu'elle doive jamais être recommandée
pour une exploitation raisonnée. En effet,
un émiettage de la terre suffisant pour
permettre aux gousses de remonter d'elles-
mêmes à la surface de l'eau doit nécessiter
un labourage plus profond et plus répété
que celui qui ramènerait la majeure partie
des fruits à la surface du sol comme cela
se fait partout; de plus, la manœuvre de la
mise en eau et du retrait de l'eau n'est pas
praticable partout à peu de frais, et nous
préférons encore un arracheur, si impar-
fait soit-il. F. M.
e{gT~&,~
Un dispositif simple pour mesurer les arbres
à caoutchouc.
Il s'agit du dispositif imaginé par
M. BURGESS il y a quatre ans, et un peu
perfectionné depuis. IL se compose d'un
morceau de bois ayant comme longueur
15 centimètres de plus que la hauteur à
laquelle on désire mesurer les arbres. A
angle droit avec le morceau de bois en
question, et à la hauteur de mesurage, un
mètre par exemple, on fixe une courroie
un peu plus longue que la plus grande cir-
conférence présumée des arbres à mesurer.
Cette courroie se projette à gauche, et à
droite on ne laisse passer qu'une petite
longueur d'environ 12 à 15 cm. Cette por-
tion courte est rétrécie jusqu'à ne plus
avoir qu'un centimètre environ, contre 3 à
4 que possède la courroie tout entière; à
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 30/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63838351/f30.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63838351/f30.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63838351/f30.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63838351
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63838351