Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juillet 1921 01 juillet 1921
Description : 1921/07/01 (A6,N43)-1921/07/31. 1921/07/01 (A6,N43)-1921/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63837274
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES BOIS COLONIAUX 19
C'est une autre erreur. On a trouvé dans la région de Bordeaux,
et en fort bon état, des charpentes de maisons exécutées
entièrement avec des bois coloniaux, importés il y a peut-être
un siècle, à une époque où le bois de construction faisait
défaut dans la région girondine, c'est-à-dire avant la consti-
tution des forêts de pin maritime des Landes.
On n'a pas toujours pu reconnaître de façon très précise
l'espèce employée et c'est l'écueil de ces anciennes mises en
usage effectuées avant d'avoir arrêté l' « état-civil » des bois,
mais, en se rapprochant de la période actuelle, on peut dire
que les bois coloniaux n'ont pas seulement été étudiés au
Laboratoire où leurs coefficients de résistance sont excellents,
ils ont fait leurs preuves de solidité et de durée aux colonies,
dans nombre de constructions indigènes ou européennes ; en
France même, on peut voir, notamment à Bordeaux, au Quai
Latule, un pavillon édifié au printemps 1916 avec des bois
d'Afrique d'espèces très peu estimées pourtant. Ces essences
relativement inférieures, bien déterminées cette fois, font
preuve de toutes les qualités requises pour les bois d'œuvre.
Études techniques à poursuivre par un service officiel
des bois coloniaux
Les bois coloniaux commencent donc à être bien connus,
mais les essais ne sont encore qu'à la période de début et il
serait à souhaiter qu'un organisme d'Etat, n'ayant aucun
intérêt à garder pour lui le secret des résultats obtenus,
assume officiellement la tâche de les poursuivre, en association
d'ailleurs avec les chambres syndicales et organes corporatifs.
Il faut, je crois, nécessairement travailler en symbiose avec
l'Administration.
Sans doute, plusieurs importateurs ont essayé déjà de
mettre en valeur tel ou tel bois, qu'ils connaissaient d'ailleurs
très mal eux-mêmes. Il s'agissait naturellement de débourser
le moins possible avant de trouver acheteur immédiat. Les
résultats ont été lents. Le temps a mis en relief l'acajou de
Grand-Bassam et l'okoumé du Gabon. Mais les autres bois
3
C'est une autre erreur. On a trouvé dans la région de Bordeaux,
et en fort bon état, des charpentes de maisons exécutées
entièrement avec des bois coloniaux, importés il y a peut-être
un siècle, à une époque où le bois de construction faisait
défaut dans la région girondine, c'est-à-dire avant la consti-
tution des forêts de pin maritime des Landes.
On n'a pas toujours pu reconnaître de façon très précise
l'espèce employée et c'est l'écueil de ces anciennes mises en
usage effectuées avant d'avoir arrêté l' « état-civil » des bois,
mais, en se rapprochant de la période actuelle, on peut dire
que les bois coloniaux n'ont pas seulement été étudiés au
Laboratoire où leurs coefficients de résistance sont excellents,
ils ont fait leurs preuves de solidité et de durée aux colonies,
dans nombre de constructions indigènes ou européennes ; en
France même, on peut voir, notamment à Bordeaux, au Quai
Latule, un pavillon édifié au printemps 1916 avec des bois
d'Afrique d'espèces très peu estimées pourtant. Ces essences
relativement inférieures, bien déterminées cette fois, font
preuve de toutes les qualités requises pour les bois d'œuvre.
Études techniques à poursuivre par un service officiel
des bois coloniaux
Les bois coloniaux commencent donc à être bien connus,
mais les essais ne sont encore qu'à la période de début et il
serait à souhaiter qu'un organisme d'Etat, n'ayant aucun
intérêt à garder pour lui le secret des résultats obtenus,
assume officiellement la tâche de les poursuivre, en association
d'ailleurs avec les chambres syndicales et organes corporatifs.
Il faut, je crois, nécessairement travailler en symbiose avec
l'Administration.
Sans doute, plusieurs importateurs ont essayé déjà de
mettre en valeur tel ou tel bois, qu'ils connaissaient d'ailleurs
très mal eux-mêmes. Il s'agissait naturellement de débourser
le moins possible avant de trouver acheteur immédiat. Les
résultats ont été lents. Le temps a mis en relief l'acajou de
Grand-Bassam et l'okoumé du Gabon. Mais les autres bois
3
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")Institut de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrières Institut de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrières /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Institut de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrières" or dc.contributor adj "Institut de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrières") Coste René Coste René /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Coste René" or dc.contributor adj "Coste René") Kopp André Kopp André /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Kopp André" or dc.contributor adj "Kopp André")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 27/60
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63837274/f27.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63837274/f27.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63837274/f27.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63837274
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63837274