Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1911 28 février 1911
Description : 1911/02/28 (A11,N116). 1911/02/28 (A11,N116).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383834m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
No 116 - FÉv. 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 39
Vent, à la côte des Somalis même, où l'opi-
nion générale était qu'il n'y avait rien à
faire;.et il n'est que juste de dire que sur
tous ces points les résultats sont considé-
rables, si nous les comparons aux faibles
subsides que nos ressources restreintes
nous ont permis d'y consacrer (1).
En Algérie, où nous ne pouvions pas
nous permettre un bien grand effort, nous
avons eu la chance de rencontrer un homme
de bi(-'n, M. G. D UFETRE, qui s'est consacré
à cette œuvre, personnellement et finan-
cièrement, et les résultats dépassent nos
espérances. Là, les personnalités les plus
compétentes pensaient que la culture in-
dustrielle était dans l'impossibilité de don-
ner des résultats appréciables ; la preuve
du contraire est faite actuellement et l'Algé-
rie a dans le coton une branche nouvelle de
culture des plus fructueuses, qu'il ne dépend
plus que d'elle-même de développer plus
largement. Toutes ces choses relatives à
l'Algérie sont du reste établies d'une façon
péremptoire dans un ouvrage de premier
ordre dû à un cultivateur de coton,
M. BRUNEL.
Nous estimons superflu d'ajouter, un
commentaire à cette lettre, qui donne l'idée
exacte de ce qui a été fait dans notre Em-
pire colonial par une association qui est
loin de posséder les ressources de sa puis-
sante voisine la British Cotton Growing
Association.
- Nous n'avons pas besoin .de rappeler
qu'un des agents les plus actifs de l'A.C.C.
était notre ami EUGÈNE POISSON, qui a,
presque à lui seul, mené à bien l'œuvre
d'organisation qui lui avait été confiée.
Fort heureusement son œuvre ne disparaît
(1) C'est peut-être l'occasion de signaler que le
capital de la « British Cotton Growing Association »
a été porté cette année au chiffre de £ 500.000
(12.500.000 francs). — N. D. L. R.
pas avec lui. La Société du Coton Colonial
a pu se rendre compte qu'il l'avait amenée
à un point où elle ne demandait qu'à pros-
pérer, et «Ile a fait appel à ses anciens col-
laborateurs, qui sont devenus ses succes-
seurs. L'exportation du Dahomey est à
l'heure actuelle d'une importance suffi-
sante pour que nous puissions espérer
voir bientôt coter les cotons du Dahomey
à côté des colons des autres provenances,
distincts et non englobés dans la dénomi-
nation générale de « Afrique Occiden-
tale ».
D'autre part, la Société Cotonnière des
Établissements Français de l'Océanie, où
nous comptons plusieurs amis, commence
à exporter régulièrement et, dans une de
leurs dernières mercuriales (n° de sep-
tembre 1910), nos collaborateurs commer-
ciaux, MM. FOSSAT, du Havre, exprimaient,
avec la compétence qui leur est propre, la
satisfaction que leur avait procurée l'exa-
men des premiers échantillons reçus des
Iles-sous-le-Vent. - -
Quant à l'Algérie, nous rappellerons
simplement que, depuis quelque temps,
nous avons mentionné régulièrement la
présence des cotons de cette colonie dans
les diverses expositions dont nous avons
donné des comptes rendus. L'ouvrage de
M. BRUNEL, dont parlé M. ESNAULT-PELTERIE,
nous a nous-mêmes convertis, malgré le
peu d'enthousiasme que nous avions, nous
l'avouons bien sincèrement, pour la cul-
ture d'une plante tropicale dans un pays
qui ne l'était qu'à moitié. Nous avons donné
un compte rendu analytique de cet ou-
vrage dans notre n° 105 (§ 1913, pages
bleues).
La France est donc loin de se désinté-
resser de cette question primordiale pour
son industrie, et ses efforts ne le cèdent en
rien à ceux des autres nations européennes
pour se mettre à l'abri des aléas de la pro-
duction américaine.
