de nouveaux débouchés dans la fabrication de la bakélite, se chiffre, en ig35, par i 5.ooo tonnes.
Le café a vu son tonnage porté à près de 14.000 tonnes, en 1935, le sucre de canne à 8.000 tonnes, les bois de menuiserie et d'ébénisterie à près de 2 5.000 tonnes.
A cette énumération, il convient d'ajouter d'autres produits agricoles tels que les arachides, le sisal, la banane, l'ananas dont la colonie cherche à organiser la production rationnelle.
La culture du coton a fait l'objet des efforts particuliers du Gou- vernement et des colons. La production est passée à 25.000 ton- nes, en 1935. La culture en est faite exclusivement par les indi- gènes, sur leurs propres terres, à l'aide de semences distribuées par l'État. Les fonctionnaires de l'agriculture éduquent et con- seillent les planteurs. Six mois après les semis, le coton est récolté et les sociétés privées achètent la totalité de la production au prix fixé par le Gouvernement.
Le coton congolais est estimé pour sa grande résistance et sa régularité. Celle-ci résulte, en majeure partie, à l'uniformité des méthodes d'usinage et de classement obtenue grâce au nombre restreint des entreprises qui achètent et égrènent.
Ainsi, pour l'ensemble des activités agricoles, la reprise est générale et, pour toutes les matières sauf peut-être pour le café, la production semble être revenue bénéficiaire.
A. J. F.
ACTKS ET DOCUMENTS OFFICIELS.
Nominations.
Par arrêté du Président du Conseil, Ministre de l'Intérieur, chargé par intérim du Ministère des Colonies, en date du 21 avril 1936, M. le sénateur Ferdinand LANCIEN a été nommé membre du Conseil d'administration de l'Institut national d'Agronomie et du Musée de la France d'Outre-Mer.
Par arrêté du Président du Conseil, Ministre de l'Intérieur, chargé de l'intérim du Ministère des Colonies, en date du 28 avril ig36, M. ROGER (Léon) a été nommé préparateur-assistant de 40 classe à compter du ier avril 1936.
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