Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1936-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 août 1936 01 août 1936
Description : 1936/08/01 (A25,N224)-1936/08/31. 1936/08/01 (A25,N224)-1936/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63834221
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS. 57
essences de support sont les mêmes et l'exploitation, essentielle-
ment familiale, présente des caractéristiques semblables.
Cependant, deux particularités sont à relever :
1 0 En Indochine, le sticklac forme, autour des branches de
l'arbre porteur, des concrétions nettement plus épaisses qu'aux
Indes et qui se détachent beaucoup plus aisément;
2° La couleur est plus foncée que celle du produit hindou.
La première est à l'avantage du sticklac d'Indochine. La récolte
se fait rapidement et, comme elle ne porte pas en mélange de
débris de branches, le concassage et l'épuration préalables, in-
dispensables aux Indes, sont ici pratiquement inutiles. Consécu-
tivement, le volume des éléments séparés est toujours suffisant et
la nécessité d'un liant, tel que la colophane employée aux Indes,
ne se fait pas sentir.
La deuxième, par contre, est cause d'une dépréciation qui at-
teint surtout le produit de raffinage, le plus cher, soit le shell-lac.
Elle est due sans doute aux conditions du milieu et non à une race
différente d'insectes producteurs.
Naturellement, la préparation en seed-lac bénéficie, au premier
chef de l'économie de la longue épuration obligatoire aux Indes.
Et c'est sous cette forme que les exportateurs devaient être tentés
d'envoyer en Europe le sticklac indochinois, soit après un simple
lavage du produit brut.
Cependant, un essai de traitement complet était mené par
l'Administration du Tonkin selon la méthode familiale hindoue.
Malgré la teinte trop foncée, qu'on ne réussit à atténuer qu'en
partie, il donna des résultats positifs. Une société reprit alors
l'installation primitive, située sur la Rivière Noire, au voisinage
de la zone productrice, et la transforma en usine capable de
traiter 3oo tonnes de sticklac annuellement. Elle a fonctionné
jusqu'à la crise actuelle de mévente dans des conditions qui parais-
saient assez satisfaisantes. L'Administration ayant ainsi joué son
rôle de promoteur, des essais, menés publiquement, ont été clos.
Les procédés de la société exploitante n'offrent point de parti-
cularités nouvelles et, si elle prétend avoir trouvé une méthode
de décoloration, elle n'est pas tenue de la faire connaître.
(Gouv. Gén. Indochine.)
essences de support sont les mêmes et l'exploitation, essentielle-
ment familiale, présente des caractéristiques semblables.
Cependant, deux particularités sont à relever :
1 0 En Indochine, le sticklac forme, autour des branches de
l'arbre porteur, des concrétions nettement plus épaisses qu'aux
Indes et qui se détachent beaucoup plus aisément;
2° La couleur est plus foncée que celle du produit hindou.
La première est à l'avantage du sticklac d'Indochine. La récolte
se fait rapidement et, comme elle ne porte pas en mélange de
débris de branches, le concassage et l'épuration préalables, in-
dispensables aux Indes, sont ici pratiquement inutiles. Consécu-
tivement, le volume des éléments séparés est toujours suffisant et
la nécessité d'un liant, tel que la colophane employée aux Indes,
ne se fait pas sentir.
La deuxième, par contre, est cause d'une dépréciation qui at-
teint surtout le produit de raffinage, le plus cher, soit le shell-lac.
Elle est due sans doute aux conditions du milieu et non à une race
différente d'insectes producteurs.
Naturellement, la préparation en seed-lac bénéficie, au premier
chef de l'économie de la longue épuration obligatoire aux Indes.
Et c'est sous cette forme que les exportateurs devaient être tentés
d'envoyer en Europe le sticklac indochinois, soit après un simple
lavage du produit brut.
Cependant, un essai de traitement complet était mené par
l'Administration du Tonkin selon la méthode familiale hindoue.
Malgré la teinte trop foncée, qu'on ne réussit à atténuer qu'en
partie, il donna des résultats positifs. Une société reprit alors
l'installation primitive, située sur la Rivière Noire, au voisinage
de la zone productrice, et la transforma en usine capable de
traiter 3oo tonnes de sticklac annuellement. Elle a fonctionné
jusqu'à la crise actuelle de mévente dans des conditions qui parais-
saient assez satisfaisantes. L'Administration ayant ainsi joué son
rôle de promoteur, des essais, menés publiquement, ont été clos.
Les procédés de la société exploitante n'offrent point de parti-
cularités nouvelles et, si elle prétend avoir trouvé une méthode
de décoloration, elle n'est pas tenue de la faire connaître.
(Gouv. Gén. Indochine.)
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