Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1929 01 octobre 1929
Description : 1929/10/01 (A18,N142)-1929/10/31. 1929/10/01 (A18,N142)-1929/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63834169
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE CACAOYER EN CÔTE D'IVOIRE. 305
Dans toute la zone forestière de la Côte d'Ivoire, la culture
du cacaoyer peut être entreprise de façon rémunératrice et le
développement actuel des plantations de cet arbre en est le
meilleur garant.
La Côte d'Ivoire exporte actuellement 14.000 tonnes de
fèves et notre consommation s'élève à environ 40.000 tonnes.
En chiffrant grossièrement, l'ensemble des plantations peut
représenter, à l'heure actuelle, 25.000 à 3o.ooo hectares
sur les 800.000 hectares que comprend la zone forestière;
il reste donc une vaste marge pour le développement de cette
culture.
Bien que cette mise en valeur puisse paraître insignifiante,
comparativement à la surface utilisable, il ne faudrait pas en
conclure que la culture du cacaoyer soit extensible à l'infini;
elle est essentiellement subordonnée aux disponibilités de
main-d'œuvre, lesquelles sont particulièrement restreintes. Cela
tient, en partie, aux difficultés d'existence dans cette région et,
d'autre part, à des raisons que le cadre de cet exposé ne nous
permet pas d'aborder, bien que nous soyions convaincu de la
possibilité d'en accroître les disponibilités dans de fortes pro-
portions par une administration judicieuse.
Le choix du centre (Tiassalé) et du centre ouest (Oumé, Daloa,
Gagnoa) de la zone forestière par les planteurs européens a été
déterminé par la plus grande abondance relative de la main-
d'œuvre, alors que les plantations indigènes sont plus spéciale-
men dans l'Est (Indénié) entre la ligne du chemin de fer et la
Gold-Coast. La partie Ouest, vallée de la Sassandra, bien que
particulièrement favorable, n'est que peu exploitée, en raison de
ses difficultés de communications.
Les plantations européennes ont été créées, dans leur ensemble,
par d'anciens coupeurs de bois ou par des employés de com-
merce ayant préféré aux situations médiocres des comptoirs,
la vie indépendante avec tous ses risques. Tous, gens parti-
culièrement travailleurs et courageux, ont débuté par un petit
commerce, auquel ils ont adjoint le camionnage automobile,
couronnant leur effort de plusieurs années par la création d'une
plantation. Doués de la meilleure volonté, il leur manque d'avoir
vu une plantation-type, d'en avoir suivi le développement pour
Dans toute la zone forestière de la Côte d'Ivoire, la culture
du cacaoyer peut être entreprise de façon rémunératrice et le
développement actuel des plantations de cet arbre en est le
meilleur garant.
La Côte d'Ivoire exporte actuellement 14.000 tonnes de
fèves et notre consommation s'élève à environ 40.000 tonnes.
En chiffrant grossièrement, l'ensemble des plantations peut
représenter, à l'heure actuelle, 25.000 à 3o.ooo hectares
sur les 800.000 hectares que comprend la zone forestière;
il reste donc une vaste marge pour le développement de cette
culture.
Bien que cette mise en valeur puisse paraître insignifiante,
comparativement à la surface utilisable, il ne faudrait pas en
conclure que la culture du cacaoyer soit extensible à l'infini;
elle est essentiellement subordonnée aux disponibilités de
main-d'œuvre, lesquelles sont particulièrement restreintes. Cela
tient, en partie, aux difficultés d'existence dans cette région et,
d'autre part, à des raisons que le cadre de cet exposé ne nous
permet pas d'aborder, bien que nous soyions convaincu de la
possibilité d'en accroître les disponibilités dans de fortes pro-
portions par une administration judicieuse.
Le choix du centre (Tiassalé) et du centre ouest (Oumé, Daloa,
Gagnoa) de la zone forestière par les planteurs européens a été
déterminé par la plus grande abondance relative de la main-
d'œuvre, alors que les plantations indigènes sont plus spéciale-
men dans l'Est (Indénié) entre la ligne du chemin de fer et la
Gold-Coast. La partie Ouest, vallée de la Sassandra, bien que
particulièrement favorable, n'est que peu exploitée, en raison de
ses difficultés de communications.
Les plantations européennes ont été créées, dans leur ensemble,
par d'anciens coupeurs de bois ou par des employés de com-
merce ayant préféré aux situations médiocres des comptoirs,
la vie indépendante avec tous ses risques. Tous, gens parti-
culièrement travailleurs et courageux, ont débuté par un petit
commerce, auquel ils ont adjoint le camionnage automobile,
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