Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1921-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921
Description : 1921/01/01 (A6,N37)-1921/01/31. 1921/01/01 (A6,N37)-1921/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383695m
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 256
22 t ÉTUDES ET MÉMOIRES
ont généralement un sous-sol humide, La nappe aquifère y
est voisine de la surface ; il suffit de creuser à 1 mètre ou
lm,25 pour arriver à l'eau douce. Nonobstant cela, la cha-
leur solaire déssèche tellement la couche superficielle qu'il
est nécessaire de procéder à plusieurs arrosages successifs
au cours de la végétation.
b) Engrais. — A cause de sa végétation buissonnante
(voir fig. 1) extrêmement vigoureuse et très rapide, le sou-
chet est une plante fort épuisante qui demande une fumure
intensive, présentée sous une forme rapidement assimilable.
On a habituellement recours au fumier de ferme, bien
décomposé, que l'on incorpore au sol lors de la culture de
la céréale qui précède souvent la chufa dans l'assolement.
Si l'aspect de la végétation le réclame, on fournit, en outre,
un supplément d'engrais chimique que l'on épand la veille
d'un arrosage.
c) Préparation du terrain. — Si le sol est resté en jachère
pendant l'hiver, on laboure en mars à une profondeur de
30 à 40 centimètres. En même temps, on enterre le fumier
au cas où celui-ci n'a pas été fourni lors de la culture pré-
cédente. Puis on passe à la herse, on émotte, on nivelle
par le roulage et finalement on dispose la terre en vue de
l'irrigation.
Quand la culture suit une céréale d'hiver ou toute autre
plante qui se récolte au printemps, on fait suivre le labour
de défoncement d'un labour superficiel.
d) Plantation. — A Alboraja, on plante ordinairement
dans le courant de mars et plus rarement au début d'avril,
c'est-à-dire immédiatement après que les travaux de prépa-
ration du terrain sont terminés. La plantation se fait fin
mai ou commencement de juin, quand la chufa suit la
pomme de terre hâtive ; mise en terre vers le 15 décembre
et récoltée à la mi-mai (1). On plante en lignes et par
(1) Selon Barbier (Bulletin de la Société nationale d'acclimatation, tome x,
1863, p. 346), la chufa vient presque toujours en seconde récolte souvent après
ont généralement un sous-sol humide, La nappe aquifère y
est voisine de la surface ; il suffit de creuser à 1 mètre ou
lm,25 pour arriver à l'eau douce. Nonobstant cela, la cha-
leur solaire déssèche tellement la couche superficielle qu'il
est nécessaire de procéder à plusieurs arrosages successifs
au cours de la végétation.
b) Engrais. — A cause de sa végétation buissonnante
(voir fig. 1) extrêmement vigoureuse et très rapide, le sou-
chet est une plante fort épuisante qui demande une fumure
intensive, présentée sous une forme rapidement assimilable.
On a habituellement recours au fumier de ferme, bien
décomposé, que l'on incorpore au sol lors de la culture de
la céréale qui précède souvent la chufa dans l'assolement.
Si l'aspect de la végétation le réclame, on fournit, en outre,
un supplément d'engrais chimique que l'on épand la veille
d'un arrosage.
c) Préparation du terrain. — Si le sol est resté en jachère
pendant l'hiver, on laboure en mars à une profondeur de
30 à 40 centimètres. En même temps, on enterre le fumier
au cas où celui-ci n'a pas été fourni lors de la culture pré-
cédente. Puis on passe à la herse, on émotte, on nivelle
par le roulage et finalement on dispose la terre en vue de
l'irrigation.
Quand la culture suit une céréale d'hiver ou toute autre
plante qui se récolte au printemps, on fait suivre le labour
de défoncement d'un labour superficiel.
d) Plantation. — A Alboraja, on plante ordinairement
dans le courant de mars et plus rarement au début d'avril,
c'est-à-dire immédiatement après que les travaux de prépa-
ration du terrain sont terminés. La plantation se fait fin
mai ou commencement de juin, quand la chufa suit la
pomme de terre hâtive ; mise en terre vers le 15 décembre
et récoltée à la mi-mai (1). On plante en lignes et par
(1) Selon Barbier (Bulletin de la Société nationale d'acclimatation, tome x,
1863, p. 346), la chufa vient presque toujours en seconde récolte souvent après
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