Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1911 28 février 1911
Description : 1911/02/28 (A11,N116). 1911/02/28 (A11,N116).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383834m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
62 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 110 — FÉv. 1011
leur permettre d'appliquer ce traitement.
Il semble que, de ce fait, la culture du
Cacaoyer va reprendre.
Il faut constater que, si les Hollandais
éprouvent actuellement de grosses diffi-
cultés dans l'exploitation de leurs colonies
américaines du fait des maladies, ils font,
du moins, d'admirables efforts pour en
triompher.
Comme nous sommes loin du néant agri-
cole qui caractérise notre Guyane Fran-
çaise! ;
Procédés de destruction du charançon
du Maïs.
Nous avons indiqué à plusieurs reprises
l'utilisation du bisulfure de carbone pour
la destruction des charançons du Blé et du
Maïs. M. QUODLIÑG, directeur du Collège
d'Agriculture de Queensland, donne, dans
le « Queensland Agricultural Journal », de
juin dernier, des indications précieuses à
ce sujet. *
Un premier procédé d'emploi du bisul-
fure est le suivant : Pour une cuve de
1.800 1., placer 113 gr. de bisulfure dans
une bouteille. Faire traverser le bouchon
de cette bouteille par une corde retenue à
son extrémité par un nœud et d'une lon-
gueur suffisante. Ajuster le col de la bou-
teille dans un trou percé dans une planche
et placer la bouteille debout, au fond du
bassin, qui est ensuite rempli de grains.
Retirer le bouchon au moyen de la ficelle
pendant à l'extérieur de la cuve et fermer
hermétiquement celle-ci avec un cou-
vercle.
Un autre procédé d'emploi du bisulfure
consiste à placer verticalement, dans le ré-
servoir, un gros bam bou percé de trous.
Remplir de grains le réservoir jusqu'à
l'orifice du bambou, tremper l'extrémité
d'un bâton entouré de coton dans le bisul-
fure et laisser tomber ce bâton dans le
bambou que l'on bouche à son tour avec
du coton. Couvrir ensuite le réservoir.
Pour employer la naphtaline, on peut se
servir d'un bambou perforé dans lequel on
place, comme pour le bisulfure, 113 gr. de
naphtaline pour un réservoir de 1.800 1.
Pour traiter des tas de Maïs ou autres
grains on peut se servir de bambous per-
forés qui sont placés horizontalement.
La naphtaline peut être considérée sur-
tout comme un préventif, tandis que le
bisulfure de carbone est un sûr moyen de
détruire les charançons existants. En outre,
ce dernier produit ne laisse aucune odeur,
une fois que les grains ont été aérés; il doit
seulement être manié avec soin en raison
du danger d'incendie.
Le même auteur indique une légère va-
porisation avec dissolution à 10 °/o d'eau et
de sel comme un excellent moyen de pré-
venir le charançonnage du maïs en épis.
Le moyen est assez simple pour mériter
au moins d'être essayé.
E. B.
¡jJJ
Un succédané du coton hydrophile
tiré des plantes marines.
MM. SABOUUIN et MAIUMEU viennent de
faire breveter un procédé (n° 412.909) per-
mettant de tirer de toutes les plantes ma-
rines, et notamment des algues, un pro-
duit destiné spécialement à remplacer
l'ouate, le coton hydrophile, la charpie
et autres articles similaires employés pour
les pansements. Il peut également rem-
placer la laine et le crin dans divers usages.
La préparation a lieu de la manière sui-
vante :
1° On commence par décolorer les algues
à l'aide du procédé breveté;
20 On soumet les algues ainsi préparées
à une cuisson sous pression dans une
autoclave où l'on a préalablement intro-
duit une solution de soude ou de potasse
caustique et de résine dans les proportions
voulues pour constituer un savon auquel
on ajoute i/10 de son poids d'une dissolu-
tion saturée de chlorure de zinc.
