Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juillet 1921 01 juillet 1921
Description : 1921/07/01 (A6,N43)-1921/07/31. 1921/07/01 (A6,N43)-1921/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63837274
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES BOIS COLONIAUX 13
Il a fallu les dures nécessités imposées par la guerre pour
détruire la légende qui peuplait nos massifs coloniaux unique-
ment d'acajou, de palissandre ou d'ébène et leur refusait la
possibilité de renfermer des bois communs parfaitement pro-
pres à remplir les conditions requises par l'industrie.
Il nous faut désormais rompre avec la vieille routine qui ne
nous faisait prévoir dans l'exécution des travaux publics que
l'emploi d'un petit nombre de bois de pays et de bois du Nord,
sans nous préoccuper de savoir si nos colonies ne possédaient
pas des bois meilleurs pour la construction et d'un prix de
revient moins élevé, car nos forêts de France ont triplé de
valeur tandis que les bois coloniaux sur pied ne coûtent
presque rien.
Les essences coloniales étaient presque complètement inconnues.
Études techniques récemment effectuées. — État-civil
des bois coloniaux
Une autre raison, plus sérieuse encore, du défaut d'emploi
général des bois coloniaux était l'ignorance dans laquelle se
trouvaient, à leur égard le commerce de la Métropole et même
les exploitants coloniaux. On ne savait quel nom leur donner
exactement, ce qui rendait impossible la vérification de leur
emploi et de leurs qualités. Il y avait à faire sur ce point une
étude sérieuse, trop coûteuse pour l'initiative privée et que
seul l'Etat pouvait entreprendre, en raison de l'intérêt général
que présente le résultat de travaux de ce genre.
Depuis longtemps, d'ailleurs, une expertise de nos bois colo-
niaux était réclamée par les Chambres de Commerce et par
les Gouverneurs des colonies intéressées.
Grâce à l'initiative de M. Dabat, Directeur général des
Eaux et Forêts, de M. le général Chevalier, Directeur du
Génie, et de M. Boutteville, Inspecteur général des Ponts et
Chaussées, Inspecteur général des Travaux Publics des Colo-
nies, j'ai été envoyé en Afrique pour faire cette expertise
avec d'excellents compagnons de mission. Et, parmi ceux-ci, je
tiens à citer notre botaniste, M. Fleury, dent le nom mérite
Il a fallu les dures nécessités imposées par la guerre pour
détruire la légende qui peuplait nos massifs coloniaux unique-
ment d'acajou, de palissandre ou d'ébène et leur refusait la
possibilité de renfermer des bois communs parfaitement pro-
pres à remplir les conditions requises par l'industrie.
Il nous faut désormais rompre avec la vieille routine qui ne
nous faisait prévoir dans l'exécution des travaux publics que
l'emploi d'un petit nombre de bois de pays et de bois du Nord,
sans nous préoccuper de savoir si nos colonies ne possédaient
pas des bois meilleurs pour la construction et d'un prix de
revient moins élevé, car nos forêts de France ont triplé de
valeur tandis que les bois coloniaux sur pied ne coûtent
presque rien.
Les essences coloniales étaient presque complètement inconnues.
Études techniques récemment effectuées. — État-civil
des bois coloniaux
Une autre raison, plus sérieuse encore, du défaut d'emploi
général des bois coloniaux était l'ignorance dans laquelle se
trouvaient, à leur égard le commerce de la Métropole et même
les exploitants coloniaux. On ne savait quel nom leur donner
exactement, ce qui rendait impossible la vérification de leur
emploi et de leurs qualités. Il y avait à faire sur ce point une
étude sérieuse, trop coûteuse pour l'initiative privée et que
seul l'Etat pouvait entreprendre, en raison de l'intérêt général
que présente le résultat de travaux de ce genre.
Depuis longtemps, d'ailleurs, une expertise de nos bois colo-
niaux était réclamée par les Chambres de Commerce et par
les Gouverneurs des colonies intéressées.
Grâce à l'initiative de M. Dabat, Directeur général des
Eaux et Forêts, de M. le général Chevalier, Directeur du
Génie, et de M. Boutteville, Inspecteur général des Ponts et
Chaussées, Inspecteur général des Travaux Publics des Colo-
nies, j'ai été envoyé en Afrique pour faire cette expertise
avec d'excellents compagnons de mission. Et, parmi ceux-ci, je
tiens à citer notre botaniste, M. Fleury, dent le nom mérite
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