Presse et revues
40 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1926-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1926 01 mai 1926
Description : 1926/05/01 (A14,N101)-1926/05/31. 1926/05/01 (A14,N101)-1926/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63837259
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
212 ÉTUDES ET MÉMOIRES
cicatrisation des plaies ; inversement, les saignées intensives
affaiblissent l'hévéa, et l'épaisseur d'écorce laissée adhérente
au cambium n'est plus suffisante pour assurer leur rapide
génération, elle sèche et se fendille.
Par application des saignées alternées, le renouvellement
du liber est activé. GIRARD cite le fait suivant : « Pour des
saignées journalières peu profondes et bien faites, de deux
encoches, sur le 1/5 de la circonférence en moyenne, en terre
riche et cultivée, le temps nécessaire à une parfaite reconsti-
tution des écorces est de sept ans. Mais nous avons remarqué,
sur des arbres saignés à une encoche sur 1/5 et seulement 160
à 170 jours par an, une reconstitution plus rapide, des pre-
mières années, que celle indiquée ci-dessus pour des arbres
saignés tous les jours » (1).
En outre, la période d'exploitation d'une surface détermi-
née du tronc est plus longue par suite, les écorces nouvelles
seront incisées plus tard.
Pour cette double raison, la saignée alternée assure un renou-
vellement intégral de l'écorce et allonge la durée de l'exploi-
tation.
Si nous désignons par 100 le rendement obtenu avec la
saignée journalière, l'application du nouveau système devrait
entraîner théoriquement une diminution de moitié, soit 50,
mais, comme les arbres sont plus vigoureux, la quantité de
latex obtenu par saignée est plus grande (à K. P., 12 gr., au
lieu de 9 par arbre), soit 1/3 en plus, et le rendement devient :
50 + 1/3 de 50 = 66.
Ce chiffre pourra être forcé puisque le renouvellement de
l'écorce se faisant mieux, rien ne s'oppose à l'emploi d'incisions
plus longues (une moitié de circonférence d'après la station).
On a donné la progression suivante :
(1) Campbell, à Ceylan, a étudié les effets de la saignée sur les amidons de
l'écorce : les dépôts d'amidon dans l'écorce sont convertis en sucre et émigrent,
sous cette forme, vers la saignée. La disparition se constate sur une surface
s'étendant à environ un demi-pouce en largeur au-dessous des incisions et un
tiers sur le côté. L'effet des saignées est donc soigneusement localisé aux environs
de l'incision. L'intervalle entre les saignées est donc à préconiser.
L'expérience s'est faite sur des arbres de 7 ans saignés pendant six mois en
arête de poisson entière, alternée tous les trois jours de chaque côté.
cicatrisation des plaies ; inversement, les saignées intensives
affaiblissent l'hévéa, et l'épaisseur d'écorce laissée adhérente
au cambium n'est plus suffisante pour assurer leur rapide
génération, elle sèche et se fendille.
Par application des saignées alternées, le renouvellement
du liber est activé. GIRARD cite le fait suivant : « Pour des
saignées journalières peu profondes et bien faites, de deux
encoches, sur le 1/5 de la circonférence en moyenne, en terre
riche et cultivée, le temps nécessaire à une parfaite reconsti-
tution des écorces est de sept ans. Mais nous avons remarqué,
sur des arbres saignés à une encoche sur 1/5 et seulement 160
à 170 jours par an, une reconstitution plus rapide, des pre-
mières années, que celle indiquée ci-dessus pour des arbres
saignés tous les jours » (1).
En outre, la période d'exploitation d'une surface détermi-
née du tronc est plus longue par suite, les écorces nouvelles
seront incisées plus tard.
Pour cette double raison, la saignée alternée assure un renou-
vellement intégral de l'écorce et allonge la durée de l'exploi-
tation.
Si nous désignons par 100 le rendement obtenu avec la
saignée journalière, l'application du nouveau système devrait
entraîner théoriquement une diminution de moitié, soit 50,
mais, comme les arbres sont plus vigoureux, la quantité de
latex obtenu par saignée est plus grande (à K. P., 12 gr., au
lieu de 9 par arbre), soit 1/3 en plus, et le rendement devient :
50 + 1/3 de 50 = 66.
Ce chiffre pourra être forcé puisque le renouvellement de
l'écorce se faisant mieux, rien ne s'oppose à l'emploi d'incisions
plus longues (une moitié de circonférence d'après la station).
On a donné la progression suivante :
(1) Campbell, à Ceylan, a étudié les effets de la saignée sur les amidons de
l'écorce : les dépôts d'amidon dans l'écorce sont convertis en sucre et émigrent,
sous cette forme, vers la saignée. La disparition se constate sur une surface
s'étendant à environ un demi-pouce en largeur au-dessous des incisions et un
tiers sur le côté. L'effet des saignées est donc soigneusement localisé aux environs
de l'incision. L'intervalle entre les saignées est donc à préconiser.
L'expérience s'est faite sur des arbres de 7 ans saignés pendant six mois en
arête de poisson entière, alternée tous les trois jours de chaque côté.
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