Vent, à la côte des Somalis même, où l'opi-
nion générale était qu'il n'y avait rien à
faire;.et il n'est que juste de dire que sur
tous ces points les résultats sont considé-
rables, si nous les comparons aux faibles
subsides que nos ressources restreintes
nous ont permis d'y consacrer (1).
En Algérie, où nous ne pouvions pas
nous permettre un bien grand effort, nous
avons eu la chance de rencontrer un homme
de bi(-'n, M. G. D UFETRE, qui s'est consacré
à cette œuvre, personnellement et finan-
cièrement, et les résultats dépassent nos
espérances. Là, les personnalités les plus
compétentes pensaient que la culture in-
dustrielle était dans l'impossibilité de don-
ner des résultats appréciables ; la preuve
du contraire est faite actuellement et l'Algé-
rie a dans le coton une branche nouvelle de
culture des plus fructueuses, qu'il ne dépend
plus que d'elle-même de développer plus
largement. Toutes ces choses relatives à
l'Algérie sont du reste établies d'une façon
péremptoire dans un ouvrage de premier
ordre dû à un cultivateur de coton,
M. BRUNEL.
Nous estimons superflu d'ajouter, un
commentaire à cette lettre, qui donne l'idée
exacte de ce qui a été fait dans notre Em-
pire colonial par une association qui est
loin de posséder les ressources de sa puis-
sante voisine la British Cotton Growing
Association.
- Nous n'avons pas besoin .de rappeler
qu'un des agents les plus actifs de l'A.C.C.
était notre ami EUGÈNE POISSON, qui a,
presque à lui seul, mené à bien l'œuvre
d'organisation qui lui avait été confiée.
Fort heureusement son œuvre ne disparaît
(1) C'est peut-être l'occasion de signaler que le
capital de la « British Cotton Growing Association »
a été porté cette année au chiffre de £ 500.000
(12.500.000 francs). — N. D. L. R.
pas avec lui. La Société du Coton Colonial
a pu se rendre compte qu'il l'avait amenée
à un point où elle ne demandait qu'à pros-
pérer, et «Ile a fait appel à ses anciens col-
laborateurs, qui sont devenus ses succes-
seurs. L'exportation du Dahomey est à
l'heure actuelle d'une importance suffi-
sante pour que nous puissions espérer
voir bientôt coter les cotons du Dahomey
à côté des colons des autres provenances,
distincts et non englobés dans la dénomi-
nation générale de « Afrique Occiden-
tale ».
D'autre part, la Société Cotonnière des
Établissements Français de l'Océanie, où
nous comptons plusieurs amis, commence
à exporter régulièrement et, dans une de
leurs dernières mercuriales (n° de sep-
tembre 1910), nos collaborateurs commer-
ciaux, MM. FOSSAT, du Havre, exprimaient,
avec la compétence qui leur est propre, la
satisfaction que leur avait procurée l'exa-
men des premiers échantillons reçus des
Iles-sous-le-Vent. - -
Quant à l'Algérie, nous rappellerons
simplement que, depuis quelque temps,
nous avons mentionné régulièrement la
présence des cotons de cette colonie dans
les diverses expositions dont nous avons
donné des comptes rendus. L'ouvrage de
M. BRUNEL, dont parlé M. ESNAULT-PELTERIE,
nous a nous-mêmes convertis, malgré le
peu d'enthousiasme que nous avions, nous
l'avouons bien sincèrement, pour la cul-
ture d'une plante tropicale dans un pays
qui ne l'était qu'à moitié. Nous avons donné
un compte rendu analytique de cet ou-
vrage dans notre n° 105 (§ 1913, pages
bleues).
La France est donc loin de se désinté-
resser de cette question primordiale pour
son industrie, et ses efforts ne le cèdent en
rien à ceux des autres nations européennes
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duction américaine.
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