Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1921 01 juillet 1921
Description : 1921/07/01 (A6,N43)-1921/07/31. 1921/07/01 (A6,N43)-1921/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63837274
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
14 ÉTUDES ET MÉMOIRES
bien d'être rappelé respectueusement chaque fois qu'on parle
de bois coloniaux, puisqu'il a payé de sa vie son dévouement
à cette cause. M. Fleury est mort des suites de fièvre et de
diarrhée.
Quand nous sommes arrivés en Afrique, il fallait, avant
tout, faire l'inventaire de notre richesse forestière. Il fallait
non seulement déterminer botaniquement les essences, ce
qui était fait en grande partie déjà, mais encore connaître les
différents noms indigènes de chaque espèce pour ne conserver
à chacune qu'une seule désignation, la mieux appropriée.
Le fouillis de la nomenclature africaine est inimaginable. Le
nom de chaque arbre varie non seulement selon les colonies et
les régions, mais encore selon les peuplades. Il arrive aussi
que le même nom s'applique à des arbres très différents.
Si, en l'absence de toute civilisation et de langue officielle,
un étranger parcourant les différentes régions de la France,
entendait désigner par les populations rurales, dans leurs diffé-
rents patois, le même arbre, par exemple sous le nom de
« hêtre » dans l'Ile de France, de « foyard » en Lorraine, de
« fau » ailleurs, etc., ou encore s'il entendait appeler sous la
dénomination commune de sapin des arbres très différents,
comme le sapin pectiné, l'épicéa, le pin sylvestre, le mélèze, le
thuya, etc., il n'y comprendrait d'abord rien et aurait ensuite
à faire pour la flore de France ce que la Mission Bertin a fait
avec beaucoup plus de difficultés encore en Afrique où les
patois diffèrent parfois tous les 5 kilomètres et où la multipli-
cité des essenses est infiniment plus considérable.
Désormais, chaque essence aura un nom définitif si l'on veut
bien utiliser notre, travail, et « l'état-civil » des bois sera
fixé.
Mais il ne suffisait pas d'identifier ces essences et de les
baptiser, il était encore indispensable d'étudier leurs pro-
priétés physiques et leur valeur industrielle et commerciale.
C'est ce qui fut commencé dans des chantiers volants, établis
en forêt même, où les charpentiers noirs firent merveille pour
bien d'être rappelé respectueusement chaque fois qu'on parle
de bois coloniaux, puisqu'il a payé de sa vie son dévouement
à cette cause. M. Fleury est mort des suites de fièvre et de
diarrhée.
Quand nous sommes arrivés en Afrique, il fallait, avant
tout, faire l'inventaire de notre richesse forestière. Il fallait
non seulement déterminer botaniquement les essences, ce
qui était fait en grande partie déjà, mais encore connaître les
différents noms indigènes de chaque espèce pour ne conserver
à chacune qu'une seule désignation, la mieux appropriée.
Le fouillis de la nomenclature africaine est inimaginable. Le
nom de chaque arbre varie non seulement selon les colonies et
les régions, mais encore selon les peuplades. Il arrive aussi
que le même nom s'applique à des arbres très différents.
Si, en l'absence de toute civilisation et de langue officielle,
un étranger parcourant les différentes régions de la France,
entendait désigner par les populations rurales, dans leurs diffé-
rents patois, le même arbre, par exemple sous le nom de
« hêtre » dans l'Ile de France, de « foyard » en Lorraine, de
« fau » ailleurs, etc., ou encore s'il entendait appeler sous la
dénomination commune de sapin des arbres très différents,
comme le sapin pectiné, l'épicéa, le pin sylvestre, le mélèze, le
thuya, etc., il n'y comprendrait d'abord rien et aurait ensuite
à faire pour la flore de France ce que la Mission Bertin a fait
avec beaucoup plus de difficultés encore en Afrique où les
patois diffèrent parfois tous les 5 kilomètres et où la multipli-
cité des essenses est infiniment plus considérable.
Désormais, chaque essence aura un nom définitif si l'on veut
bien utiliser notre, travail, et « l'état-civil » des bois sera
fixé.
Mais il ne suffisait pas d'identifier ces essences et de les
baptiser, il était encore indispensable d'étudier leurs pro-
priétés physiques et leur valeur industrielle et commerciale.
C'est ce qui fut commencé dans des chantiers volants, établis
en forêt même, où les charpentiers noirs firent merveille pour
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