Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juillet 1929 01 juillet 1929
Description : 1929/07/01 (A18,N139)-1929/07/31. 1929/07/01 (A18,N139)-1929/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63834132
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- Pages.
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
- .......... Page(s) .......... 193
- .......... Page(s) .......... 200
- .......... Page(s) .......... 206
- .......... Page(s) .......... 214
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 218
- REVUE COMMERCIALE
LA LUTTE ANTIACRIDIENNE À MADAGASCAR. 195
scriptions et se renseignent sur la situation acridienne. A l'époque
des invasions, ils procèdent avec la population aux travaux de
destruction.
Sur place, dans les villages, des postes de chefs de chantier ont
été confiés aux indigènes influents.
En dehors de cette organisation d'action, existent des postes
d'observation munis de feuilles d'enquêtes qui, une fois remplies,
sont envoyées au contrôleur antiacridien de la province. Les
postes d'observation sont confiés aux instituteurs, grâce au
concours du Directeur de l'Enseignement, et à d'autres personnes,
européens ou indigènes, qui s'intéressent ou sont intéressés à
la destruction des acridiens.
Le réseau d'organisations, ainsi constitué, couvre presque
toute la colonie, à l'exception de la région de Tamatave protégée
par les forêts. Il faut noter, du reste, que cette protection n'est
pas trop sûre, puisque la région de Tamatave est également
visitée parfois par les sauterelles.
Les procédés de destruction des acridiens employés par ces
organisations locales sont, dans la plupart des cas, méca-
niques.
Si les procédés chimiques, emploi des composés arsenicaux,
demandent peu de main-d'œuvre, ils exigent par contre un
personnel de surveillance assez nombreux et entraîné qu'il faut
encore former à Madagascar.
Parmi les procédés mécaniques, les barrages fournissent le
meilleur rendement. Le principe de ce procédé est le même
que celui des. fossés : opposer aux larves d'acridiens un obstacle
infranchissable et les diriger vers les trous où elles sont détruites.
Les barrages ont, sur les fossés, l'avantage d'être d'installa-
tion beaucoup plus rapide, ce qui permet de réaliser les com-
binaisons nécessitées par l'importance d'une bande de larves et
de procéder à des modifications, suivant le comportement de
la bande, au cours du travail.
Les barrages étaient autrefois confectionnés en toile : barrages
cypriotes. Actuellement les barrages cypriotes sont le plus
souvent remplacés par des barrages métalliques, qui se dété-
riorent beaucoup moins vite, et, malgré leur poids plus considé-
rable, sont plus faciles à installer.
i3.
scriptions et se renseignent sur la situation acridienne. A l'époque
des invasions, ils procèdent avec la population aux travaux de
destruction.
Sur place, dans les villages, des postes de chefs de chantier ont
été confiés aux indigènes influents.
En dehors de cette organisation d'action, existent des postes
d'observation munis de feuilles d'enquêtes qui, une fois remplies,
sont envoyées au contrôleur antiacridien de la province. Les
postes d'observation sont confiés aux instituteurs, grâce au
concours du Directeur de l'Enseignement, et à d'autres personnes,
européens ou indigènes, qui s'intéressent ou sont intéressés à
la destruction des acridiens.
Le réseau d'organisations, ainsi constitué, couvre presque
toute la colonie, à l'exception de la région de Tamatave protégée
par les forêts. Il faut noter, du reste, que cette protection n'est
pas trop sûre, puisque la région de Tamatave est également
visitée parfois par les sauterelles.
Les procédés de destruction des acridiens employés par ces
organisations locales sont, dans la plupart des cas, méca-
niques.
Si les procédés chimiques, emploi des composés arsenicaux,
demandent peu de main-d'œuvre, ils exigent par contre un
personnel de surveillance assez nombreux et entraîné qu'il faut
encore former à Madagascar.
Parmi les procédés mécaniques, les barrages fournissent le
meilleur rendement. Le principe de ce procédé est le même
que celui des. fossés : opposer aux larves d'acridiens un obstacle
infranchissable et les diriger vers les trous où elles sont détruites.
Les barrages ont, sur les fossés, l'avantage d'être d'installa-
tion beaucoup plus rapide, ce qui permet de réaliser les com-
binaisons nécessitées par l'importance d'une bande de larves et
de procéder à des modifications, suivant le comportement de
la bande, au cours du travail.
Les barrages étaient autrefois confectionnés en toile : barrages
cypriotes. Actuellement les barrages cypriotes sont le plus
souvent remplacés par des barrages métalliques, qui se dété-
riorent beaucoup moins vite, et, malgré leur poids plus considé-
rable, sont plus faciles à installer.
i3.
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