Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1921 01 mai 1921
Description : 1921/05/01 (A6,N41)-1921/05/31. 1921/05/01 (A6,N41)-1921/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63836998
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA CULTURE DU TABAC DE SUMATRA AU CAMEROUN 189
(
fréquemment sur les feuilles sous forme de taches cylindriques,
allant de quelques millimètres à deux centimètres de grandeur.
Ces tâches peuvent se réunir en véritables plaques brunâtres sur
leur pourtour et plus claires au milieu ou noyées de bandes
claires alternant avec des bandes sombres. L'atteinte de la mala-
die, si elle se généralise, fait tomber puis mourir la feuille. Le
champignon laisse échapper par une fissure de la partie supé-
rieure des conidies propagatrices. Les taches apparaissent de
préférence sur les feuilles qui arrivent à maturité et la première
apparition se fait sur les feuilles de base.
Les taches n'ont sur la valeur commerciale de la feuille qu'une
faible importance si elles sont petites et peu nombreuses. Si le
dommage est peu étendu, la feuille n'est pas considérée comme
malade.
La feuille préparée laisse cependant apparaître des mouche-
tures légères (Spickel). La cape du cigare, autrefois très appré-
ciée de ce fait par le goût public, est aujourd'hui classée dans la
secondé catégorie en S. SB. ou SL. des tabacs de Sumatra.
b) Rouille non parasitaire. — Se rencontre fréquemment au
Cameroun et apparaît sous forme de taches de 1 à 5 m/m sur les
feuilles. Ces taches sont rondes ou en forme d'anneau, entourant
un tissu resté plus vert. Ces taches peuvent s'associer en véri-
tables plaques, dont le pourtour perd la forme arrondie. L'appa-
rition se fait sur la feuille par une zone brillante. Ce brillant se
boursouffle légèrement, puis s'affaisse, brunit d'abord beaucoup,
puis pâlit en se boisant et se craquelant.
La maladie n'est pas d'origine parasitaire, on la croit due à une
insuffisance d'humidité du sol et une évaporation trop grande des
feuilles. On remarque que les feuilles de pied et de milieu, ayant
les plus grandes dimensions et évaporant davantage, sont les
plus atteintes.
Les terrains peu riches en eau, les endroits qui se dessèchent
aisément et les changements de température favoriseront la
rouille des feuilles. Les coups de chaleur, si fréquents à Nyombé,
après un temps relativement humide, détermineront quelquefois
la rouille dans une grande proportion (cultures d'août 1917).
Les chutes de pluie pendant la maturité, entrecoupées de coups
de soleil trop chauds, la provoqueront infailliblement. Enfin, un
sol peu riche où le développement radiculaire n'a pas atteint
(
fréquemment sur les feuilles sous forme de taches cylindriques,
allant de quelques millimètres à deux centimètres de grandeur.
Ces tâches peuvent se réunir en véritables plaques brunâtres sur
leur pourtour et plus claires au milieu ou noyées de bandes
claires alternant avec des bandes sombres. L'atteinte de la mala-
die, si elle se généralise, fait tomber puis mourir la feuille. Le
champignon laisse échapper par une fissure de la partie supé-
rieure des conidies propagatrices. Les taches apparaissent de
préférence sur les feuilles qui arrivent à maturité et la première
apparition se fait sur les feuilles de base.
Les taches n'ont sur la valeur commerciale de la feuille qu'une
faible importance si elles sont petites et peu nombreuses. Si le
dommage est peu étendu, la feuille n'est pas considérée comme
malade.
La feuille préparée laisse cependant apparaître des mouche-
tures légères (Spickel). La cape du cigare, autrefois très appré-
ciée de ce fait par le goût public, est aujourd'hui classée dans la
secondé catégorie en S. SB. ou SL. des tabacs de Sumatra.
b) Rouille non parasitaire. — Se rencontre fréquemment au
Cameroun et apparaît sous forme de taches de 1 à 5 m/m sur les
feuilles. Ces taches sont rondes ou en forme d'anneau, entourant
un tissu resté plus vert. Ces taches peuvent s'associer en véri-
tables plaques, dont le pourtour perd la forme arrondie. L'appa-
rition se fait sur la feuille par une zone brillante. Ce brillant se
boursouffle légèrement, puis s'affaisse, brunit d'abord beaucoup,
puis pâlit en se boisant et se craquelant.
La maladie n'est pas d'origine parasitaire, on la croit due à une
insuffisance d'humidité du sol et une évaporation trop grande des
feuilles. On remarque que les feuilles de pied et de milieu, ayant
les plus grandes dimensions et évaporant davantage, sont les
plus atteintes.
Les terrains peu riches en eau, les endroits qui se dessèchent
aisément et les changements de température favoriseront la
rouille des feuilles. Les coups de chaleur, si fréquents à Nyombé,
après un temps relativement humide, détermineront quelquefois
la rouille dans une grande proportion (cultures d'août 1917).
Les chutes de pluie pendant la maturité, entrecoupées de coups
de soleil trop chauds, la provoqueront infailliblement. Enfin, un
sol peu riche où le développement radiculaire n'a pas atteint
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 31/54
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k63836998/f31.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k63836998/f31.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k63836998/f31.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k63836998
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k63836998
Facebook
Twitter