Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1936-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1936 01 octobre 1936
Description : 1936/10/01 (A25,N226)-1936/10/31. 1936/10/01 (A25,N226)-1936/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383423f
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES PARASITES DU CAFÉIER EN NOUVELLE-CALÉDONIE. 119
caféeries à Bourail, à Gomen, à Koné et sur la côte Est. Je ne
puis rien indiquer de plus qu'en 1911, quant à la nature du mal
et aux moyens d'y parer et reproduis simplement les phrases
publiées à cette époque :
« Avec sa tarière, elle (la cigale), pratique sur les jeunes tiges
une série d'incisions pour y déposer ses œufs. Une certaine inflam-
mation se produit en laissant sur la branche un sillon de plu-
sieurs centimètres de long d'où s'écartent en dent de scie les
incisions successives de la tarière. On peut voir sur une même
branche plusieurs de ces cicatrices. L'affaiblissement de sa résis-
tance est telle que le moindre coup de vent la brise, surtout si
les cerises en formation sont nombreuses. Les dégâts sont consi-
dérables.
et Il faut souhaiter de trouver un remède à cette attaque des
cigales. Le piège lumineux permettrait certainement la capture
d'un bon nombre d'insectes. On a préconisé aussi de détruire
les cigales à l'état de larves souterraines par l'enfouissement,
de distance en distance, de capsules de gélatine contenant du sul-
fure de carbone.
tt Ce remède ne me parait pas très pratique et serait assez coû-
teux. Les caféeries sont ici peu étendues et il faut remarquer que
les cigales attaquent non seulement les caféiers, mais un très grand
nombre d'autres plantes. Le traitement qui ne pourrait être opéré
que dans la caféerie elle-même risquerait de ne donner aucun
résultat. 55
Les cigales piquent aussi les tissus pour sucer la sève, mais il
ne semble pas que ce mode d'action soit très dangereux pour
les plantes. Nécessairement, il les affaiblit cependant un peut1).
Pucerons. Un petit puceron se fixe aux alentours des pédon-
cules des fruits. Il est accompagné de très petites fourmis inco-
lores. En suçant la sève, il peut amener la dessication et la chute
des fruits. Les dégâts sont peu considérables parce que l'espèce
(1) Neana lifuana n'est pas la seule espèce nuisible, mais c'est la plus impor-
tante pour le caféier. Sur la côte Est, on rencontre une espèce deux fois plus
longue, mais moins abondante; aussi, sur la côte Ouest, une petite cigale rouge
et noire, constituant de véritables essaims sur la cassie.
caféeries à Bourail, à Gomen, à Koné et sur la côte Est. Je ne
puis rien indiquer de plus qu'en 1911, quant à la nature du mal
et aux moyens d'y parer et reproduis simplement les phrases
publiées à cette époque :
« Avec sa tarière, elle (la cigale), pratique sur les jeunes tiges
une série d'incisions pour y déposer ses œufs. Une certaine inflam-
mation se produit en laissant sur la branche un sillon de plu-
sieurs centimètres de long d'où s'écartent en dent de scie les
incisions successives de la tarière. On peut voir sur une même
branche plusieurs de ces cicatrices. L'affaiblissement de sa résis-
tance est telle que le moindre coup de vent la brise, surtout si
les cerises en formation sont nombreuses. Les dégâts sont consi-
dérables.
et Il faut souhaiter de trouver un remède à cette attaque des
cigales. Le piège lumineux permettrait certainement la capture
d'un bon nombre d'insectes. On a préconisé aussi de détruire
les cigales à l'état de larves souterraines par l'enfouissement,
de distance en distance, de capsules de gélatine contenant du sul-
fure de carbone.
tt Ce remède ne me parait pas très pratique et serait assez coû-
teux. Les caféeries sont ici peu étendues et il faut remarquer que
les cigales attaquent non seulement les caféiers, mais un très grand
nombre d'autres plantes. Le traitement qui ne pourrait être opéré
que dans la caféerie elle-même risquerait de ne donner aucun
résultat. 55
Les cigales piquent aussi les tissus pour sucer la sève, mais il
ne semble pas que ce mode d'action soit très dangereux pour
les plantes. Nécessairement, il les affaiblit cependant un peut1).
Pucerons. Un petit puceron se fixe aux alentours des pédon-
cules des fruits. Il est accompagné de très petites fourmis inco-
lores. En suçant la sève, il peut amener la dessication et la chute
des fruits. Les dégâts sont peu considérables parce que l'espèce
(1) Neana lifuana n'est pas la seule espèce nuisible, mais c'est la plus impor-
tante pour le caféier. Sur la côte Est, on rencontre une espèce deux fois plus
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