Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1921 01 juillet 1921
Description : 1921/07/01 (A6,N43)-1921/07/31. 1921/07/01 (A6,N43)-1921/07/31.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63837274
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
12 ÉTUDES ET MÉMOIRES
CAMEROUN. — La grande forêt du Gabon se prolonge sans
discontinuité au Cameroun dont elle couvre tout le Sud, sur
12 millions d'hectares environ.
La forêt du Cameroun est aussi riche, aussi facilement
accessible que celle du Gabon. Mêmes rades bien abritées,
mêmes grands fleuves et, en plus, deux chemins de fer et des
routes. Main-d'œuvre assez abondante. Territoire très inté-
ressant pour l'exploitation en forêt.
GUYANE. — La Guyane Française possède des forêts
vierges de toute beauté, où l'on trouve les espèces les plus
variées, aussi bien comme bois d'œuvre que comme bois de
luxe. Le Balata y produit une gomme fort estimée. Malheu-
reusement, la main-d'œuvre est inexistante en Guyane. C'est
un pays dont on a dit beaucoup de mal, mais le climat vaut
bien le climat d'Afrique. La meilleure preuve d'ailleurs qu'on
peut y travailler dans de bonnes conditions, sont les très
beaux bois d'œuvre qu'on exporte actuellement en France.
Quant à MADAGASCAR et I'INDO-CHINE, colonies également
très intéressantes, la vue seule des cartes de ces régions permet
de se rendre compte de l'étendue formidable des forêts denses
exploitables, que nous possédons dans ces empires immenses.
II
Matière première à utiliser. Étude technique
des bois coloniaux
En fait de bois coloniaux, on ne connaissait jusqu'ici en
France que quelques bois précieux dénommés pompeusement
et inexactement « bois des îles » et dont l'usage était réservé
à l'ébénisterie d'art.
Encore l'importation de ces bois précieux était-elle insigni-
fiante en comparaison des quantités que la France faisait
venir de l'étranger. Chaque année, nous demandions à l'Eu-
rope et à l'Amérique plus de trois millions de mètres cubes de
bois d'œuvre, tandis que nos colonies exportaient à peine
deux cent mille mètres cubes par an.
CAMEROUN. — La grande forêt du Gabon se prolonge sans
discontinuité au Cameroun dont elle couvre tout le Sud, sur
12 millions d'hectares environ.
La forêt du Cameroun est aussi riche, aussi facilement
accessible que celle du Gabon. Mêmes rades bien abritées,
mêmes grands fleuves et, en plus, deux chemins de fer et des
routes. Main-d'œuvre assez abondante. Territoire très inté-
ressant pour l'exploitation en forêt.
GUYANE. — La Guyane Française possède des forêts
vierges de toute beauté, où l'on trouve les espèces les plus
variées, aussi bien comme bois d'œuvre que comme bois de
luxe. Le Balata y produit une gomme fort estimée. Malheu-
reusement, la main-d'œuvre est inexistante en Guyane. C'est
un pays dont on a dit beaucoup de mal, mais le climat vaut
bien le climat d'Afrique. La meilleure preuve d'ailleurs qu'on
peut y travailler dans de bonnes conditions, sont les très
beaux bois d'œuvre qu'on exporte actuellement en France.
Quant à MADAGASCAR et I'INDO-CHINE, colonies également
très intéressantes, la vue seule des cartes de ces régions permet
de se rendre compte de l'étendue formidable des forêts denses
exploitables, que nous possédons dans ces empires immenses.
II
Matière première à utiliser. Étude technique
des bois coloniaux
En fait de bois coloniaux, on ne connaissait jusqu'ici en
France que quelques bois précieux dénommés pompeusement
et inexactement « bois des îles » et dont l'usage était réservé
à l'ébénisterie d'art.
Encore l'importation de ces bois précieux était-elle insigni-
fiante en comparaison des quantités que la France faisait
venir de l'étranger. Chaque année, nous demandions à l'Eu-
rope et à l'Amérique plus de trois millions de mètres cubes de
bois d'œuvre, tandis que nos colonies exportaient à peine
deux cent mille mètres cubes par an.
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