Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1926-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1926 01 février 1926
Description : 1926/02/01 (A14,N98)-1926/02/28. 1926/02/01 (A14,N98)-1926/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63837222
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
SUR LA PRODUCTION COTONNIÈRE 77
nomiques du marché, et l'agriculture sait se conformer, dans
la limite des conditions de la nature, aux desiderata de la
consommation.
Quelles sont les conditions de la production des cotons fins,
longue soie, dans la région considérée ? J'emprunte à M. Mos-
séri, grand expert égyptien, dont la parole fait autorité, les
aperçus suivants :
« La production de ces cotons (fins, longue soie) ne peut être
entreprise sans le secours de l'irrigation artificielle. Les pré-
cipitations atmosphériques dans la vallée moyenne du Niger
suffirait à peine au besoin des plantes pendant les deux ou
trois premiers mois de la végétation. Encore faudrait-il, dans
la plupart des cas, arroser le sol avant les façons préparatoires.
Or, le nivelage de la terre, indispensable dans tout système
d'irrigation artificielle, est une opération fort coûteuse qui
absorbe souvent la majeure partie des impenses et, d'autre
part, les frais d'arrosage constituent une charge annuelle en
général assez élevée.
« Pour ces raisons, il conviendrait de localiser la culture des
cotons fins irrigués dans des régions naturellement aussi planes
que possible et dont le niveau serait peu élevé au-dessus du
niveau des basses eaux du fleuve.
« En restreignant la production des cotons fins irrigués, il
semble qu'il serait possible de lui consacrer des superficies
dont le nivelage n'exigerait pas de grands frais et dont l'irri-
gation ne serait pas onéreuse, tout au moins pendant les pre-
mières années. On pourrait lui assurer aussi la main-d'œuvre
et le cheptel nécessaire. »
Cet aperçu fait voir que, tant que l'on n'aura pas mis entre
les mains des indigènes des terres aménagées pour l'irrigation,
soit par pompage, soit par gravitation, la solution du problème
de la production du coton fin à longue soie, dans la région
considérée, sera entre les mains d'organismes disposant de
capitaux puissants, afin que « l'irrigation artificielle, opération
fort coûteuse, absorbant souvent la majeure partie des impen-
ses », ne soit pas un obstacle insurmontable à l'entreprise de
culture. Mais aussi, il faut voir dans les dernières lignes un
nomiques du marché, et l'agriculture sait se conformer, dans
la limite des conditions de la nature, aux desiderata de la
consommation.
Quelles sont les conditions de la production des cotons fins,
longue soie, dans la région considérée ? J'emprunte à M. Mos-
séri, grand expert égyptien, dont la parole fait autorité, les
aperçus suivants :
« La production de ces cotons (fins, longue soie) ne peut être
entreprise sans le secours de l'irrigation artificielle. Les pré-
cipitations atmosphériques dans la vallée moyenne du Niger
suffirait à peine au besoin des plantes pendant les deux ou
trois premiers mois de la végétation. Encore faudrait-il, dans
la plupart des cas, arroser le sol avant les façons préparatoires.
Or, le nivelage de la terre, indispensable dans tout système
d'irrigation artificielle, est une opération fort coûteuse qui
absorbe souvent la majeure partie des impenses et, d'autre
part, les frais d'arrosage constituent une charge annuelle en
général assez élevée.
« Pour ces raisons, il conviendrait de localiser la culture des
cotons fins irrigués dans des régions naturellement aussi planes
que possible et dont le niveau serait peu élevé au-dessus du
niveau des basses eaux du fleuve.
« En restreignant la production des cotons fins irrigués, il
semble qu'il serait possible de lui consacrer des superficies
dont le nivelage n'exigerait pas de grands frais et dont l'irri-
gation ne serait pas onéreuse, tout au moins pendant les pre-
mières années. On pourrait lui assurer aussi la main-d'œuvre
et le cheptel nécessaire. »
Cet aperçu fait voir que, tant que l'on n'aura pas mis entre
les mains des indigènes des terres aménagées pour l'irrigation,
soit par pompage, soit par gravitation, la solution du problème
de la production du coton fin à longue soie, dans la région
considérée, sera entre les mains d'organismes disposant de
capitaux puissants, afin que « l'irrigation artificielle, opération
fort coûteuse, absorbant souvent la majeure partie des impen-
ses », ne soit pas un obstacle insurmontable à l'entreprise de
culture. Mais aussi, il faut voir dans les dernières lignes un
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