Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1911 28 février 1911
Description : 1911/02/28 (A11,N116). 1911/02/28 (A11,N116).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383834m
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
1
N° 116 — FÉV. 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 45"
la lre arête suivant AC, et les autres en
reportant autant de fois qu'il est nécessaire
le gabarit au-dessus de sa position primi-
tive. Cet instrument très simple peut
épouser la forme du sujet qui va entrer en
exploitation, quel que soit son diamètre; il
permet donc d'opérer aussi bien sur les
jeunes arbres que sur ceux plu âgés.
Grâce à un léger perfectionnement du
gabarit, on arrive même à commencer
l'exploitation d'arbres de dimensions diffé-
râtes. Il suffit d'avoir un appareil un peu
plus large (fig. 12), et de tracer les lignes
XX', YY" Hetc., correspondant au 1/5
des circonférences possibles : 0,50, 0,55,
0,60, etc. L'usage de ce gabarit est alors
des plus simple : le contremaître indigène
mesure, à l'aide d'un ruban métrique, la
circonférence de l'arbre à exploiter ; il se
reporte au chiffre correspondant marqué
sur le gabarit, et sait immédiatement s'il
doit arrêter la saignée au point X ou Y
oaZ. ;
Ainsi la méthode STIBBE est la plus ration-
nelle, quant à la disposition et à la lon-
gueur des incisions, qu'il m'ait été donné
de voir expérimenter dans la Péninsule
Malaise, à Java et à Ceylan; les résultats
obtenus jusqu'ici me font présager très
favorablement son avenir.
Variantes au système précédent. — On
peut très bien imaginer des variantes à ce
procédé; par exemple, diviser le tronc en
7 secteurs égaux et exploiter successive-
ment, en sautant chaque fois un, deux ou
trois secteurs. Ou bien encore, on peut
employer le type 8, en sautant chaque fois
2 secteurs, etc. ; mais ce serait, je crois,
compliquer le problème à plaisir.
Ponctions sur rigoles hélicoïdales. - Ati
sujet de l'influence, sur la circulation du
latex, que peut avoir la méthode par ponc-
tions que j'ai expérimentés à Suoi-Giao, je
dirai qu'elle n'entrave nullement cette cir-
culation générale, puisque des intervalles
libres sont ménagés entre les différentes
séries de ponctions; on peut du reste le
vérifier en incisant l'arbre au milieu des
ponctions primitives : le latex afflue, en
effet, immédiatement au point intéressé.
Du reste, les arbres sur lesquels ont été
faites mes expériences sont traités par cette
FIG. 11. — Gabarit simple pour le trou dés incisions.
FiG. 12. - Gabarit, pour le trou d'incisions de lon-
gueurs variables.
méthode depuis 5 années consécutives, sans
en souffrir et en accusant chaque fois des
rendements, annuels croissants.
G. VERNET,
Chimiste à l'Institut Pasteur de Nha-Trang,
Chargé de Mission.
L'Exposition des blés de r Institut cotonia) Marseillais
Par M. E. BAILLAUD.
L'Institut colonial marseillais, qui a
entrepris d'étudier tous les ans dans une
Exposition spéciale, un produit déterminé
des colonies françaises, après avoir en 1908
examiné les corps gras et en 1909 les caout-
choucs, s'est attaché cette année aux blés
de l'Algérie et de la Tunisie.
A l'encontre de ce que l'on pourrait
N° 116 — FÉV. 1911 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 45"
la lre arête suivant AC, et les autres en
reportant autant de fois qu'il est nécessaire
le gabarit au-dessus de sa position primi-
tive. Cet instrument très simple peut
épouser la forme du sujet qui va entrer en
exploitation, quel que soit son diamètre; il
permet donc d'opérer aussi bien sur les
jeunes arbres que sur ceux plu âgés.
Grâce à un léger perfectionnement du
gabarit, on arrive même à commencer
l'exploitation d'arbres de dimensions diffé-
râtes. Il suffit d'avoir un appareil un peu
plus large (fig. 12), et de tracer les lignes
XX', YY" Hetc., correspondant au 1/5
des circonférences possibles : 0,50, 0,55,
0,60, etc. L'usage de ce gabarit est alors
des plus simple : le contremaître indigène
mesure, à l'aide d'un ruban métrique, la
circonférence de l'arbre à exploiter ; il se
reporte au chiffre correspondant marqué
sur le gabarit, et sait immédiatement s'il
doit arrêter la saignée au point X ou Y
oaZ. ;
Ainsi la méthode STIBBE est la plus ration-
nelle, quant à la disposition et à la lon-
gueur des incisions, qu'il m'ait été donné
de voir expérimenter dans la Péninsule
Malaise, à Java et à Ceylan; les résultats
obtenus jusqu'ici me font présager très
favorablement son avenir.
Variantes au système précédent. — On
peut très bien imaginer des variantes à ce
procédé; par exemple, diviser le tronc en
7 secteurs égaux et exploiter successive-
ment, en sautant chaque fois un, deux ou
trois secteurs. Ou bien encore, on peut
employer le type 8, en sautant chaque fois
2 secteurs, etc. ; mais ce serait, je crois,
compliquer le problème à plaisir.
Ponctions sur rigoles hélicoïdales. - Ati
sujet de l'influence, sur la circulation du
latex, que peut avoir la méthode par ponc-
tions que j'ai expérimentés à Suoi-Giao, je
dirai qu'elle n'entrave nullement cette cir-
culation générale, puisque des intervalles
libres sont ménagés entre les différentes
séries de ponctions; on peut du reste le
vérifier en incisant l'arbre au milieu des
ponctions primitives : le latex afflue, en
effet, immédiatement au point intéressé.
Du reste, les arbres sur lesquels ont été
faites mes expériences sont traités par cette
FIG. 11. — Gabarit simple pour le trou dés incisions.
FiG. 12. - Gabarit, pour le trou d'incisions de lon-
gueurs variables.
méthode depuis 5 années consécutives, sans
en souffrir et en accusant chaque fois des
rendements, annuels croissants.
G. VERNET,
Chimiste à l'Institut Pasteur de Nha-Trang,
Chargé de Mission.
L'Exposition des blés de r Institut cotonia) Marseillais
Par M. E. BAILLAUD.
L'Institut colonial marseillais, qui a
entrepris d'étudier tous les ans dans une
Exposition spéciale, un produit déterminé
des colonies françaises, après avoir en 1908
examiné les corps gras et en 1909 les caout-
choucs, s'est attaché cette année aux blés
de l'Algérie et de la Tunisie.
A l'encontre de ce que l'on pourrait
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