L'opération est continuée jusqu'à ce
qu'il ne reste plus que la fibre des algues,
c'est-à-dire la cellulose, sous une forme
filamenteuse, débarrassée des sucs et ma-
leur permettre d'appliquer ce traitement.
Il semble que, de ce fait, la culture du
Cacaoyer va reprendre.
Il faut constater que, si les Hollandais
éprouvent actuellement de grosses diffi-
cultés dans l'exploitation de leurs colonies
américaines du fait des maladies, ils font,
du moins, d'admirables efforts pour en
triompher.
Comme nous sommes loin du néant agri-
cole qui caractérise notre Guyane Fran-
çaise! ;
Procédés de destruction du charançon
du Maïs.
Nous avons indiqué à plusieurs reprises
l'utilisation du bisulfure de carbone pour
la destruction des charançons du Blé et du
Maïs. M. QUODLIÑG, directeur du Collège
d'Agriculture de Queensland, donne, dans
le « Queensland Agricultural Journal », de
juin dernier, des indications précieuses à
ce sujet. *
Un premier procédé d'emploi du bisul-
fure est le suivant : Pour une cuve de
1.800 1., placer 113 gr. de bisulfure dans
une bouteille. Faire traverser le bouchon
de cette bouteille par une corde retenue à
son extrémité par un nœud et d'une lon-
gueur suffisante. Ajuster le col de la bou-
teille dans un trou percé dans une planche
et placer la bouteille debout, au fond du
bassin, qui est ensuite rempli de grains.
Retirer le bouchon au moyen de la ficelle
pendant à l'extérieur de la cuve et fermer
hermétiquement celle-ci avec un cou-
vercle.
Un autre procédé d'emploi du bisulfure
consiste à placer verticalement, dans le ré-
servoir, un gros bam bou percé de trous.
Remplir de grains le réservoir jusqu'à
l'orifice du bambou, tremper l'extrémité
d'un bâton entouré de coton dans le bisul-
fure et laisser tomber ce bâton dans le
bambou que l'on bouche à son tour avec
du coton. Couvrir ensuite le réservoir.
Pour employer la naphtaline, on peut se
servir d'un bambou perforé dans lequel on
place, comme pour le bisulfure, 113 gr. de
naphtaline pour un réservoir de 1.800 1.
Pour traiter des tas de Maïs ou autres
grains on peut se servir de bambous per-
forés qui sont placés horizontalement.
La naphtaline peut être considérée sur-
tout comme un préventif, tandis que le
bisulfure de carbone est un sûr moyen de
détruire les charançons existants. En outre,
ce dernier produit ne laisse aucune odeur,
une fois que les grains ont été aérés; il doit
seulement être manié avec soin en raison
du danger d'incendie.
Le même auteur indique une légère va-
porisation avec dissolution à 10 °/o d'eau et
de sel comme un excellent moyen de pré-
venir le charançonnage du maïs en épis.
Le moyen est assez simple pour mériter
au moins d'être essayé.
E. B.
¡jJJ
Un succédané du coton hydrophile
tiré des plantes marines.
MM. SABOUUIN et MAIUMEU viennent de
faire breveter un procédé (n° 412.909) per-
mettant de tirer de toutes les plantes ma-
rines, et notamment des algues, un pro-
duit destiné spécialement à remplacer
l'ouate, le coton hydrophile, la charpie
et autres articles similaires employés pour
les pansements. Il peut également rem-
placer la laine et le crin dans divers usages.
La préparation a lieu de la manière sui-
vante :
1° On commence par décolorer les algues
à l'aide du procédé breveté;
20 On soumet les algues ainsi préparées
à une cuisson sous pression dans une
autoclave où l'on a préalablement intro-
duit une solution de soude ou de potasse
caustique et de résine dans les proportions
voulues pour constituer un savon auquel
on ajoute i/10 de son poids d'une dissolu-
tion saturée de chlorure de zinc.
L'opération est continuée jusqu'à ce
qu'il ne reste plus que la fibre des algues,
c'est-à-dire la cellulose, sous une forme
filamenteuse, débarrassée des sucs et ma-
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