Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1929 01 octobre 1929
Description : 1929/10/01 (A18,N142)-1929/10/31. 1929/10/01 (A18,N142)-1929/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63834169
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
306 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
en suivre l'exemple ; aussi ne peut-on leur faire grief des imper-
fections que leurs plantations recèlent. Cette création modèle
incombait aux exportateurs de cacao, en liaison avec le gouver-
nement. La Côte d'Ivoire souffrira encore longtemps de ce
manque d'initiative, car le redressement d'un produit, sur le
marché, n'est pas chose aisée.
Pénétrant dans une de ces plantations, l'on est frappé de
l'analogie qui existe avec les plantations indigènes : les cacaoyers,
trop près les uns des autres, sont très fréquemment atteints de
chlorose; ils manquent d'air et de nourriture, aussi la produc-
tivité en est-elle réduite. En observant le sous-bois de ces
plantations, l'on est frappé par l'absence totale de végétation
et de l'humidité excessive qui y règne, créant de ce fait un excel-
lent milieu pour le développement des maladies cryptogamiques,
dont on ne tarde pas à voir les mauvais effets sur les troncs et
cabosses, fréquemment atteints de Corticium et de pourriture.
Les cabosses malades n'étant pas incinérées, la maladie gagne,
d'année en année, et fait courir le plus grand risque aux plan-
tations; fléau qui inquiète très fortement déjà les planteurs de
la Gold-Coast.
Pour obvier, dès à présent, à ces mauvais effets, nous estimons
que l'élimination des arbres de mauvaise venue ou mauvais
producteurs s'impose et, en même temps que l'on ramènera les
plantations à la densité normale de 5 à 600 arbres à l'hectare
(suivant la richesse du lieu) ,des masures énergiques doivent être
prises pour lutter contre les maladies cryptogamiques. L'élimi-
nation doit être faite avec circonspection, car de son application
trop énergique les arbres restant pourraient souffrir d'une
insolation trop brutale l'ombrage n'existant pas dans la majorité
des cas.
Nombre de plantations ayant été créées sans tenir compte de
l'orientation et sans ménagements d'abris coupe-vent, nous
avons observé que nombreux étaient les cacaoyers qui souf-
fraient de l' harmattan, vent d'Est chaud j et sec, provoquant
une défoliation totale des rameaux exposés dans sa direction.
Lors de la création ou de l'extension d'une plantation, les
plants proviennent, presque toujours, de pépinières mal
conditionnées : le sol insuffisamment travaillé, souvent en terrain
en suivre l'exemple ; aussi ne peut-on leur faire grief des imper-
fections que leurs plantations recèlent. Cette création modèle
incombait aux exportateurs de cacao, en liaison avec le gouver-
nement. La Côte d'Ivoire souffrira encore longtemps de ce
manque d'initiative, car le redressement d'un produit, sur le
marché, n'est pas chose aisée.
Pénétrant dans une de ces plantations, l'on est frappé de
l'analogie qui existe avec les plantations indigènes : les cacaoyers,
trop près les uns des autres, sont très fréquemment atteints de
chlorose; ils manquent d'air et de nourriture, aussi la produc-
tivité en est-elle réduite. En observant le sous-bois de ces
plantations, l'on est frappé par l'absence totale de végétation
et de l'humidité excessive qui y règne, créant de ce fait un excel-
lent milieu pour le développement des maladies cryptogamiques,
dont on ne tarde pas à voir les mauvais effets sur les troncs et
cabosses, fréquemment atteints de Corticium et de pourriture.
Les cabosses malades n'étant pas incinérées, la maladie gagne,
d'année en année, et fait courir le plus grand risque aux plan-
tations; fléau qui inquiète très fortement déjà les planteurs de
la Gold-Coast.
Pour obvier, dès à présent, à ces mauvais effets, nous estimons
que l'élimination des arbres de mauvaise venue ou mauvais
producteurs s'impose et, en même temps que l'on ramènera les
plantations à la densité normale de 5 à 600 arbres à l'hectare
(suivant la richesse du lieu) ,des masures énergiques doivent être
prises pour lutter contre les maladies cryptogamiques. L'élimi-
nation doit être faite avec circonspection, car de son application
trop énergique les arbres restant pourraient souffrir d'une
insolation trop brutale l'ombrage n'existant pas dans la majorité
des cas.
Nombre de plantations ayant été créées sans tenir compte de
l'orientation et sans ménagements d'abris coupe-vent, nous
avons observé que nombreux étaient les cacaoyers qui souf-
fraient de l' harmattan, vent d'Est chaud j et sec, provoquant
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Lors de la création ou de l'extension d'une plantation, les
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