Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1911 28 février 1911
Description : 1911/02/28 (A11,N116). 1911/02/28 (A11,N116).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383834m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
40 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE o 116 — FÉv. 1911
!
Notes d'Expérience et de Voyage sur l'Hévéa
Disposition et rapprochement des incisions
Dispositions généralement adoptées. — Espacement des incisions.
Critique des conceptions actuelles. — lixaraen des différentes saignées en arêtes, demi-arêtes,
Spirales, demi-spirales, arêtes doubles, demi-arête sur 1/5 du tronc ou méthode STIBBE,
Ponctions sur rigoles hélicoïdales.
Par M. G. VERNET.
Deux précédents articles de notre estimé colla-
borateur (Voy. nos 113 et 11b du « J. d'A. T.») ont
été consacrés aux critiques des méthodes actuelles
de saignée et à l'emploi du « pricker » (1). M. G.
VERNET, poursuivant son intéressante étude sur la
saignée de l'Hévéa, examine aujourd'hui la dispo-
sition et le rapprochement des incisions. Ici
encore, ses vues s'écartent notablement de celles
adoptées jusqu'ici sur la plupart des plantations.
Pour des raisons qu'il expose plus loin, M. VERNET
abandonne les méthodes couramment suivies,
telles que spirales, arêtes simples ou doubles in-
réressant 1/2 ou i/4 du tronc de l'arbre, pour
accorder sa préférence à la demi-arête sur 1/5 de
la circonférence du tronc et aux ponctions sur
rigoles hélicoïdes, employées avec succès à Suoi-
Giao. (N. D. L. R.)
Dans les différents systèmes de saignées
connus, la nature et l'intensité des bles-
sures sont très variables, suivant les cas.
L'importance des incisions est, en gé-
néral, calculée de façon à obtenir la cica-
trisation des premières blessures lorsque
toute l'écorce accessible aura été entière-
ment utilisée. Les uns estiment que deux
années suffisent pour obtenir cette régéné-
ration complète des écorces; les autres
sont d'avis qu'il faut quatre ans. Tout se
résume donc à diviser la surface accessible
du tronc en 4 secteurs verticaux que l'on
exploite, soit deux à deux, soit alternative-
ment les uns après les autres.
Et c'est ainsi que l'on saigne les arbres
tantôt en arêtes de poisson (opposées ou
(1) Dans le précédent article de notre collaborateur
sur « l'Emploi du Pricker », p. 11, 2e colonne, s'est
glissé l'erratum suivant : au lieu de « Il s'agit donc
ici d'une mithode générale. pénétrant l'écorce, le
le cambium et te jeune bois », lire « jusqu'au jeune
bois 1).
alternes) intéressant 1/2 de la surface du
tronc, ou en 1/2 arêtes intéressant seule-
ment 1/4 de la surface du tronc. Les inci-
sions en arêtes de poisson sont en général
opposées, de façon à ne laisser finalement
aucune partie d'écorce inexploitée à la base
de l'arbre.
Comme variantes à ces procédés, signa-
lons les incisions en 2 demi-arêtes
opposées et intéressant chacune 1/4 de la
circonférence; enfin, les incisions en spi-
rales superposées, dont on a tant parlé il y
a quelques années, et qui sont actuellement
abandonnées. En outre de ces dispositions
actuellement les plus en faveur dans la
Péninsule Malaise, à Java et à Ceylan,
nous étudierons plus loin la méthode
STIBBE, celle que j'emploie à Suoi-Giao et,
par rapprochement, la « pica » de l'Ama-
zone.
Écartements entre les incisions. -
L'exploitation des secteurs verticaux de
l'écorce s'effectue en traçant des incisions
obliques, se déversant dans un canal ver-
tical, et en énlevant chaque jour un copeau
d'écorce-liber sur la base de ces incisions.
L'épaisseur des copeaux varie suivant
l'habileté des ouvriers; en moyenne, on
compte qu'un pouce d'écorce-liber peut
être exploité pendant une durée de 22 à
26 jours, ce qui correspond à un peu plus
d'un millimètre d'épaisseur par jour. A
raison de 300 jours d'exploitation annuelle,
on arrive ainsi à enlever, pour chaque inci-
sion, une bande d'écorce ayant plus de
30 cm. de longueur. Considérant ce chiffre
d'une part, et la surface du secteur que
l'on cherche à exploiter en un an d'autre
!
