Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1936-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 août 1936 01 août 1936
Description : 1936/08/01 (A25,N224)-1936/08/31. 1936/08/01 (A25,N224)-1936/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63834221
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
44
NOTES AGRICOLES SUR LA TRINITÉ (1),
PAR
D. KERVÉGANT,
Ingénieur d'agronomie coloniale,
Chef du Service de l'agriculture à la Martinique.
(Suite.) W
Organisation de la production. — Les usines de la Trinité sont au
nombre de neuf, mais celle de Sainte-Madeleine manipule à elle
seule 38 p. 1 oo de la production de l'île. Sur 1 million de tonnes
de cannes récoltées annuellement, 600.000 tonnes sont produites
par les propriétés des usines et le solde par des fournisseurs
étrangers (Cane Farmers).
Le Cane farming s'est développé à partir de 1882, en raison
de la pénurie de bras qui se faisait sentir sur les grands domaines
sucriers. Aujourd'hui que, grâce à un emploi plus généralisé
des engrais chimiques et des instruments de culture mécanique,
les usines peuvent accroitre leurs rendements et diminuer le
prix de revient, elles tendent à augmenter leur production au
détriment de celle de leurs fournisseurs étrangers.
Parmi ces derniers, les uns cultivent de grandes exploitations
leur appartenant en propre; ils suivent des techniques cultu-
rales en tous points comparables à celles mises en œuvre sur les
propriétés dépendant des usines. Il existe d'autre part quelque
i5.ooo petits fournisseurs produisant moins de 100 tonnes
de cannes chacun. L'ensemble de leurs fournitures est de l'ordre
de 2^0.000 tonnes par an. Ces fournisseurs sont propriétaires
ou locataires. Dans ce dernier cas, ils louent des terres appar-
tenant aux usines ou à des propriétaires quelconques. Rares
sont ceux qui cultivent exclusivement la canne ; la plupart louent
(1) Extrait d'un rapport de mission.
(t) Voir L'Agronomie coloniale n° 223, juillet 1986,
NOTES AGRICOLES SUR LA TRINITÉ (1),
PAR
D. KERVÉGANT,
Ingénieur d'agronomie coloniale,
Chef du Service de l'agriculture à la Martinique.
(Suite.) W
Organisation de la production. — Les usines de la Trinité sont au
nombre de neuf, mais celle de Sainte-Madeleine manipule à elle
seule 38 p. 1 oo de la production de l'île. Sur 1 million de tonnes
de cannes récoltées annuellement, 600.000 tonnes sont produites
par les propriétés des usines et le solde par des fournisseurs
étrangers (Cane Farmers).
Le Cane farming s'est développé à partir de 1882, en raison
de la pénurie de bras qui se faisait sentir sur les grands domaines
sucriers. Aujourd'hui que, grâce à un emploi plus généralisé
des engrais chimiques et des instruments de culture mécanique,
les usines peuvent accroitre leurs rendements et diminuer le
prix de revient, elles tendent à augmenter leur production au
détriment de celle de leurs fournisseurs étrangers.
Parmi ces derniers, les uns cultivent de grandes exploitations
leur appartenant en propre; ils suivent des techniques cultu-
rales en tous points comparables à celles mises en œuvre sur les
propriétés dépendant des usines. Il existe d'autre part quelque
i5.ooo petits fournisseurs produisant moins de 100 tonnes
de cannes chacun. L'ensemble de leurs fournitures est de l'ordre
de 2^0.000 tonnes par an. Ces fournisseurs sont propriétaires
ou locataires. Dans ce dernier cas, ils louent des terres appar-
tenant aux usines ou à des propriétaires quelconques. Rares
sont ceux qui cultivent exclusivement la canne ; la plupart louent
(1) Extrait d'un rapport de mission.
(t) Voir L'Agronomie coloniale n° 223, juillet 1986,
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