Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES PARASITES DU CAFÉIER EN NOUVELLE-CALÉDONIE. 115
vient s'opposer à celle qui est portée par la crête denticulée des fémurs.
Les hanches de la deuxième paire sont assez écartées, globu- leuses, mais peu élevées; les postérieures sont moins élevées et allongées en fuseau légèrement oblique.
Premier et deuxième segments abdominaux assez longs, égaux entre eux, un peu plus de deux fois plus longs que les troisième, quatrième et cinquième, segment assez longuement arrondi, de longueur à peu près égale au deuxième, mais plus étroit. Toute la face ventrale du thorax est mamelonnée et porte des soies squa- mulées. Abdomen mamelonné mais beaucoup moins fortement couvert de soies que le thorax.
Le type décrit est déposé au Laboratoire d'entomologie du Museum national d'histoire naturelle.
La larve est lourde, blanc ivoire, avec tête marron. Je n'ai pu l'étudier mieux, car je n'ai pas voulu déranger celle que je possé- dais, dans la crainte de ne pas obtenir l'adulte indispensable.
Pour la même raison, je n'ai pas même vu la nymphe.
Dégâts. Il semble que la larve occasionne très rapidement la mort de la jeune plante ou de la tige en s'attaquant d'abord à l'écorce seulement et en provoquant le rétrécissement déjà décrit.
Son action n'empêcherait pas le passage de la sève qui permettrait ainsi la formation d'une couche de bois aussi bien au-dessus qu'au- dessous du niveau attaqué. A ce niveau seul l'épaississement ne pourrait se produire, ce qui amènerait la constitution du rétré- cissement. La larve pénètre ensuite dans le cœur de la tige, mais on ne la trouve assez développée que sur des pieds dont les feuilles sont déjà séchées. Le charançon adulte ne sortirait de la tige que lorsque celle-ci est complètement morte. Ce n'est que par un séjour prolongé sur place et par des élevages soignés qu'il serait possible de se rendre compte de la biologie exacte de l'espèce. C'est par cette étude, que je regrette de n'avoir pu pour- suivre, qu'il serait possible de déterminer les moyens de lutte à employer.
Les dégâts sont très considérables dans les deux exploitations citées au cours de ce chapitre. Je n'en ai pas constaté ailleurs dans la colonie. Le parasite habiterait donc seulement les zones
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