Notes d'Expérience et de Voyage sur l'Hévéa
Disposition et rapprochement des incisions
Dispositions généralement adoptées. — Espacement des incisions.
Critique des conceptions actuelles. — lixaraen des différentes saignées en arêtes, demi-arêtes,
Spirales, demi-spirales, arêtes doubles, demi-arête sur 1/5 du tronc ou méthode STIBBE,
Ponctions sur rigoles hélicoïdales.
Par M. G. VERNET.
Deux précédents articles de notre estimé colla-
borateur (Voy. nos 113 et 11b du « J. d'A. T.») ont
été consacrés aux critiques des méthodes actuelles
de saignée et à l'emploi du « pricker » (1). M. G.
VERNET, poursuivant son intéressante étude sur la
saignée de l'Hévéa, examine aujourd'hui la dispo-
sition et le rapprochement des incisions. Ici
encore, ses vues s'écartent notablement de celles
adoptées jusqu'ici sur la plupart des plantations.
Pour des raisons qu'il expose plus loin, M. VERNET
abandonne les méthodes couramment suivies,
telles que spirales, arêtes simples ou doubles in-
réressant 1/2 ou i/4 du tronc de l'arbre, pour
accorder sa préférence à la demi-arête sur 1/5 de
la circonférence du tronc et aux ponctions sur
rigoles hélicoïdes, employées avec succès à Suoi-
Giao. (N. D. L. R.)
Dans les différents systèmes de saignées
connus, la nature et l'intensité des bles-
sures sont très variables, suivant les cas.
L'importance des incisions est, en gé-
néral, calculée de façon à obtenir la cica-
trisation des premières blessures lorsque
toute l'écorce accessible aura été entière-
ment utilisée. Les uns estiment que deux
années suffisent pour obtenir cette régéné-
ration complète des écorces; les autres
sont d'avis qu'il faut quatre ans. Tout se
résume donc à diviser la surface accessible
du tronc en 4 secteurs verticaux que l'on
exploite, soit deux à deux, soit alternative-
ment les uns après les autres.
Et c'est ainsi que l'on saigne les arbres
tantôt en arêtes de poisson (opposées ou
(1) Dans le précédent article de notre collaborateur
sur « l'Emploi du Pricker », p. 11, 2e colonne, s'est
glissé l'erratum suivant : au lieu de « Il s'agit donc
ici d'une mithode générale. pénétrant l'écorce, le
le cambium et te jeune bois », lire « jusqu'au jeune
bois 1).
alternes) intéressant 1/2 de la surface du
tronc, ou en 1/2 arêtes intéressant seule-
ment 1/4 de la surface du tronc. Les inci-
sions en arêtes de poisson sont en général
opposées, de façon à ne laisser finalement
aucune partie d'écorce inexploitée à la base
de l'arbre.
Comme variantes à ces procédés, signa-
lons les incisions en 2 demi-arêtes
opposées et intéressant chacune 1/4 de la
circonférence; enfin, les incisions en spi-
rales superposées, dont on a tant parlé il y
a quelques années, et qui sont actuellement
abandonnées. En outre de ces dispositions
actuellement les plus en faveur dans la
Péninsule Malaise, à Java et à Ceylan,
nous étudierons plus loin la méthode
STIBBE, celle que j'emploie à Suoi-Giao et,
par rapprochement, la « pica » de l'Ama-
zone.
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l'écorce s'effectue en traçant des incisions
obliques, se déversant dans un canal ver-
tical, et en énlevant chaque jour un copeau
d'écorce-liber sur la base de ces incisions.
L'épaisseur des copeaux varie suivant
l'habileté des ouvriers; en moyenne, on
compte qu'un pouce d'écorce-liber peut
être exploité pendant une durée de 22 à
26 jours, ce qui correspond à un peu plus
d'un millimètre d'épaisseur par jour. A
raison de 300 jours d'exploitation annuelle,
on arrive ainsi à enlever, pour chaque inci-
sion, une bande d'écorce ayant plus de
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