L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial

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54 pages

Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial

Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte

Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte

Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte

Éditeur : É. Larose (Paris)

Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)

Date d'édition : 1921-01-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 janvier 1921 01 janvier 1921

Description : 1921/01/01 (A6,N37)-1921/01/31. 1921/01/01 (A6,N37)-1921/01/31.

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383695m

Source : CIRAD, 2012-231851

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

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SOMMAIRE
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
- Pages
- M. RIGOTARD. - Le Bétail à la Guadeloupe
  .......... Page(s) .......... 213
- P. DE SORNAY. - Les Cucurbitacées tropicales (Sechium edule) (fin)
  .......... Page(s) .......... 216
- R. THILLARD.- La Culture du Tabac de Sumatra au Cameroun (suite)
  .......... Page(s) .......... 227
- VARIÉTÉS: Production et consommation du Caoutchouc en 1919 (C. C.)
  .......... Page(s) .......... 245
- Sorgho et Maïs sucrés (L. R.)
  .......... Page(s) .......... 247
- Les Déchets de Corozo comme aliment du bétail (L. R.)
  .......... Page(s) .......... 248
- Un Arbre fruitier (Spondias tuberosa Arrud.) à introduire dans les Colonies françaises (C. C.)
  .......... Page(s) .......... 249
- ACTES ET DOCUMENTS OFFICIELS: Ministère des Colonies
  .......... Page(s) .......... 250
- ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D'AGRICULTURE COLONIALE
  .......... Page(s) .......... 251
- BIBLIOGRAPHIE
  .......... Page(s) .......... 251
- REVUE COMMERCIALE
  .......... Page(s) .......... 252
- TABLE DES MATIÈRES
  .......... Page(s) .......... 256

ESSAIS DE TRAITEMENT DU PAPYRUS 11

Elles ont une paroi mince et délicate que le choloro-iodure
colore ordinairement en un violet plus rougeâtre que les
autres éléments. Elles sont toutes menues et on ne trouve
jamais, ici, les grosses cellules en tonnelet si communes
dans les celluloses de paille.

La forme la plus remarquable, et qu'on peut regarder
comme caractéristique de la pâte de papyrus, est une étoile
à trois branches. A l'extrémité de chaque branche, on
remarque une plage ronde amincie : c'est la surface par
laquelle ces cellules étoilées étaient en contact. Unies par
leurs bras, et laissant entre elles de larges espaces vides,
elles formaient en tissu extrêmement lâche. Ce tissu, fort
poreux, surtout dans la partie centrale de la tige, -est, on le
conçoit, très facile à dissocier; et, en effet, le défibrage du
papyrus est particulièrement aisé. Il est aussi très pénétrable
et permet de se dispenser de diviser la matière, tandis que
cela est de rigueur quand la structure est dense et compacte.

Les autres cellules parenchymateuses sont, les unes plus
complexes, en forme d'étoiles irrégulières à un grand
nombre de branches, les autres plus simples en forme de
triangles à angles arrondis. Enfin, d'autres plus simples
encore ne sont pas rameuses et sont simplement allongées
en forme d'os.

Les cellules scléreuses sont caractérisées par une paroi
épaisse et qui, à l'état naturel, est lignifiée. Les unes sont
allongées en forme de bâtons et peuvent atteindre une lon-
gueur de 300 à 400 millièmes de millimètre ; plus courtes
que les fibres, elles en diffèrent essentiellement par leurs
extrémités non pointues. D'autres sont isodiamétrales, car-
rées, fourchues ou même ramifiées en étoile.

Les vaisseaux et les trachées déroulables sont tout à fait
analogues à ceux des pailles. Leur longueur varie de
1/2 millimètre à 1 millimètre 1/2 ; leur largeur est, après
aplatissement, de 20 à 100 millièmes de millimètre ; ils sont
finement ponctués ou plus fréquemment rayés avec des
ornements scalariformes.

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